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La centième !
02/07/2012 16:43
Il y a tout juste un an, je vous écrivais une chronique sur les mamies chocolat.
Depuis, les frasques d'un certain DSK sont oubliées ou presque, les élections sont derrière nous avec l'incertitude de notre avenir devant. "La rigueur" remplace le mot "normal". Paroles, paroles, paroles, Dalida nous avait prévenus. Les chefs se font la guerre des Chefs. Qui va prendre la place de qui ? Deux femmes défrayent la chronique. Toutes deux, amie ou épouse de ... Elles veulent clamer leur indépendance, s'exprimer en leur nom et comme les journalistes n'ont plus rien à se mettre sous la dent, alors on mousse !!!! Du reste l'une est journaliste et veut le rester ! Incompatible ? Bof !
Confidence pour confidence (sur l'oreiller) Anne Sinclair avoue sa clémence envers son mari, car elle ne s'est pas gênée non plus, en son temps. Des livres racontent les misères de la vie politique, décrient les comportements machos, ou irresponsables de certains. Bof !
Que d'encre. Que d'encre ! Et le tambour de la machine tourne pour laver plus blanc que blanc. et tout devient gris !
Pendant ce temps les marmots ont grandi et les mamies chocolat ont rajeuni. Oh que oui !
Toutes les mamies du quartier racontent à l'envi que cette année il faudra pousser les murs. Non contentes de recevoir les enfants avec épouse et progéniture respectives, elles devaient également faire de la place aux copains des petits. Des petits qui ont poussé aussi vigoureusement que les chênes de nos jardins. Elles ne les ont pas vus grandir. Ils sont grands, ils sont beaux, ils sont titulaires qui d'une licence, qui du baccalauréat, qui du brevet des collèges, qui passe en classe supérieure.
Alors oui, elles se sentent rajeunir car elles écouteront avec émotion et plaisir les confidences, les exploits, les rêves et les désirs de tous. Elles ne diront plus "tiens-toi bien", "lave-toi les mains", "ferme la bouche et mange", "viens on va faire un beau gâteau". Non c'est fini ! Ils ont grandi !
Et pour la centième chronique sur ce blog, elles ont envie de dire : Merci la VIE !
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La consommation
01/07/2012 22:26
ça y est ! J'en ai reçu un tout beau, tout neuf ! J'en ai pour ? Plus pour autant de temps qu'avant. Les choses aujourd'hui ne sont plus faites pour durer. On achète, on utilise, on ne répare plus, on jette ! Les rues sont encombrées de détritus, les caves et sous-sols sont bourrés à craquer. les vide-greniers font des affaires et tout le monde est satisfait.
Des statistiques nous révèlent que les machines et appareils de toutes sortes ont une durée de vie de plus en plus courte ... juste le temps de la garantie ! Réparer revient trop cher. Je me suis entendu dire : le coût total, déplacement, diagnostic, pièce et main d'oeuvre reviendrait plus cher que d'aller chercher un appareil neuf . Est-ce bien vrai ce mensonge ? Peut-être ! On en arrive à ne même plus s'étonner des aberrations de notre civilisation.
J'oubliai, la taxe de treize euros pour "eco-participation". Cela aussi c'est une belle fumisterie ! j'ai entendu dire que les appareils étaient recylés et repartaient dans des pays sous-developpés et qui fait fortune en passant ? Je n'en sais rien au juste ! Trop compliqué tout ça.
Bref ! Il fait chaud et quel bonheur d'ouvrir mon tout nouveau beau frigidaire pour boire frais.
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Le déserteur
26/06/2012 21:20
Tu es parti sans prévenir. Un coup de chaud sans doute. La catastrophe !
Je ne savais pas que tu comptais tellement dans ma vie. Que tu me la simplifiais, me l'agrémentais, me la magnifiais même. On vit tous les jours ensemble et on ne se voit plus. Tu étais ma chose, mes délices, mes caprices. Toujours là depuis combien de temps déjà ? Ouf quand on aime on ne compte plus. Mais qu'est-ce qu'il te prend à me lâcher ainsi sans prévenir ?
Ce matin, soudain plus rien ne va. Plutôt tout va de travers lorsque je découvre que tu n'allais plus répondre à mes attentes. Mon petit déjeuner s'est transformé en grimaces, en inquiétude. J'ai posé ma main sur ton corps. Tu n'étais pas comme d'habitude. Ton coeur ne battait plus. Tu étais en eau. J'ai insisté, palpé, touché partout. Rien n'y fit. Plutôt c'est toi qui n'en faisais qu'à ta tête. Tu me boudais.
La panique est à son comble. Je t'avais gâté ces jours-ci, te bourrant à la gueule et pour me remercier tu rends l'âme. On fait comment là maintenant ?
C'est pour ça qu'hier, innocemment tu as mis une publicité dans ma boite aux lettres ? Hasard ou préméditation ? Pour me donner un avertissement ? "Réfrigérateurs à prix sacrifiés disait l'annonce". Je n'avais même pas daigné la garder cette publicité. Elle avait servi de réceptacle d'épluchures de pomme de terre et avait fini à la poubelle toute chiffonnée. Pourquoi faire, je t'avais toi ! Et toi tu me largues.
Mon beurre a fait de l'huile, mon lait a tourné, l'odeur je n'en parle même pas !
Il fait très chaud, plus d'eau fraîche, plus de glaçons. je suis dégoûtée. Tu n'as pas choisi le meilleur moment pour me narguer et me faire savoir que tu es indispensable. C'est toujours comme ça !
Il ne me reste plus qu'à te remplacer mon déserteur ! Un de perdu, dix de retrouvé. Vite !
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"GUSTAVE"
24/06/2012 14:23
Gustave a encore fait des siennes. Il a séduit Céleste du webzine "livrogne.com". Elle lui a accordé une jolie critique que je vous invite à découvrir partiellement.
(Pour la lire intégralement aller à : http://livrogne.com/2012/06/gustave-annette-lellouche/ )
"Gustave – Annette Lellouche
Auprès de Gustave, je vivais heureux… pourrait fredonner Pépé Charles en saluant au passage Monsieur Brassens et en s’agenouillant les yeux tournés vers le Ciel le remerciant de lui avoir permis d’emprunter un peu de sa prose…
Et Gustave à son tour le regarde, se courbe, agite son feuillage en guise de merci…
Car, vous l’aurez compris, le meilleur ami de Pépé Charles est un chêne. Majestueux, il brave les caprices du climat, s’habille d’un beau camaïeu de vert puis d’ocre. Pour Pépé Charles, il est le confident muet, le témoin de ses rêves, celui qui jamais ne le trahit mais veille sur lui chaque jour. Aussi, lorsqu’il vient lui parler, il guette le moindre frémissement de feuillage, le moindre crissement de branches comme une réponse à ses tourments ou à ses joies....
... Charles est cordonnier, aime les chats, sa sœur Giulia et partage de longues conversations avec un petit garçon à qui il livre quelques secrets, quelques enseignements et sa vie de tous les jours coule inlassablement. ...
Alors vinrent Simone puis Aurélien, dont je tairai le destin afin de vous inciter davantage encore à lire ce petit chef d’œuvre, ce concentré d’émotions qui, vous l’aurez compris, a recueilli tous mes suffrages.
Quant à Gustave bien enraciné dans sa terre natale et bien plus fort que n’aurait plus l’imaginer le fabulateur du Roi Soleil, il recueillera avec son silence attentif habituel les dernières péripéties du récit que Charles a voulu partager avec l’enfant.
Mais laissons à présent à Gustave témoin de chêne et à l’enfant témoin de chair le soin de vous révéler les conclusions de cette belle et émouvante histoire…
Un beau récit au parfum de garrigue ou d’encens qui s’adresse aux jeunes et aux moins jeunes qui ont gardé le sens de l’émerveillement… Je suis de ceux-là."
Il ne me reste plus qu'à remercier Céleste.
Succès oblige, le tome 2 de Gustave est déjà en route.
Vous avez envie de passer vous aussi un bon moment avec "Gustave" vous pouvez le commander sur mon site : a5editions.fr - Je vous l'expédierai en frais de port gratuit, sous 48h, après réception de votre règlement de dix euros.
Gustavement Vôtre !
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L'amitié à l'imparfait
22/06/2012 21:03
Pourquoi l'amitié se conjugue-t-elle régulièrement à l'imparfait ?
C'était mon ami (e); Ami(e) d'enfance, ami(e) de vacances, ami(e) de circonstance !
C'était quelqu'un de bien mais le vent a tourné. Non c'est l'amitié qui a tourné le dos.
L'amitié c'est comme l'amour. Elle s'installe et on croit que c'est pour toujours. Et comme l'amour ça tourne court !
Dur est l'instant où l'on se rend compte qu'on s'est trompé. Le masque tombe un jour ou l'autre et le regard fuyant de l'ami(e) en dit long. À ce moment précis, surtout ne jamais se poser de questions, ne jamais se remettre en question. Inutile de chercher à comprendre. À quoi bon puisqu'il est déjà trop tard ! L'incompréhension remplace les bons sentiments, les sourires se transforment en grimaces, la jalousie parfois épouse l'envie.
Tourner le dos, sans un mot est la meilleure solution.
D'autres amitiés viendront et repartiront sans laisser de traces. C'était de l'or en plaqué, du faux !
L'amitié à l'imparfait !
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