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Entrez dans ma danse

VIP-Blog de ninanet
  • 950 articles publiés
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  • Créé le : 10/08/2010 10:49
    Modifié : 17/07/2025 08:36

    Fille (70 ans)
    Origine : saint raphaël
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    [ cinéma ] [ peinture ] [ littérature ] [ polar ] [ poésie ] [ roman jeunesse ] [ critiques ] [ mes humeurs ] [ Zinzolin ]

    Mardi gras

    13/02/2013 21:51

    Mardi gras


    Cet après-midi j'ai enfin lâché mon écran, mes livres, mes plumes et pinceaux pour sortir prendre l'air. Il faisait très beau et je n'avais pas mis le nez dehors depuis une semaine.

    Quelle belle idée ai-je eue là ! C'était mardi gras à Saint Raphaël. Sur la grande Place Coullet, tous les enfants  déguisés paradaient suivis de quelques chars, quelques équilibristes, le tout très coloré pour une ambiance très décontractée. Petits et grands se déhanchaient au son de la musique "c'est bon pour le moral". Oui c'est bon pour le moral, d'oublier l'espace de mardi gras tous les travers de notre monde moderne. Une petite fête toute simple qui m'a mise en joie ! "elle est pas belle la vie"?

    Et que la fête continue !








    Un parfum de bonheur

    10/02/2013 16:11

    Un parfum de bonheur


    « Être créatif est un moyen de donner sens à sa vie » Irvin Yalom

    Extrait de : « Le problème Spinoza ».

     

    - Je ne connaissais pas cet auteur, Irvin Yalom. Je ne connaissais pas grand chose non plus de Spinoza.

    - Le premier est un psychothérapeute. Le second, un philosophe au destin solitaire qui inventa une éthique de la joie.

    - Le premier est connu mondialement pour ses œuvres philosophiques et littéraires, et le second fut excommunié pour sa liberté de penser. Il dérangeait !

    - Ce gros pavé de près de sept cents pages m’a appris plus de choses que tous les livres lus depuis mon plus jeune âge jusqu’à aujourd’hui.

    - Ce livre pose des questions sur la Bible, sur tous ces « dictateurs de la pensée » qui trichent, mentent pour mieux nous asservir.

    - L’action narrative se passe tantôt en avril 1656 pour Spinoza, tantôt en mai 1910 pour Rosenberg, le cerveau et le bras droit d’Hitler.

    - Spinoza voulait libérer l’homme des croyances religieuses infondées et troublantes. Il désirait une religion juste et libérée de toute oppression.

    - Rozenberg voulait anéantir le peuple juif, occultant sa propre judaïcité, sûr de son bienfondé pour libérer sa mère patrie l’Allemagne. Pire nazi que « le plus doux des nazis » - euphémisme !

    - Nous sommes en 2013 et encore de nos jours des fondamentalistes, des intégristes de toutes religions, des terroristes, appelons-les comme on veut, essayent d’asservir le petit peuple. Les viols, les membres coupés, les lavages de cerveau et la terreur distillée en grand format, en pleine rue et quotidiennement, leur servent de machine de guerre.

     

    Je commence ce jour, toujours du même auteur : « La méthode Schopenhauer ».

    Où comment un psychologue, à la veille de sa mort annoncée par une maladie irréversible, se revisite en essayant de comprendre son plus grand échec de psychothérapeute.

     

    Pour les amoureux de la philosophie, pour ceux qui, comme moi, n’ont jamais eu la chance de fréquenter les bancs des amphithéâtres pour étudier les philosophes, voici un auteur qui aborde les sujets de la VIE et les décortique avec une décontraction et une justesse profonde.

     

    Les livres d'Irvin Yalom se lisent comme des romans … la philosophie en prime ! Aux néophytes comme moi, je vous le conseille.

     

     

     

     

     

     








    Un livre ou rien pour la Saint Valentin

    07/02/2013 17:33

    Un livre ou rien pour la Saint Valentin


    Dans une semaine, la Saint Valentin. Déjà des publicités, des slogans, des images de couples heureux s’offrant des voyages, des diners, des promesses … fleurissent aux quatre coins des rues sur affiches grand format, s’affichent sur les écrans des téléviseurs, chantent sur les ondes des radios. L’Amour en scène …

    Je ferme les yeux et me revient en mémoire la première fois qu’un amoureux m’a fêté la Saint Valentin. J’étais très jeune, candide et j’avais des rêves plein la tête. Et cela n'a jamais changé, enfin presque !

    Ce soir-là il est arrivé un peu en retard. C’était une époque où nos horaires étaient bien réguliers – pas de voiture, donc pas d’embouteillage -, où les habitudes commençaient tout juste à s’installer, où ma naïveté m’ôtait tout sentiment de jalousie. Je me disais « Il est en retard car il a sans doute raté un métro. Il est en retard à cause d’un client de dernière minute ». Pas même une pensée inquiète ne m’effleura l’esprit. De surcroit, optimiste de nature, je me suis dit « tant mieux, je pourrai préparer une jolie table ».

    Pas pour la Saint Valentin. La Saint Valentin, je n’y songeais même pas. Pourquoi faire ? Nous étions de jeunes amoureux, habitions un petit vingt mètres carrés sinistre, dans un abri de jardin transformé en habitation, sans chauffage. Pas un sou en poche.  Fauchés comme les blés … faute de « blé ou d’artiche » !

    Non ! Pas pour la Saint Valentin mais pour le plaisir des yeux. Le cœur chaud et la tête dans les nuages suffisaient à entretenir la flamme ; ainsi même une simple omelette prenait des allures de fêtes. J’aime encore de nos jours mettre la table avec application.

    Il arriva avec un air très bizarre. Ses yeux, deux étoiles d’Amour. Dans le dos, ses deux mains tentaient de cacher un petit paquet plat qu’il déposa triomphalement dans mon assiette.  Une chose colorée. D’abord surprise, puis curieuse, rieuse, heureuse, je défis le paquet cadeau de la chose colorée et je découvris avec une émotion indicible un livre. LE livre. La dernière parution de l’auteur que j’aimais. Tout de suite je passai du bonheur sublime au plus grand désarroi. « Tu n’aurais pas dû, il reste encore une semaine avant la paye, comment on va faire » ?

    Pour toute réponse, une bise appuyée sur LE livre et une déclaration tonitruante : « je l’ai acheté avec mon argent de poche ». Devant mes yeux ébahis il ajouta : "un client à qui j’ai rendu un service m’a donné un pourboire pour aller boire un coup. Voilà j’ai bu chez le libraire, pour toi ». Nous étions si jeunes ! C’était il y a quarante huit ans.

    L'amoureux est toujours mon homme, toujours à l’affût de mes moindres désirs.

    Un tout petit cadeau pour une longue vie d’Amour.

     

     








    L'abîme

    02/02/2013 11:04

    L'abîme


    "Le fou et l'écrivain sont des hommes qui voient un abîme et, y tombent"  - Honoré de Balzac

     

    Voici ma dernière peinture, ma création du jour :

    Enfin du jour, plutôt de nombreuses séances en atelier de peinture, durant lesquelles je me laissais taquiner :

    « Encore ton minou ? Ce n’est pas fini ? Est-ce que minou va manger le petit poisson ? Tes fleurs sont trop ceci, trop cela » …

    Ah ! Comme il est aisé de se moquer, même avec tendresse. Tout comme mon minou, je faisais le gros dos.

    - Et moi d’ajouter, de retirer, de compléter, une fleur par ci, une ombre par là, comme si j’avais besoin d’exprimer un certain regard à travers les courbes, les angles, les dégradés de couleurs.

    - Et moi de transformer en moins bien, aux dires de l’animatrice, le tableau comme je le voulais dans ma tête. Moins bien peut-être ? Certes ! Mais pour qui ? Pour moi, impossible de faire autrement ! Je m’y accrochais comme si à chaque fois il me délivrait un nouveau message.

    À y réfléchir, n’est-ce pas ainsi que nous menons notre vie ? Par petites touches n’ajoutons-nous pas ce qui pourrait l’améliorer ? Ne faisons-nous pas des erreurs par des réactions irraisonnées, croyant bien faire ? Et ces erreurs ne nous permettent-elles pas de réagir pour mieux nous diriger, même dans l'obscurité ? Parce que tout tunnel, si long soit-il, a sa sortie,  la lumière éblouissante lui volera la vedette.

    Et finalement en y regardant de plus près, ce tableau est la mappemonde de ma vie.

     

    L’abîme … mon cerveau … ma plume et mes pinceaux …

     

     

     

     








    Alceste à bicyclette

    30/01/2013 22:43



    La suite de mon roman "Gustave" est à la relecture. Avant d'entamer les illustrations intérieures, cet après-midi j'ai fait un grand break. Séance de cinéma en amoureux.

    Repos bien mérité pour plonger dans le film "Alceste à bicyclette" qui nous a transportés dans le monde de Molière "le misanthrope". Molière n'a pas pris une ride.

    Deux acteurs magnifiques : Fabrice Luchini et Lambert Wilson. Je trouve que Lambert Wilson a un peu volé la vedette à Fabrice Luchini (mon chouchou). Mais peu importe. Ils sont très bons tous les deux. L'Île de Ré à l'honneur, ses vieilles maisons, ses dédales de rues étroites, son bout de mer tantôt calme tantôt en furie, son micro climat, plutôt pluvieux tout de même. Et le vélo qui prend une jolie place entre les auteurs avec un clin d'oeil pour Yves Montand qui y va de son couplet "à bicyclette-te".

    Un pur bonheur de voir et d'entendre ces deux monstres qui déclament des vers en rimes et en alexandrins. Le ton est juste, les sentiments exaltés. L'amitié bafouée.

    Aujourd'hui on ne prend même plus la peine d'articuler, on slam sur un ton monocorde, on monologue, on codifie (les mails) en défigurant les mots.

    En bref j'ai passé un pur moment de bonheur et j'ai décidé de relire Molière.








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