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Pantalonnade
20/04/2012 11:29
Pantalonnade : farce, bouffonnerie. Synonyme : duperie (linternaute)
Saviez-vous mesdames que nous sommes toutes en infraction ?
Qui n'a pas porté un jour ou l'autre un pantalon ? Moi on pourrait me surnommer miss pantalon sans problème.
Je respecte très scrupuleusement la loi, les lois. Et là, dilemme !
Le problème est qu'il faudrait que j'accroche à mon poignet un vélo, or je ne sais pas monter à vélo, ça me donne le vertige... Véridique !
Ou alors un cheval. J'adore les chevaux mais voilà à part ceux de ma voiture et encore je préfère la marche à pieds, je me vois mal me balader avec mon animal préféré en pleine ville.
Bon d'accord, c'est une vieille loi que personne n'a eu envie d'abroger. Envie ? Ces messieurs ont autre chose à faire de plus urgent, parait-il. Bien sûr !
Heureusement que Georges Sand, entre autres, qui a non seulement porté la culotte mais pris un prénom masculin, nous a ouvert le chemin de la liberté vestimentaire.
Heureusement que nos arrières, arrières, arrières grands-mères ... au fait grand-mère au pluriel prend-il un S à grand ? Oui pour grands-pères, non pour grands-mères. Pourquoi ? Là c'est un autre débat. Ne mélangeons pas tout. Moi j’ai ajouté un S, il paraît que c’est toléré. Ah la tolérance ! Encore un bien grand mot ! Et moi je mélange encore tout ! Bon !
Imaginez qu'il vienne à l'esprit d'un "zélé" de verbaliser les porteuses de pantalon. C’est son droit ! Mais il ne pourrait pas, car sa femme, sa fille, sa mère, sa grand-mère ... eh oui portent la culotte!
Bon c'est décidé, cet été je montrerai mes jambes, pas à cause de la loi mais parce que c'est à la mode et en toute modestie parce qu’elles sont jolies !
Quelle pantalonnade ! Qui rime avec ...
Débandade ! Définition : action de se disperser en désordre et dans tous les sens (linternaute).
Je trouve que ça fait désordre de se mobiliser pour une cause qui n'en est pas une, du coup je me suis dispersée dans tous les sens.
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"Mes commentaristes" (suite)
19/04/2012 08:49
Lorsque j'ai écrit l'article "mes commentaristes" j'avais terminé en expliquant que je n'aime pas le mot commentateur (commentratrice), terme que je trouve péjoratif, je ne saurais pas dire pourquoi, par contre celui de "commentariste" qui rime avec journaliste, jailli de mon subconscient, sonne plus joyeusement à mes oreilles. Ensuite en me relisant, j'ai cliqué sur la gomme pour effacer car je trouvais niais d'expliquer cela.
J'avais voulu faire un bon mot, avec "commentaristes" mis entre guillemets car il n'existe dans aucun dictionnaire, pour remercier avec légèreté mais surtout avec sincérité et sans aucune ironie.
Et je reviens donc au langage ! Comme il est difficile de manier les mots sans heurter !
Dont acte !
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"Mes commentaristes"
17/04/2012 13:40
À vous toutes et tous qui venez me rendre visite et en repartant me laissez un billet amical, je voudrais vous dire un grand MERCI.
j'ai envie de transformer, en toute humilité, la phrase de notre grand Monsieur Charles de Gaulle, en : "vous m'avez compris".
C'est surtout cela qui me touche. On ne se connait pas mais quel plaisir lorsque je lis vos commentaires, et quel bonheur de voir que vous partagez mes humeurs, mes valeurs, mes couleurs avec vos mots et votre langage amical.
J'aime vous entraîner dans ma cour des miracles car chaque jour pour moi est un miracle renouvelé.
Le miracle de l'écriture = une seconde naissance. La peinture vient ensuite canaliser toute mon énergie. C'est une seconde liberté.
Le véritable miracle est qu'au moment où je commence un article, je ne sais absolument pas de quoi je vais vous entretenir, je prends connaissance d'un commentaire et hop, mon cerveau ouvre ses volets côté ciel sans nuage et ça m'inspire.
C'est exactement la même situation avec chacun de mes livres, sauf pour être tout à fait franche avec mon roman autobiographique "Retourne de là où tu viens". Il m'a fait souffrir car la méchanceté humaine et gratuite, je ne peux pas l'encaisser. Aussi chaque phrase, chaque page était noyée de chagrin, mais une fois le livre terminé, j'ai senti un vent de liberté me prendre dans ses ailes et j'ai volé très haut pour me ressourcer et écrire ma belle saga romanesque. Après la tristesse, le rêve. Je savais que j'avais gagné.
Alors une fois encore. MERCI à vous mes "commentaristes".
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Le langage
16/04/2012 08:53
"Le langage se situe entre cri et silence" André Green.
J'ai lu ce matin cette citation dans un blog ami, pour ne pas le citer : Cathy 7302.
Il y a tant de formes de langage qu'il faut faire un tri.
Le langage peut rimer avec sérénité, simplicité, jovialité, amitié. C'est le bonheur assuré.
Le langage peur rimer avec dualité, avec propos orduriers, avec méchanceté, là une blessure s'est installée. Alors le langage n'est plus que CRI.
Le langage peut servir de passerelle pour aller vers l'autre, il devient main tendue, sourire affiché et regard confiant. Alors le langage peut être SILENCE.
Au centre du cri et du silence il y a TOUTES les nuances de l'existence.
Hier durant ma journée de dédicaces, j'ai pu constater comment un mot pouvait changer le regard de la personne qui me faisait face. Comment un autre mot venait raviver une douleur ou au contraire soulager de bien des maux et faire fleurir un sourire sur des lèvres figées. Parfois je sentais un nuage passer au-dessus de nos têtes, se transformer en orage ou au contraire en éclaircie, en soulagement, en rêve. Le langage était bien passé.
Le langage prend toute sa force quand les gens ont envie de se battre.
Le langage qui revenait sans cesse était le mot : PARTAGE mais pour cela il faut savoir ÉCOUTER.
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Fatiguée ...
15/04/2012 21:12
Mais heureuse ! J'ai passé ma journée au milieu de 60 auteur(e)s. Le bruit, les gens, c'est crevant ! Vu que je ne suis plus toute jeune eh bien je peux vous assurer qu'il va me falloir deux jours pour me remettre. Surtout que la veille, idem à Fayence. Mais bon, c'est tellement festif, tous ces gens qui viennent nous voir, qui partagent notre bonheur, qui repartent avec fierté notre livre sous le bras, avec une dédicace personnalisée avec sourire et complicité, que je suis fatiguée ... mais heureuse.
Franchement, si on m'avait dit que je vivrais ce bonheur à l'état pur, il y a seulement trois ans, j'aurais éclaté de rire et pourtant en trois ans j'ai écrit quatre livres et je suis "l'ivre" de l'écriture. C'était caché, enfoui en moi et un jour mon ange gardien qui me suit depuis toujours, a ouvert la porte du placard où ma plume était enfermée à double tour. Il lui a suffi de trouver la bonne clé. Et moi aujourd'hui je fais sauter tous les verrous.
Mon ange gardien vient de me souffler "au dodo". Fatiguée ...
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