|
[ cinéma ] [ peinture ] [ littérature ] [ polar ] [ poésie ] [ roman jeunesse ] [ critiques ] [ mes humeurs ] [ Zinzolin ]
|
|
|
|
La gentillesse
13/11/2012 21:42
Aujourd'hui c'est la journée de la gentillesse. Par principe, je déteste qu'on me dicte ce que je dois fêter, à quel moment, au nom de je ne sais quelle lubie ! Pour une fois, je vais faire une exception et vous saluer, vous tous qui avez la gentillesse de venir me rendre visite sur mon blog régulièrement, qui me postez des commentaires gentils. MERCI de votre gentillesse amicale.
| |
|
|
|
|
|
|
|
MERCI !
10/11/2012 21:44
Aujourd'hui journée pluvieuse. Météo en vigilance orange. Journée dédicaces au Cultura d'Avignon. J'y allais à reculons. Pas de chance me disais-je. Il a fait beau hier, il fera beau demain et aujourd'hui il pleut ! J'étais certaine que les gens allaient rester calfeutrés chez eux. Que nenni ! Aussi, tôt ce matin, bon gré malgré, nous avons pris la route d'Avignon (200 kilomètres sous une pluie fine). Je précise "nous" car mon fan - amoureux - époux me conduisait en me rassurant. "t'inquiète pas, comme d'habitude tout ira bien" Et il a eu raison ! Comme d'habitude ! il me connait si bien ! Quel accueil ! Quelle gentillesse et quel professionnalisme ! L'équipe de Cultura, sourire aux lèvres comme unique arme, venait me voir constamment pour s'assurer que je ne manquais de rien. Non ! puisque Amis Lecteurs, vous vous êtes déplacés nombreux pour acheter des livres. Quel enthousiasme ! Mieux je dirais quel engouement pour les livres ! Dans l'antre de Cultura ils cohabitent par milliers. Le livre vit et vivra encore longtemps car il fait vibrer les inconditionnels et c'est heureux ! Toutes ces petites filles qui m'écoutaient les yeux grand ouverts d'admiration.Un jeune garçon, Romain, m'a "interviewée". Il voulait savoir si c'était bien moi sur la couverture de "Gustave", si c'était bien moi qui avais écrit mes trois livres, comment je trouvais mes idées et alors lorsqu'il a découvert les quelques peintures intérieures, j'ai vraiment su que j'avais réussi mon examen de passage ! Sa maman qui observait sans rien dire était encore plus émue que moi, de voir son "petit" garçon se comporter en petit homme. Un futur écrivain à n'en pas douter ! Un moment magique pour lui et moi à n'en pas douter. Lors de la dédicace, il m'a donné son prénom a regardé sa maman et Corentin ? Corentin c'est son jumeau et il a tenu à ce que "Gustave" soit dédicacé à tous les deux. Maman Karine m'a demandé d'emprunter "Retourne de là où tu viens" pour en lire quelques pages un peu en retrait. Son verdict fut sans appel puisqu'elle est revenue les yeux emplis d'émotion, "allez faites-moi une belle dédicace". Karine et Romain vous avez illuminé ma journée. Je ne pourrais plus jamais écrire sans avoir une pensée pour vous deux. Tant qu'il y aura des "Cultura" pour permettre cette étincelle de bonheur, tant que les lecteurs seront au rendez-vous, alors il faut s'atteler à la tâche et ne pas faillir. Pour la première fois "Retourne de là où tu viens" a explosé le compteur des ventes. Je n'ai pas pu finir ma journée de dédicaces avec ce livre. "Gustave" a pris le relais ! Ce qui m'a touchée le plus, c'est l'au revoir chaleureux de l'équipe de Cultura. J'avais l'impression de faire partie de la famille. La fatigue des huit heures de dédicaces s'est évaporée devant ce déploiement de "respect pour l'auteure". Ce qui nous fait parfois défaut quand on n'est pas "connu". MERCI ! MERCI ! MERCI ! Sur le chemin du retour, les trombes d'eau qui déferlaient sur la voiture, les essuie glaces qui n'arrivaient pas à assurer le rythme par la violence du vent, l'angoisse qui montait quand la furie du temps obstruait toute visibilité n'ont pas réussi à dissiper l'euphorie qui m'habitait grâce à cette belle journée !
| |
|
|
|
|
|
|
|
07/11/2012 18:49
Une fois n'est pas coutume. Je vais laisser parler une lectrice qui m'a envoyé un joli commentaire sur "Gustave".
" Le lieu de cette rencontre entre enfance et vieillesse est un simple banc dans un village provençal ; le principal témoin est Gustave qui a suivi tout le chemin de vie du vieil homme. Grâce à sa mémoire infaillible, Gustave aide Pépé Charles à démêler la trace de ses souvenirs pour un petit garçon curieux. A travers des descriptions justes et précises, des émotions oscillant entre émerveillement et souffrance, l'auteure nous prouve que le coeur n'a pas d'âge. On pourrait attribuer à ce grand-père loquace ces quelques vers de Victor Hugo (L'art d'être grand-père): "Les arbres ont cela de profond qu'ils vous montrent Que l'Eden seul est vrai, que les coeurs s'y rencontrent ... Je n'ai point d'autre affaire ici-bas que d'aimer." Un grand merci, Annette, pour cette histoire émouvante."
Cette lectrice, Dominique Abel, est une auteure, dotée d'une grande sensibilité. C'est mon amie. Je sais surtout qu'elle est sincère, ce qui est très rare dans notre milieu.
Merci Dominique.
| |
|
|
|
|
|
|
|
Un ange au ciel
05/11/2012 12:54
Samedi toute la journée, j'ai vécu une journée festive au Cultura de La Valentine à Marseille. Une musique de fond "Petit papa Noël", des gens souriants qui m'écoutaient et qui soudain se décidaient à offrir tel de mes livres pour "Maguy" par exemple. Noël restera toujours une période magique pour tous, malgré la morosité ambiante, les difficultés financières, la crise et autres considérations... Déjà les paquets cadeau, les exclamations des enfants "Oh Papa Noël", "papa tu m'achètes un calendrier", les sourires émus des grands-parents qui étaient là pour la bonne cause ! J'ai remarqué que les petites filles s'adressent en général à leur papa et les garçons à leur maman. Logique non ? C'est beau une belle famille unie ! Cela existe encore et rassure ! Noël magique ! Honnêtement j'ai dédicacé un peu moins que d'habitude, la crise aidant, mais l'accueil fut tout aussi chaleureux et expressif !
Dimanche, superbe réception au quatrième Salon du Livre de Pierrefeu-du-Var. Le temps était à la petite pluie, un brin tristounet. Il présageait de ce qui allait suivre. Accueil délicieux, café et viennoiseries offerts par des bénévoles revêtues du costume traditionnel. Une bouteille d'eau et une bouteille de vin rosé cuvée spéciale auteurs 2012 ainsi que quelques bonbons, trônaient sur nos tables habillées de jolies nappes colorées. Des chevalets annonçaient le nom de l'auteur. Jusque là un sans faute. Sauf que nous étions trop nombreux. Je veux dire en nombre d'auteurs. Je rejoins Denise Biondo de Provence Poésie qui sur son blog regrettait cette surcharge d'auteurs pour un nombre de visiteurs assez moyen somme toute. Peu importe, les retrouvailles entre auteurs comme à chaque fois sont chaleureuses. Les embrassades, les sourires, les amitiés se consolident. Et pourtant il manquait un auteur aimé de tous, un boute-en-train, un poète confirmé, un romancier, un chansonnier, un homme généreux qui m'a tout appris des salons. Il m'encourageait lorsque parfois je doutais. Henry ARPURT, escorté de mille oiseaux qu'il aimait tant, s'est envolé tout là-haut. Son écharpe rouge, sa gouaille, ses "coups de gueule" m'ont manqué. Lorsque je dédicaçais, j'avais l'impression que son souffle me dictait les mots que j'écrivais. Il aimait tant cela ! Henry sans toi rien n'est plus pareil. J'ai quitté le salon un peu avant le vin d'honneur de clôture. Le coeur n'y était pas.
| |
|
|
|
|
|
|
|
Une belle amitié !
01/11/2012 18:44
En me levant ce matin, ma première pensée fut de me dire : c’est aujourd’hui ! Je vais rencontrer Éric ! Comment allait-il me trouver ? Comment allais-je le trouver ? Et si nous n'avions rien à nous dire après les quelques présentations d'usage ? Heureusement il fait beau. Ce qui n’était pas le cas de ces jours derniers. Un immense ciel limpide calma mes appréhensions. Le restaurant, notre point de rencontre, est face à la mer. Le cadre enchanteur de Saint Raphaël ne pourrait que faciliter les présentations. Le soleil me lançait des clins d’œil pour me dire que tout irait bien. La grande bleue me faisait miroiter mille et une promesses. À n’en pas douter une belle amitié prenait son envol.
Nos quelques échanges téléphoniques, notre amitié naissante via le web allaient changer de statut. Du virtuel nous passions à la réalité. Internet et sa magie !
De vilaines interrogations vinrent semer le trouble dans mon état euphorique. Toujours les doutes, la peur d’être trahie ! Et s’il ne venait pas, ayant oublié notre RDV ? Pourquoi moi ? Une parfaite auteure inconnue !
C'était mal connaître Éric ! Ponctuel, jovial, prévenant. Comme si je voulais gagner du temps, je lui ai demandé de se présenter, (il avait de l'avance sur moi puisqu'il avait chroniqué avec beaucoup de talent mon roman autobiographique). Il s’est présenté en toute simplicité. J'ai découvert en cet homme la France que j'aime. Un homme d'esprit et de générosité puisqu'il va vers les autres. Nous nous sommes trouvés de nombreux points communs. Comment pouvait-il en être autrement ? Je reconnais que j'ai monopolisé la conversation, mais Éric a un tel sens de l'écoute que j’en ai oublié les recommandations que je m’étais faites toute la matinée : « il faut que tu laisses Éric s’exprimer». J’en oubliais de manger, de me taire. Pardon Éric, je n’ai pas su !
Promis, juré, la prochaine rencontre, qui je l’espère aura lieu sans trop tarder, nos conjoints seront là pour ME rappeler à l’ordre.
J’ai oublié la plus élémentaire des politesses, vous présenter Éric. Éric est l’un des chroniqueurs du blog culture « les 8 plumes » de l’Express.fr. Courez vite lire ses fines critiques littéraires, elles valent le détour. En tout cas moi je ne m’en lasse pas. Il faut saluer également les 7 autres plumes. C’est vraiment une belle équipe d’amis.
Amitié quand tu nous tiens !
| |
|
|
|
|