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Un petit message en passant...
07/06/2021 18:17
« On ne se libère pas d’une chose en l’évitant, mais en la traversant ». Cesare Pavese
Juin, tu files bon train… On t’attendait avec impatience… (comme le messie dirait ma mère) et te voilà déjà au début de ta seconde semaine. Tu vieillis juin. Prends garde ! Tu n’es même pas souriant. Au lever tous les matins, le ciel est gris, lourd et menaçant. Puis ça se lève, un pâle soleil pas digne d’un mois de juin dans le Sud. Puis les nuages reviennent avec quelques gouttes de pipi d’oiseau. Pauvre mois de juin déséquilibré, déstabilisé, désorienté. La faute à qui ? Oh des fautifs on en trouvera toujours. En attendant, pas de baignades, pas de séances de bronzage. On nous avait pourtant promis qu’avec l’ouverture des bars, des restaurants, on allait retrouver la joie de vivre… Que nenni ! Je sens la morosité ambiante toujours aussi prégnante ! Pire ! La semaine dernière je suis allée boire un café avec un ami auteur sur la si jolie Place Victor Hugo. Un petit marché provençal, de bonnes odeurs, de belles couleurs. Hélas la terrasse de café était encerclée de forains. Je passe sur la provenance de ces vilaines marchandises exposées… Quelle horreur !
Mon cher juin, tu dois te demander « mais où veut-elle en venir » ? Tu ne devines pas ? Alors je vais te le dire avec perte et fracas : je m’ennuie et comme je ne sais pas à qui le dire, alors pourquoi pas à toi ? Je m’ennuie de voir comment tournent les événements.
Moi la pacifique, l’optimiste, la joyeuse, la rigolote… eh bien je ne sais pas où va ce Monde. Tu le sais toi ? À force de m’interroger, de réfléchir, de relativiser, de fermer les yeux et de faire la sourde oreille, j’ai laissé l’ennui s’installer en moi. L’ennui nostalgique ?
Est-ce contagieux ? Ce matin sur les réseaux, que de nostalgie, de tristesse, de joutes verbales agressives et cela va sûrement durer jusqu’aux prochaines élections. Je suis fatiguée. L’ennui me gagne. Je sursaute. Quoi ? Moi ? Mais oui ! Moi aussi ! Non pas moi !!! Je veux rebondir, retrouver ma plume qui ces derniers mois grattait un peu dans le vide, l’âme en peine. Je vais prendre le large, ma plume va ramer dur, je vous le jure… En attendant prenez bien soin de vous. L’ennui rôde, fermez-lui la porte au nez !
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En juin soyons fous !
31/05/2021 16:20
« Juin ne te refuse rien » ! Mon dicton du jour.
Bonjour mes amies et amis. La liberté retrouvée en ce dernier week-end du mois de mai a réuni les familles. Les jardins ont résonné d’éclats de rire, de bruits de ballon, de chaises trainées sans ménagement, de bouchons de champagne qui ont rejoint les cimes des arbres et bien sûr l’alléchante odeur des viandes qui ont grillé sur des braises rougeoyantes. L’espace de quelques heures, on a oublié les mauvaises nouvelles fusant de toutes parts, télévisions et médias confondus. Certaines familles se sont disputées, ont régurgité de vieilles aigreurs, mais vite le nuage est passé et la bonne ambiance a repris sa place.
Il y a aussi la morsure de la solitude appréhendée par les personnes isolées. Le silence qui les prend aux tripes, les oreilles qui claquent de ne rien entendre, le cœur qui semble s’arrêter de battre, juste mis en pause par les questionnements qui viendront hanter leurs jours et leurs nuits, sans relâche. Les pourquoi, les comment. Les si et si… Mais le temps implacablement a fermé la porte de la résilience. Est tellement présente « l’absence » ! Les cœurs trahis, les cœurs oubliés, les cœurs abandonnés. Les raisons sont multiples. Les excuses aussi !
Nonobstant, il y a la furieuse envie de taper du pied. De rebondir. De se dire que tout n’est pas perdu, qu’il nous reste peut-être le meilleur de tous les futurs parce que le présent a retenu les leçons du passé. Alors, on ouvre en grand les fenêtres, on guette le moindre rayon de soleil, la constellation d’étoiles la nuit qui délivre des messages d’espoir. Au gré des promenades, l’on humera les fragrances du printemps qui explose, des oiseaux qui pépient par deux sur une branche de pommiers en fleurs. Le papillon qui d’un furtif battement d’ailes pose un léger baiser sur la rose épanouie. La nuit, le regard vers le ciel à la recherche d’une étoile lumineuse, on rêve à un futur constructeur, oubliant le passé réducteur. Happer l’étoile filante et vite faire un vœu. Parfois on se rend compte que ce vœu vient du plus profond de son « Moi » semblant éteint, mais prodigieusement régénéré.
Ainsi va le monde
De soupirs en sourires,
De désirs en plaisirs
De pensées vagabondes…
Temps du bonheur compté
Au retour déjà programmé
Aux rires, aux larmes en hoquet
Au passage d’une étoile bleutée.
Du mois de mai que subsistera-t-il ?
Juste un parfum de renouveau subtil.
L’été revêtira ses plus beaux atours
Pour offrir des brassées de beaux jours.
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La fête des mamans 2021
30/05/2021 20:53
« Dieu ne peut être partout, c’est pour ça qu’il a créé les mères ». Proverbe hindou
Le ciel n’est pas à la fête, encombré de nuages qu’un léger vent chahute lascivement.
Le temps n’est pas au diapason de la journée qui s’annonce heureuse puisque toutes les mamans vont être mises à l’honneur. Une journée par an c’est peu mais mettons les bouchées doubles.
Hier ma séance de dédicaces à Montauroux était joyeuse, euphorique. Les mamies, mamans et enfants étaient là, m’écoutaient, me souriaient et repartaient avec un plaisir évident un de mes romans sous le bras.
Pour en tirer la morale : très peu d’hommes achetaient des livres pour les mamans. Alors qu’il y a quelques années ce n’était pas le cas. Ils se laissaient séduire qui par un titre alléchant, qui par une quatrième de couverture révélatrice d’une histoire qui plairait à Madame… Je me souviens d’une année où un mari a téléphoné à sa femme « Allo ma chérie, il y a une auteure dans le magasin, tu veux que je t’offre un livre dédicacé ? »… Hélas pas en 2021… Année de tous les dangers !!!
À contrario, ces toutes jeunes femmes, ces femmes à la cinquantaine annoncée, ces femmes mamans et mamies étaient ravies d’être là, de bavarder. Certaines m’ont même fait dédicacer par anticipation pour la fête des papas. Pourquoi gâter son plaisir ?
J’ai une pensée toute particulière pour les mamans qui ne sont plus là et leurs enfants orphelins, pour les mamans qui sont dans la tourmente ou esseulées, pour les femmes qui n’ont pas eu d’enfants par choix ou pour des raisons de santé. Je partage vos chagrins.
Bonne journée à toutes et tous, n’oublions jamais que chaque jour compte.
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À offrir à toutes les mamans
19/05/2021 21:59
Bonsoir. Aujourd’hui 19 Mai, belle journée pour retrouver sa liberté "surveillée". La vie a repris sa respiration, ses odeurs, ses couleurs... Un bonheur ne venant pas tout seul, voici la chronique reçue de Alain Trémiseau, Éditeur/biographe à propos de mon recueil de Nouvelles et Poésies :
« Voulez-vous danser ? »
C’est un livre qu’on lit, de préférence à petites doses.
Comme une valse tendre dont on prend le temps d’écouter chaque note, de savourer chaque pas.
C’est une galerie de personnages à travers lesquels beaucoup sans doute se reconnaitront ou reconnaitront une connaissance, un souvenir.
Des personnages sans importance vivant un instant où tout se transforme.
Des femmes un peu étrange comme « cette pianiste russe » (j’ai beaucoup aimé) qui n’est pas plus pianiste que moi. Mais je n’en dirai pas davantage.
Ce sont des femmes se risquant sur une piste de danse comme on se risque dans la vie. Sans trop savoir où elle vous mènera.
Mais quelle importance puisqu’avec une jambe raide, un désir d’impossible chevillé au corps , ou en suivant une voix aigüe surgie de nulle part, nous avançons quand même au fil du destin qui nous appartient.
http://a5editions.fr. pour toute commande. Dédicace, marque page et envoi en port gratuit sous 48H. Paiement par virement ou chèque. La fête des mamans c'est dans une semaine. Merci pour toutes les mamans.
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Dédicace de mai 2021
18/05/2021 15:20
Une journée encore bien maussade ! Un dimanche de mai gris et triste !
Les arbres semblent figés dans un décor hivernal. Les nouvelles sont mauvaises.
Des enfants mis sur des chars par des monstres vont à la mort.
Des adultes crient et injurient un pays dont ils ne savent rien, dans leur (sic) pays qui n’y est pour rien ! Des policiers sont tués, des femmes aussi.
Des enfants tuent des enfants pour une chicanerie d’enfants.
2021 que nous avions espéré de meilleur goût est chaque jour un peu plus amer…
2021 qui aurait dû nous apporter la liberté, nous enfonce dans la haine.
À qui la faute ? Car faute il y a ! Ne nous leurrons pas.
Mon optimiste est rongé de tous bords. Grignoté par des actes inhumains.
Ai-je ma part de faute ? Fais-je ce qu’il faut pour redresser la barre ?
J’écris des romances, je donne de l’espoir, je crois à l’Amour, à l’Amitié.
Est-ce suffisant pour que mon Pays retrouve son Honneur, sa Place dans ce monde qui va à vau-l’eau ? Dans quelques jours, quelques mois ou dans un an, saurons-nous nous souvenir de toutes ces dérives ? Saurons-nous faire le bon choix ? Existe-t-il ce bon choix ?
Je m’étais promis de ne jamais tremper ma plume dans l’encre politicienne dont je ne maitrise pas grand chose. Et j’y viens tout doucement, comme dans un cauchemar sans fin glissant dans l’horreur des nouvelles médiatiques qui ne font qu’armer la violence.
Éteignons nos télévisions, écoutons de la musique (elle adoucit les mœurs), peignons de beaux paysages (pour s’évader), lisons un bon livre (ceux qui libèrent l’esprit et l’enrichissent), cuisinons des petits plats simples et savoureux (ceux qui ravissent nos palais et nous rendent fiers).
Et puis demain, mercredi 19 mai, date tant attendue : visitons les musées, allons au cinéma. Entrons dans les bars, buvons le verre de l’amitié, de l’espérance, du retour des jours heureux. Ces bars qui nous espèrent tant ! La survie pour eux et le plaisir pour nous. Sans oublier les restaurants, mettre les pieds sous la table, dévorer des yeux une belle carte, humer l’odeur des plats qui virevoltent avant d’atterrir devant nous ! Sortons de ce cercle vicieux d’annonces désastreuses, fausses ou vraies ! Plus personne ne sait !
Au risque de paraître bien naïve, je voudrais tellement retrouver ma bonne humeur. Vous aussi ? Alors, vous avez bien un hobby ? On y va, on se remue et on garde le moral !
J’ai écrit ce texte dimanche. J’essayais de me persuader que tout ne va pas si mal que ça. Et je l’ai gardé par devers moi. Indécise.
Ce matin, jour heureux pour moi car enfin quelques appels téléphoniques positifs ont rempli mon carnet de bal (dédicaces), j’ai eu envie de le partager.
Quand on a une partie à jouer, croire qu’on peut y arriver, c’est déjà gagner la moitié de la partie. La seconde avec un peu de chance et de la persévérance, on l’emporte.
Vous souhaitez qu’on en discute, que je vous présente mes héroïnes qui vous invitent à danser et apporteront joie et sérénité aux mamans, mes contes pour enfants, là encore les mamans seront ravies de les lire avec leurs petits ? Aussi je serais si heureuse de vous retrouver :
- samedi 22/5 de 9h30 à 18h à l’Espace Culturel du Centre Leclerc de Cogolin
- samedi 29/5 de 9h30 à 18h à l’Espace Culturel du Centre Leclerc de Montauroux.
Je vous annoncerai mes autres dates mois par mois jusqu’à fin août. Si vous ne pouvez pas venir à ma rencontre, mon site vous livrera les chroniques de mes romans et peut-être suscitera votre envie de gâter vos mamans ou pourquoi pas de vous gâter vous-mêmes : http://a5editions.fr - Dédicace, marque-page et frais de port sont offerts. Paiement chèque ou virement. Merci.
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