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Suite "un moment d'émotion"
12/12/2020 10:39
Bonjour. Suite à ma publication "Un moment d'émotion", mon fidèle ami Gilles, Ami-Lecteur de la première heure et toujours fidèle, rarement avare de mots gentils... :
"On peut dire que vous avez réussi votre "reconversion" (même si était venu le temps de la retraite). Il y en qui occupent ce temps de "l'après " en donnant des conférences; d'autres à passer de bons moments entre potes à jouer à la pétanque ... Vous, @Annette, vous avez entrepris de laisser libre cours à votre talent en laissant sortir ces mots qui bouillonnaient en vous, pour la satisfaction des petits et des grands, et d'aller à la rencontre de vos lectrices et lecteurs... Et c'est beau ! "
En cette période troublée où les doutes m'assaillent, MERCI Gilles.
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Un moment d'émotion
12/12/2020 10:35
Bonjour. Partage d’un moment d'émotion.
" Les paroles s’envolent, les écrits restent " …
En recherchant un article écrit sur mon blog il y a longtemps, j’ai retrouvé cet article publié sur le coup de l’émotion.
« Cela va faire bientôt trois ans que j’ai débuté ce blog, ninanet.vip-blog.com , trois ans que j’écris et publie, trois ans que de femme d’affaires à la retraite, je me suis peu à peu transformée en artiste.
Si, il y a trois ans on m’avait prédit cela, j’aurais éclaté de rire. Ben voyons ! Pourquoi pas mannequin, chanteuse ou danseuse, tant qu’on y est !
Oui pourquoi pas ? Mais non ! Depuis toute petite les mots avaient des racines en moi qui me reliaient à la Vie et la Vie aux Étoiles et les Étoiles à mon Ange.
Très vite j’ai apprécié la magie de la lecture, de la poésie, où la moindre rime, le moindre quatrain m’entraînaient dans une rêverie plus ou moins douloureuse.
Puis la douleur changea de camp. L’Autre Moi, l’Autre l’Ingérable reprit le relai. Elle ne savait plus retenir le flot de sentiments, de souvenirs, d’émotions qui débordaient jusqu’à la noyer dans un ailleurs très proche. Si loin et si proche ! Si doux et si amer !
La plus belle surprise est venue des Autres. Avec leurs mots ils ont atteint mon Moi profond dans une sorte de vase communicant, de reflets dans un miroir.
La meilleure preuve, ce témoignage arrivé ce matin.
Durant ces trois années d’écriture sur mon blog, en parallèle avec mes livres, j’ai rencontré l’Amitié, la Gentillesse, la Sincérité, le Respect. Denrées rares de nos jours et pourtant quand elles sont là, quand elles s’installent dans nos cœurs, ces denrées nous habillent d’étoiles brillantes.
Aussi ce matin Arlette, blogueuse a publié sur son blog un article sur mon roman « Lettre à pépé Charles ».
« Aussitôt acheté, aussitôt reçu, aussitôt lu. À travers ses mots, j’ai découvert le partage de nos émotions »… J'ai pris le livre croyant lire quelques pages mais je l'ai dévoré d'une seule traite ! J'étais complètement prise par cette belle histoire et j'avais perdu toutes notions de l'heure.
Une histoire prenante, des héros attachants, du suspense.....et lorsque j'ai lu la dernière phrase :
"Papa ! voilà papa ! Maman c'est sa voiture" deux larmes sont tombées sur la page. Je dis donc "MERCI Annette" pour ce moment de plaisir....
et je voudrais citer cette phrase pour mes petits fils et qui m'a touchée particulièrement :
Un grand père c'est un monument qui mérite qu'on s'y abrite. C'est solide comme du roc. ça bâtit les rêves des petits enfants. Ces rêves eux ne tombent jamais en ruines. On les garde toujours au fond de soi.
Merci ARLETTE. Si vous me lisez vous vous reconnaitrez bien sûr. Nous nous sommes un peu perdues de vue, mais je vous lis quelquefois.
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Lire pour le plaisir
15/10/2020 22:18
Lire ce n’est pas du temps perdu mais du bonheur assuré !
Bonjour mes amies, amis, lectrices et lecteurs.
Pas de confinement franc et direct, un couvre-feu. Je déteste ce mot mais on fera avec ! Quelques consignes de bon sens qu’on nous rabâche depuis des mois, des professionnels de la santé qui se contredisent et s’invectivent sur tous les plateaux télé à ne plus rien y comprendre, un traçage qui n’est pas un échec mais qui n’est pas un succès (comprenne qui peut)… Je suis perplexe car il avait l’air très à l’aise notre papa Manu, souriant même ! De quoi nous plaignons-nous ? Nous allons y arriver nous dit-il d’un air convaincu. Convaincu ? Convaincant ça c’est moins sûr. Ok !
Alors je vais prêcher pour ma paroisse : si on ne peut pas aller au restaurant, ni au bar, ni au théâtre, ni au cinéma ou dans des créneaux horaires pas forcément compatibles avec nos vies privées, faites comme moi lisez ! La lecture ça a du bon dans ces moments un peu flous. Et tant qu’à faire lisez-moi. Je vous le demande avec sourire et passion. Des plus petits aux plus grands laissez-vous emporter par la magie des mots, la truculence des dialogues, l’émotion d’histoires de Vie.
Pour en savoir un peu plus, mon site http://a5editions.fr - Envoi sous 48h, dédicacé, marque page et frais de port gratuit. Paiement sécurisé Paypal ou par chèque.
Un grand merci !
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Lire pour le plaisir.
18/09/2020 17:19
« Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois » Pierre Dumayet
Vous aimez les livres ? Vous aimez rêver, rire ou pleurer d'émotion avec un bon livre ? Vous voulez faire plaisir à vos enfants en leur offrant des livres écrits juste pour eux ? Alors faites-nous le plaisir de venir nous voir au Salon du Livre à l'Hyper U aux Arcs, samedi 19/9/20 de 9h à 18h. Remercions toute l'équipe de libraires de l'Hyper U car ils aiment les auteurs et nous invitent chez eux. Rien ne vaut le contact direct et par ces temps troublés, chers lecteurs vous nous avez manqués. Alors nous espérons que nous aurons le plus grand plaisir de vous présenter nos écrits (ceux que vous connaissez déjà et les nouveaux). Nous vous réserverons nos meilleures dédicaces dictées par notre passion. Un grand merci par avance.
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"Où bat le coeur du monde"
13/09/2020 19:47
« Sa musique décrivait un coin du ciel, une façade éclaboussée de lumière, invisibles sans jazz. Il jouait et la joie se réveillait d’un rien et de partout ». Philippe Hayat
Je n’ai pas pour habitude, ni de chroniquer des livres ni de relire deux fois le même livre.
Alors que se passe-t-il ? Et pourquoi ?
Étant auteure moi-même, je ne pense pas être la mieux placée pour vanter ou décrier un ouvrage littéraire. Je ne sais que trop le temps, l’angoisse, la solitude pour écrire un roman. L’ego aussi… Et je ne m’autorise pas la critique bonne ou mauvaise.
Mais voilà de toute cette saison « maudite » de la Covid, je n’ai pas beaucoup pris l’air, pas envie et écrire ? Pas envie ! Alors que me restait-il ? La lecture ! L’évasion dans la lecture est mon arme avérée pour mettre de l’ordre dans mes idées. Rêver, respirer, vibrer dans les pas d’un auteur m’aide à avancer. À voir clair dans ce que l’humanité peut m’apporter. Et ce roman est humain avant tout !
J’ai donc beaucoup lu. De bons et de moins bons livres. Et puis, je ne sais plus par quel hasard j’ai eu entre les mains LE livre qui m’a donné envie de le relire une deuxième fois, pas tout de suite mais quelques mois plus tard. Je devine, vous vous impatientez. De quel livre parle-t-elle ? J’y arrive : Philippe Hayat « Où bat le cœur du monde ».
En 1935 à Tunis, un petit garçon, Darius, est frappé de mutisme suite à un événement tragique ; un pogrom où son père, parce que juif, est battu à mort et sa librairie saccagée et brûlée ! Le père disparu, cet enfant muet et boiteux, blessé lors du pogrom, doit survivre avec sa mère Stella. Il n’aime pas l’école. On se moque de lui, mais il aura toujours la chance (dans son grand malheur) de rencontrer la bonne personne au bon moment. Un jour, Stella lui demande de l’accompagner pour l’aider à tenir le vestiaire d’un théâtre. Pendant l’entracte, il entend de la musique, s’échappe guidé par les sons et là son destin bascule : « Qui parle ? se demandait-il (Darius). Plus fortes que les mots, ces notes avaient le pouvoir de lui tirer des larmes. Le musicien, l’instrument, qui parle ? Nulle tristesse pourtant mais Darius pleurait ».
La musique se révèle à lui, plus forte que son amour pour sa mère, plus forte que sa mutité. Des notes plus fortes que les mots. Au petit matin il part, abandonnant ses études pour le jazz. Il va tout connaître, la faim, le froid, la drogue, des musiciens qui l’initieront et Lou et Dinah... Pendant toutes ces années, Stella sa mère l’attendra avec tout le désespoir d’une mère qui n’a vécu que pour son fils. Je ne peux vous en dévoiler plus, je vous laisse découvrir la fin, très poignante.
La plume est alerte, concise, aussi légère qu’un air de musique faisant « battre le cœur du monde ».
Avec Darius, on visitera Tunis et ses faubourgs, les pogroms ; l’Amérique et ses générosités envers les jeunes artistes mais aussi ses débordements et le racisme.
Si vous aimez la musique des années 50/60, le jazz, le saxophone, Gershwin, Duke Ellington, Billie Holiday… alors laissez-vous porter.
Avec Darius, Max et Stella, Lou et Dinah, ces amoureux de la Vie, ces personnages haut en couleur, on est transporté au cœur du monde avec la musique qui rythme son tempo. Toutes les émotions sont réunies et pas de mièvreries. Aucune fausse note !
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