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Ôde à la Vie !
24/01/2020 17:26
Lorsque mon amie Claire m’a téléphoné pour aller au cinéma voir SOL, je n’ai pas tout de suite compris. Quoi ? Oui il nous faut absolument aller voir SOL me dit-elle. Dans ma tête je me disais Sole comme le poisson ? Comme le sol dur et froid ? Comme la note de musique et comme j’adore la musique. Pourquoi pas ? Va pour SOL !
Nous voilà assises dans une salle quasi vide, il est vrai qu’un jeudi A.M. à 15h, il ne peut y avoir foule. Qu’à cela ne tienne ! Une projection privée, sans bruit de popcorn qui grince dans les dents, ni de papiers de bonbons froissés. J’aime !
Le pitch : Le ton est tout de suite donné. Sur fond de musique de tango argentin. Une chanteuse de Tango argentin, SOL – diminutif de Solange - avoue à son ami/amant de trente ans, venue la chercher à l’aéroport, la cause de son retour de Buenos Aires : « Je veux faire la connaissance de mon petit-fils Jo ». Après, les circonstances de la rencontre entre la belle-fille, Éva et Jo l’enfant, l’enjeu principal, semblent cousues de fil blanc mais sur le moment on n’y pense pas. Sur le moment on se dit « Ce que femme veut, Dieu veut ». On est saisi par l’audace de SOL, ses mensonges, son sans-gêne, jusqu’au-boutiste ! Jusqu’où peut aller une femme déterminée à réparer ses erreurs après la mort de son fils à qui elle a tourné le dos ? Pire elle lui a imposé un choix « c’est moi ou elle (sa femme). Quelques années plus tard, son fils décède dans un accident de voiture. Comment vivre après un tel deuil ?
Je n’en dirai pas plus mais SOL (Chantal Lauby merveilleuse actrice) en grand-mère fantasque, facétieuse, pour essayer de s’attirer les bonnes grâces de son petit-fils qui ignore leur lien de parenté et Éva (Camille Chamoux bonne actrice également) en belle-fille, veuve inconsolable, rigide et mère étouffante, vont nous séduire, surprendre, émouvoir, nous faire rire et pleurer… dans cette histoire de VIE, de mort, d’égoïsme, d’amour et d’amitié. L’enfant d’abord craintif se lâche de plus en plus et va se laisser prendre, gâté par sa mère et ensuite par cette femme qui envahit leur existence. Il est touchant, attendrissant, joue comme un enfant de son âge dans une cour de récréation et c’est pour ça qu’on est sous le charme. Je suis certaine qu’il n’a rien compris au film. Et c’est fort heureusement… C’est une histoire de grands !!!
La fin du film est prévisible car dans la vie tout n’est pas noir et il suffit de vouloir pour entrevoir… les jours heureux. Là c’est la romancière qui parle et j’assume.
Si je devais résumer ce film en quelques mots : ce n'est pas un film drôle ; ce n'est pas un film triste. Il faut parfois passer par les rires ou parfois par les larmes pour comprendre la Vie et son pouvoir sur nous.
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La Tendresse
01/01/2020 12:24
« Il doit bien exister au monde quelque chose, un lieu qui ne soit pas un rapport de force avec autrui et soi-même. La tendresse peut-être » Gérard Philippe
C’est avec une infinie tendresse que je salue en ce jour nouveau tous les enfants qui m’ont apporté tant de joies et d’émotion. Ne dit-on pas que la vérité sort de la bouche des enfants ? Je repense à ces enfants rencontrés à Toulon, des enfants maltraités par la vie et qui m’ont serrée dans leurs bras avec tout l’amour enfoui en eux. À vous, tout particulièrement, je souhaite réussite et bonheur. Il ne passe pas une journée sans que vos sourires et espérances résonnent en moi.
Je salue avec beaucoup de tendresse et d’émotion toutes mes lectrices et tous mes lecteurs, celles et ceux qui m’ont manifesté leur plaisir de me lire, leur joie, leur découverte et m’ont fait confiance d’une publication après l’autre. Beaucoup ont partagé avec pudeur leurs soucis, leurs souffrances mais aussi leur force et leur courage. Nombre de ces lectrices et lecteurs sont entrés dans ma vie par la grande porte. Vous êtes ma richesse de multitude de Tendresses.
Une grande bouffée de Tendresse à mes amis qui m’ont envoyé des SMS et mails juste quelques heures avant la fin de l’année pour m’écrire avec leur cœur, leur bonheur de me lire… « À l’assaut du bonheur » était passé par là. Merci Éric, Francis, Évelyne, Simone, Annie et Maurice. Vous avez illuminé ma soirée de cette fin d’année.
Mes amis, je vous souhaite d’aimer à la folie, de vivre à cent à l’heure, de réaliser tous vos projets, de toujours apprendre de la Vie… et elle est riche d’enseignement.
Et pour finir quelques paroles de la chanson de Bourvil : La tendresse
« On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou…
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien…
Mais pas sans tendresse…
Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant…"
Amour, Tendresse et Liberté en cette nouvelle Année.
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Maîtresse-Nounou
30/12/2019 11:07
« Si tu n’as pas de voix, hurle. Si tu n‘as pas de jambes, cours. Si tu n’as plus d’espoirs, invente » Allegria du Cirque du Soleil
Voici ma dernière chronique de l’année 2019. Une pépite de bonheur. Le 21 décembre rencontre avec une petite fille de 9 ans. Elle m’a souri et a désigné « Gracieuse et Panache au Haras ».
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Il est bien lui aussi, me dit-elle.
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Ah bon tu as lu les autres ?
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Oui. Enfin c’est ma Nounou…
Elle se rapproche de moi, cherche des yeux sa maman qui continuait ses achats et discrètement chuchote :
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Je ne sais pas bien lire et ma Nounou les a achetés pour nous apprendre à lire.
- Ah bon !
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Oui. Ma Nounou garde des enfants comme moi et elle nous apprend à lire tous les soirs. En vérité c’est ma Maîtresse mais le soir c’est notre Nounou. C’est trop trop bien Gracieuse. Ma maman m’appelle. Merci Madame pour les livres.
Et elle est repartie. J’étais tellement émue que je ne lui ai même pas demandé son prénom ni celui de sa Nounou. Effectivement me revient en mémoire le jour où j’ai dédicacé les trois Gracieuse… « à mes élèves ». Je pensais qu’elle les ferait tourner mais s’en servir pour les aider à la lecture… Là mon cœur a battu très vite.
À l’âge de cette petite fille, je rêvais d’être maîtresse quand je serais grande.
Et puis la vie en a décidé autrement. La vie ou la folie des hommes qui vous changent un destin. Quelque soit le chemin où l’on vous pousse, sachez prendre les chemins de traverse pour vivre le meilleur de vous-même.
Je n’ai pas eu voix au chapitre et j’ai hurlé !
J’ai couru sur mes petites jambes et je cours encore !
Mais je n’ai jamais perdu espoir et pour les enfants j’invente des histoires !
Merci Maîtresse-Nounou. Merci pour ces enfants.
Bon bou d’an et à l’an que ven (Bonne fin d’année et à l’an prochain, en provençal)
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Ma Famille de Coeur !
27/12/2019 12:08
« Il n’y a pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que ceux que nous avons passés avec un livre préféré » Marcel Proust
Pour prolonger un peu, beaucoup, passionnément l’esprit Noël, je vous délivre un moment de vive émotion avec Antoine. Tous les ans je le revois pour les fêtes de Noël à Montauroux accompagné de sa Mamie Béa chez qui il vient passer ses vacances de Noël. Rencontré à l’âge de 7ans, il était parti avec « Gracieuse et Panache sont amis ». Puis l’année suivante avec « Gracieuse et Panache à la fête de l’école » et la troisième année avec « Gracieuse et Panache au Haras ». N’ayant pas encore publié le tome 4 de « Gracieuse… », je ne pensais pas le revoir, n’ayant même pas eu le temps d’aviser Mamie Béa de ma séance de dédicace à Montauroux. Mais une mamie c’est magique… Elle est passée à tout hasard avec Antoine qui à présent a dix ans. Il est reparti avec « Gustave » en me disant « à l’année prochaine pour la suite… ». Mamie Béa m’a demandé des nouvelles de mon bras.
Ce dimanche 22/12/19, lorsque j’ai entendu « Antoine, Annette est là », j’étais en train de présenter mes livres à une lectrice. Je me suis tout aussitôt excusée en lui demandant de bien vouloir patienter, je ne l’oubliais pas, mais il me fallait recevoir mon plus cadeau de Noël. Elle a souri, a fini par être encore plus émue que nous, nous a proposé de nous prendre en photo.
Finalement c’est le papi d’Antoine que je rencontrais pour la première fois qui l’a prise… C’est ma Famille de Cœur !
À demain pour un autre « arrêt sur Bonheur »…
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C'est mon Noël, mon Chéri !
25/12/2019 11:33
Le Père Noël tout au long de ce mois de décembre est passé me voir et m’a fait des cadeaux exceptionnels. C’est normal depuis l’âge de quatre ans que j’y crois et j’y croirais toujours. Voici la jolie histoire VRAIE qu’il a déposé sur mon clavier en ce 24 décembre, où comment « La Miraculée » fait des miracles à son tour :
Un jour, une croisière, des rencontres. Parmi celles-ci, une rencontre qui s’inscrira dans une amitié durable. Elle s’appelle Évelyne. Elle était célibataire, après un mariage pas très réussi. Elle fêtait ses cinquante ans et moi mes cinquante sept ans. Elle espérait au fil des sillons que traçait le superbe paquebot, retrouver l’âme sœur. À défaut, nous avions ri, mangé, dansé et fait les folles ! Et cela nous avait fait un bien fou. Nous nous sommes revues, reçues, puis un beau jour, la belle annonce tant souhaitée : « Ça y est j’ai trouvé mon amoureux ». Suivie de mon grave accident. Évelyne a régulièrement pris de mes nouvelles. Bien sûr m’a fait dédicacer « La Miraculée ». Jusque-là rien d’anormal, l’amitié au long cours… entre une femme de l’Est de la France et une auteure du Sud. Puis son nouveau Chéri a voulu lire aussi l’histoire de la copine (c’est ainsi qu’elle m’appelle). Hélas un jour, en croisière, leur amour a chaviré. Grosse déception d’Évelyne. « Les hommes, c’est terminé », me disait-elle. Mais la romanesque que je suis, n’y croyait pas une seconde, ce sont des chamailleries d’amoureux… que je lui répétais. Une année s’est écoulée sans rebondissement. Puis le coup de fil de ce 24 décembre.
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Joyeux Noël Annette !
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Merci Évelyne, ça me fait plaisir de t’entendre. Alors tu en es où de tes amours… ???
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Pas de réponse, s’en suit un grand éclat de rire.
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Non, ne me dis pas que… (j’avais compris bien sûr)
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Si ! Et nouvel éclat de rire. Ce que j’aime particulièrement chez Évelyne ce sont ses éclats de rire, des pétales de roses qui vous tombent dessus.
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Alors vite raconte-moi ! Il est revenu ?
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Tu sais que je lui avais prêté « La Miraculée »… (Elle prenait son temps, la coquine…)
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Oui ça je le savais déjà, alors, dis vite.
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Figure-toi que j’ai regretté de l’avoir largué (elle parle comme ça ma copine). Finalement j’étais fautive et lui aussi.
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Un long silence… et alors ? Qui a fait le premier pas ?
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Alors ! J’ai voulu récupérer « La Miraculée » qui était restée chez lui. Il n’y a pas de raison, c’est mon livre… et c’est moi qui suis restée… C’est mon Noël, mon chéri !
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Mais au fait comment s’appelle ton chéri ? À part de l’appeler chéri, tu ne me l’as jamais dit !
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Mais je viens de te le dire c’est mon Noël, mon chéri…
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Attends tu me taquines là !
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Pas du tout, il s’appelle Noël ! Nouvel éclat de rire , un tapis de roses à mes pieds.
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Il faut absolument que je le rencontre ton Noël ! Au printemps, le rendez-vous est pris.
Je n’ai plus rien à ajouter, j’en suis encore tout émue.
Demain je vous raconterai mon Noël du 22 décembre. Que du vrai !
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