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Faites vos jeux ...
05/04/2012 14:00
Ce matin,encore mal réveillée, une tartine de pain dans une main et mon bol de café fumant dans l'autre, je regardais vaguement, d'un oeil distrait le journal télévisé. Là, apparut la belle Ségolène, rajeunie, heureuse, déterminée, à côté de son Ex. Lui-même la couvait d'un regard attendri. Tout le monde a applaudi et moi j'ai failli renverser ma tasse en la posant brutalement. De suite, "trois petits tours et puis s'en vont", Ségolène a disparu. Et l'autre, sans vergogne a entamé son beau discours. C'est pas beau ça ?
Il y a quelque jours, on voyait Ségolène se démener tout azimut pour prêcher la bonne parole et vanter les qualités de "Chéri-casse-toi-j'en-aime-une-autre". Je me suis mise à fredonner sur l'air de Célimène :
Ségolène, elle se démène, mais pour qui, pour l'ex mari. Sé, sé, sé, Ségolène,
Ségolène, elle se déchaîne, veut l'reconquérir, son vieux désir, sé, sé, sé Ségolène.
Il y a quelques mois, eh oui déjà, une autre femme se démenait comme une lionne, affichant un sourire serein, levant la tête fièrement en tenant le bras de son homme. Anne Sinclair.
Au pays de l'oncle Sam, un président avait fait ses petites affaires sur un coin de table et sa femme l'avait soutenu jusqu'au bout.
Chapeau, Mesdames, quel courage de vous battre ainsi pour une cause perdue d'avance. Ah ! L'Amour, quand tu nous tiens. Ou bien est-ce, est-ce ... Non, non, par amour ça me va mieux.
À contrario, une jeune femme emprisonnée, aguiche un directeur de prison et lui fout sa vie en l'air, avec mépris et ingratitude. Une autre a servi d'appât pour voler et aider à tuer un vieil homme. Une autre risque d'être emprisonnée 60 ans au Mexique, par amour ou par erreur sur la personne...
Des histoires comme ça, il y en a plein les tiroirs. Qu'en penser, qu'en déduire ?
Messieurs, un premier conseil : si vous avez envie de faire les 400 coups, de placer votre cerveau au-dessous de la ceinture, prenez une bonne mutuelle. Attention une bonne mutuelle, qui prend tout en charge, du type : Ségolène, Anne, Hilary ou pourquoi pas Bernadette. Il y en a beaucoup d'autres, rassurez-vous.
Un deuxième conseil, ne vous fiez pas à votre instinct, c'est un faux ami : des prostituées qui n'ont pas l'air de ... ou qu'on ignore que ... On ne vous croira pas ... votre réputation vous ayant déjà précédée depuis belle lurette. Des yeux d'ange (même en prison) dans un corps démoniaque, l'amour de votre vie ... on ne vous croira pas non plus. Le devoir d'abord !
Quant à vous, Mesdames, j'ai beaucoup de compassion pour vous. Désolée, pour vous il n'y a pas d'assurance. L'assurance "Amour-toujours" n'existe pas ou plus. L'assurance, "je vais le récupérer", encore moins. L'assurance "le coup est parti tout seul ou il a glissé dans l'escalier", pas terrible. Assez risqué. Se libérer d'un esclavage pour un autre, cela ne vaut pas le coup.
Je vous entends d'ici vous exclamer : un esclavage, mon homme ? Mais oui mesdames, rester près d'un homme qui vous exploite et ne vous aime plus et que finalement, avouez-le vous n'aimez plus, non plus, c'est gâcher votre vie. Comment peut-on continuer à aimer un "sans-cervelle-égoïste-hypocrite-et-sans-valeurs" sans perdre son âme ?
Faites vos jeux, rien ne va plus !
NB : une voix me souffle dans les oreilles "de quoi tu te mêles"? De ce qui ne me regarde pas, je le sais, mais c'est juste histoire de parler ...
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Nos enfants
02/04/2012 06:54
Ce matin, en me levant, je repense à ces petites filles abusées par un enseignant. Ce qui aurait dû être un maître à penser se transforme en loup garou.
COMMENT peut-on en arriver là ? Et SURTOUT pourquoi ne l'a-ton pas fait soigner car comme à chaque fois, l'entourage savait !
Comment ces petites filles, traumatisées, vont-elles avoir envie d'aller encore à l'école où on subit le mal ?
Comment apprendre les choses de la vie quand on vous enseigne le mensonge et la dissimulation ?
Et surtout je pense aux petites filles qui ont entendu "les grands" parler de "la chose" qui est arrivée à leurs camarades et qui se demandent pourquoi pas à elles ? Elles subiront également une frustration car elles se poseront des questions légitimes : pourquoi pas moi ? Je ne suis pas assez bien? Pas assez gentille ?
Hier j'écrivais sur Gréasque et sur ce bonheur partagé enfants - parents. Alors parents soyez vigilants et veillez sur vos enfants pour en faire des adultes heureux de vivre.
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Fête du livre à Gréasque
01/04/2012 13:01
Hier j'ai passé mon samedi en dédicaces à la fête du livre de Gréasque.
Gréasque est un village de trois mille habitants, situé entre Aix, Marseille et Aubagne. À une demi-heure des plages de Cassis, la Ciotat et Marseille.
Gréasque est une ancienne bourgade minière. On peut y visiter le musée de la mine, faire quelques parcours de santé et des promenades à pieds, en VTT ou à cheval. Un village paisible, haut en couleurs.
Dans une région privilégiée comme les Bouches du Rhône, je ne vous parlerai ni du soleil qui nous a mordu les joues lors de l'anchoïade copieusement arrosée de pastis au moment de l'apéritif, ni du brouhaha amplifié par la bonne humeur des auteurs régionaux, réunis autour d'un bon verre de vin le temps d’un déjeuner printanier. Tous les ingrédients étaient réunis pour vivre un moment très convivial.
La cerise sur le gâteau était le programme : "Contes et musiques à la carte". La fête avait commencé quelques jours plus tôt, dans les écoles. Nous étions entourés d'enfants heureux de montrer à leurs parents les beaux dessins faits en classe et affichés sur un panneau au fond de la salle de dédicaces. En face, des parents émus et attentifs à leurs chers petits. Une illustratrice et un illustrateur dédicaçaient les nombreux livres achetés, d'un dessin souhaité par chaque petite frimousse rougissante mais déterminée :
"Moi je veux une princesse", "moi je veux un clown", "moi je veux des fleurs" ...
Et grâce à chaque vœu formulé, on pouvait aisément deviner les attentes de l’enfant, ce qui le faisait rêver, ce qui animait ses yeux d’une brillance particulière. Les mamans n’étaient pas en reste, on sentait qu’elles retombaient en enfance, peut-être une enfance différente, pas aussi facile. On veut toujours offrir plus à sa progéniture. On imaginait aisément les images qui défilaient dans leur regard, le temps d’un rêve qu’elles voulaient rattraper et c’était toujours elles qui gardaient le livre bien serré sous le bras en repartant.
Ce n'est pas plus compliqué que ça. Le bonheur dans sa plus simple expression.
Ce qui m’a le plus touchée : une institutrice est restée un bon moment à bavarder avec moi (ne cherchez pas qui était la plus bavarde des deux, lorsque je parle de mes livres je suis intarissable). Elle a saisi mon roman autobiographique « Retourne de là où tu viens », qui parle de la magie et hélas des dérives d’Internet, en a lu quelques passages et les yeux humides, m’a raconté, encore toute retournée, le suicide d’un garçon de sa classe à cause d’Internet. Elle a acheté le livre pour en discuter avec ses élèves, - je suis persuadée que cela va leur faire du bien, m’a-t-elle dit -.
Des parents aimants, des instituteurs préoccupés par le salut de leurs élèves et des auteurs heureux de s’être déplacés pour communiquer, c'était hier à Gréasque.
Merci à l’organisatrice et aux bénévoles, toujours aussi souriantes et efficaces.
Une bien belle journée de printemps !
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Un peu de douceur ...
29/03/2012 11:04
Écrire un roman pour la jeunesse est un véritable défi que j’avais envie de me lancer depuis le début de mon aventure littéraire.
Je ne savais pas comment raconter, que raconter, et surtout je ne voulais pas raconter une histoire fantastique - tous les auteurs pour enfants le font déjà si bien - ni une histoire de cap et d’épée, de dragons, de maisons hantées, de sorcières et de je ne sais quoi encore. J’ai laissé l’idée mûrir sereinement.
Après l’écriture d’un recueil de nouvelles « Entrez dans la danse », d’un roman autobiographique « Retourne de là où tu viens » et d’une saga romanesque « Un soir d’été en Sardaigne », j’ai eu le sentiment d’avoir, momentanément, fait le tour de mes sujets littéraires de prédilection. Je me suis jetée à l’eau sans savoir nager, juste avec mon envie de « donner envie » aux enfants de me lire.
Et cette envie, je l’ai patinée au fil du temps en lisant de nombreuses publications pour enfants, en me documentant sur certains sites pédagogiques. J’ai également, au cours de dédicaces, interrogé bon nombre d’enfants pour connaître leur préférence de lecture. J’ai vu dans leurs yeux briller une attente interrogative.
J’ai beaucoup réfléchi. Je ne voulais pas heurter leur sensibilité. J’avais plutôt la ferme intention de leur offrir du rêve.
Il me paraissait très difficile d’apprécier avec justesse la limite entre le rêve qu’on déguste comme un sucre d’orge et le rêve guimauve qui appauvrit l’esprit.
Mais en même temps, y a-t-il une limite séparative ? Si oui, elle est infime et j'ai tenté par tous les moyens de ne pas tomber dans le piège de la facilité.
Aussi, j’ai fait chuter toutes les barrières pour ne laisser à chaque enfant que ses propres valeurs de jugement. Je me suis attachée à ce que les miennes soient des valeurs humaines.
J’ai tenu à situer mon histoire dans le Var, aux Tourrettes. Je m’y suis tout de suite sentie bien accueillie à l’occasion d’une fête du livre. J’ai débuté là mes toutes premières dédicaces. C’est un village authentiquement généreux.
Je me souviens du couple qui est venu faire déguster aux auteurs son vin d’orange à l’heure de l’apéritif, ont suivi les petits farcis cuisinés maison. Le café, les gâteaux aux amandes pour clôturer un déjeuner royal.
Pour l’envol de mon histoire, j’ai voulu restituer cette joie de vivre avec la bienveillance des deux tours du château et de Gustave.
Y suis-je arrivée ? J’attends votre verdict.
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MERCI !
27/03/2012 15:51
L'information que je viens d'entendre me donne la nausée.
Voilà un père qui a abandonné son fils à l'âge de six ans.
Voilà un père qui n'a pas levé le petit doigt lorsque ce même fils a fait de la prison sans parler de ses quinze condamnations.
Voilà un père qui a continué paisiblement sa vie, loin d'ici, laissant sa femme se débrouiller seule pour arriver au résultat qu'on connait ! Une tuerie de sang froid perpétrée par un malfrat déshumanisé.
Et voilà ce même père aujourd'hui qui veut porter plainte contre la France ! On a tué son fils. On aurait dû l'endormir. Mais il a raison, on aurait aussi dû lui chanter une berceuse !
Monsieur le père, si vous avez un sursaut de dignité et encore de l'énergie, dépensez-la pour votre autre fils "présumé coupable" avant qu'il ne soit trop tard. Il est vivant lui ! Peut-être a-t-il besoin de vous, non ?
Et si on avait arrêté la bête humaine avant qu'elle n'ait réalisé sa forfaiture "dégueulasse", que n'aurait-on dit contre la France ! Contre le délit de faciès ! Contre ces Policiers qui s'en prennent toujours aux mêmes !On croit rêver ! je ne peux en écrire plus, les bras m'en tombent ! Je m'étrangle !
Merci messieurs les Policiers, Merci aux services de renseignements, Merci messieurs du GIGN, Merci Merci Merci pour avoir risqué vos vies. Merci d'avoir réussi à limiter les dégâts dans un laps de temps, somme toute, très court.
Paix à leur âme pour nos pauvres victimes et qu'on laisse la France tranquille !
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