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Entrez dans ma danse

VIP-Blog de ninanet
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  • Créé le : 10/08/2010 10:49
    Modifié : 17/07/2025 08:36

    Fille (70 ans)
    Origine : saint raphaël
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    [ cinéma ] [ peinture ] [ littérature ] [ polar ] [ poésie ] [ roman jeunesse ] [ critiques ] [ mes humeurs ] [ Zinzolin ]

    Mon ange...

    24/08/2021 10:12

    Mon ange...


    « Avoir toujours été celle que je suis et être si différente de celle que j’étais » Samuel Beckett

    Onze ans exactement, presque jour pour jour, me séparent de celle que j’étais, à celle que je suis aujourd’hui.

    Ma vie d’avant et ma vie d’après. Ai-je choisi délibérément ce virage à 360° ? Je ne crois pas ! Le hasard a toujours été la pièce maîtresse sur l’échiquier de ma vie.

    Celles et ceux qui m’ont déjà lue n’ignorent pas que j’ai un ange, MON ange, qui toujours veille sur moi. Même dans les situations les plus difficiles, même lorsque tout semble irrémédiablement perdu, même lorsque l’envie pressante de tout lâcher est la plus forte…

    Dans une période de ma vie où l’ennui a pris le dessus, mon ange m’a ouvert une porte dérobée, ancrée au plus profond de moi.

    Mais il m’a mise en garde « Tu vas devoir surmonter bien des obstacles, surtout ne change pas, reste toujours la même et fonce ! ».

    Onze ans de hauts et de bas, de rencontres et d’échanges, de sourires et de rires, de livre en livre, de confidence en confidence, je me suis construit mon petit univers d’auteure. Sans tambour ni trompette, juste avec mes mots, mes pudeurs, mes larmes et mes doutes, mes souvenirs et mes désirs, ma plume infatigable trace mon nouveau chemin. L’obstination et la persévérance paient toujours.

    Samedi 21 Août 2021, onze ans après ma première séance dédicace à Montauroux, j’ai eu le bonheur incommensurable de retrouver des lectrices qui me suivent depuis le début. Je dirai même humblement qu’à un moment, devant ma table il y a eu un petit embouteillage. Moi qui suis bavarde, j’ai essayé de faire court. Mais le sourire était de mise, aucun signe d’impatience…

    Merci à mon Épouvantail (qui se reconnaitra), tu m’as vraiment touchée. Je t’admire, femme courageuse.

    Merci À Emmanuelle, une maman adorable, qui m’a raconté qu’Ezzio lit et relit mes deux premiers tomes des Gracieuse, les livres d‘Annette dit-il. Là il va être heureux de recevoir d’un seul coup 3 livres d’Annette pour son anniversaire.

    Merci à la maman irlandaise de Cassie et Smyth, nouveaux heureux habitants varois.     

    Merci à Annette, accidentée aussi de la vie, qui relit « La Miraculée » et qui y découvre à chaque fois de nouvelles émotions. Elle a emporté « Voulez-vous danser ? » pour rêver me dit-elle.

    Merci à mes nouvelles lectrices, Maureen, anglaise, qui s’est fait plaisir avec « Voulez-vous danser ? » et offre « Gustave » à Sasha. Delphine repartie avec « Lettre à pépé Charles », Jacqueline, Danielle, Michèle et d’autres dont je n’ai pas eu le temps de relever le prénom.

    « Personne ne prendra mon sourire, c’est l’obligé de mon cœur pour continuer à aller à la rencontre de mes lecteurs, avec la bienveillance de MON ange ».






    Ma passion, mes livres...

    15/08/2021 18:51

    Ma passion, mes livres...


    « Écrire c’est hurler en silence » Françoise Sagan

    J’ajouterai que dédicacer c’est sortir de ce silence pour entrer en communion avec ses lecteurs.

    Recevoir les réactions des lecteurs jamais rencontrés, c’est encore plus vivifiant.

    Aujourd’hui à Cogolin, séance dédicace un peu surréaliste.

    À notre arrivée à 8h25, les clients attendent, alignés, devant la porte, caddie brandi comme une arme (l’arme acheteuse). Je suis parmi eux ; mon chauffeur ayant voulu partir très tôt le matin pour éviter les embouteillages sur la route de St Tropez.

    Une acclamation de satisfaction se fait entendre quand les portes coulissantes se sont écartées telle la gueule du crocodile pour absorber les caddies et les clients la tête dans le guidon. Toute la matinée j’ai eu le sentiment d’être transparente. Pourtant mes livres sont bien en vue, face à l’entrée. Une affiche énorme a annoncé ma dédicace depuis plusieurs jours. En face de moi j’aperçois une montagne de pots d’olives vertes et juste à côté le simulacre d’un bar avec de jolies bouteilles de vin et d’apéritif.

    J’observe ce ballet incessant de visages masqués, salivant devant les olives. Des discussions s’enchainent « pour l’apéritif ! Non c’est trop salé et gras, mais si ça sera bien ». En général c’est la femme qui autoritairement soulève un pot voire deux et les place dans le chariot encore vide. « Pour l’apéritif, dis chérie on boit quoi » ? « Ce que tu veux, tu sais mieux que moi, dépêchons-nous il va y avoir beaucoup de monde ». Là toute  discussion est superflue, une jolie hôtesse leur présente les bouteilles et hop on charge.

    Un moment plus tard, la préposée à l’alcool m’explique que les locaux débarquent à l’ouverture, appréhendant la ruée des touristes.  Elle ajoute « vous allez voir la différence après 11H, avec la deuxième vague » !

    Ça ne faisait pas mes affaires mais que faire ? Rien ! Attendre que l’agitation des locaux cède la place aux touristes.

    Trois heures durant j’ai souri à des ombres affolées, j’ai dit bonjour sans recevoir de retour.

    Une dame tranquillement s’approche de ma table, me sourit. Ouf je saute sur l’occasion pour lui parler de mes livres. Devinez, c’est une Belge, courtoise, souriante, aimable. Son mari fait les cent pas. Pas un mot plus haut que l’autre, aucun signe d’impatience. Et pendant que je dédicace « La Miraculée » pour Arlette et Annie, son amie qui a eu aussi un accident dans un escalier…  je me suis excusée auprès du mari pour mon bavardage. Il me répond avec son joli accent « oh j’ai l’habitude, ma femme est une intellectuelle et là en plus elle rencontre une auteure, elle est contente ». Je ne lui ai pas dit moi aussi… je n’ai pas encore ouvert la bouche de la matinée.  Arlette m’a porté chance ou tout simplement, les touristes, essentiellement français, sont enfin arrivés et leur préoccupation n’est pas l’apéritif mais l’achat plaisir. Noémie, une très jolie petite fille intimidée, a regardé la série des « Gracieuse… » puis son papa. Celui-ci avec une extrême gentillesse, nous a présentées, puis m’a invitée à parler de mes contes. Nous avons bavardé à bâtons rompus. Il a été mon soleil du matin sorti de cette marée masquée. Gracieuse m’a quittée pour Noémie.

    Brusquement j’entends, « tiens regarde Éléana » : « À l’assaut du bonheur ». Elle répète pour son mari qui arrive juste. Je ne la reconnais pas alors que je suis physionomiste. « Non, non je ne vous l’ai pas acheté. Vous l’avez dédicacé à une amie de ma grande fille, venue ici en vacances, nous sommes de la région parisienne, elle l’a adoré, l’a passé à ma fille qui me l’a passé et moi je l’ai passé à ma sœur. Même mon mari l’a lu !!!! Un large sourire s'est affichée sur mes lèvres quand elle m’a demandé un livre pour sa fille qui l'accompagnait, Éléana 8 ans, repartie avec « Gustave ». Les autres livres elle me les commandera pour ne pas charger la valise du retour et les lire cet hiver.

    Merci à Anna-Mylène rencontrée lors de ma précédente dédicace  et qui venue me voir pour discuter de mes livres, dont « La Miraculée », étant handicapée accidentellement ; mon livre lui a donné beaucoup d’espoir.

    Un grand merci à Michèle, César et Charles, Nyla, Julie, Christine, Sofia, Pierre, Hafida… La fin de la journée s’est vite achevée. La route du retour toujours aussi encombrée… Dur, dur la vie de chauffeur et d’artiste. Mais quand on vit de sa passion, peut-on se plaindre ?






    Un livre. Un passe pour l'évasion.

    13/08/2021 22:18

    Un livre. Un passe pour l'évasion.


    « Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois » Pierre Dumayet

    Rêver, voyager, sourire, rire… à travers mes livres pour tous, adultes et jeunesse.

    Des récits qui ne vous laisseront pas insensibles et que vous n’oublierez pas de si tôt.

    Je me ferai un grand plaisir de vous les présenter samedi 14 août, à l’Espace Culturel du Centre Leclerc à Cogolin (Var).

    Pas de passe sanitaire, en toute liberté, juste l’envie de s’offrir le livre de l’été, un passe pour l’évasion.

    Merci à vous.






    Des pépites de Bonheur.

    08/08/2021 22:15

    Des pépites de Bonheur.


    « Réveille-moi donc ton sourire ; il suffit d’une minuscule graine d’espoir pour planter tout un champ de bonheur, et d’un peu plus de patience pour lui laisser le temps de pousser ». Marc Lévy

    Mon sourire ne s’est jamais endormi, ni l’espoir, ni la patience.

    Ma mère me disait « Laisse-moi vivre aujourd’hui, tues-moi demain ». Ma mère qui m’a enseigné la Hargne pour la gagne !

    Aussi, le cœur vaillant, après 3h de route pour parcourir les 63 kms qui me séparent de Bormes les Mimosas, après un très sympathique déjeuner chez Annie et Philippe, un couple d’amis borméens (initialement couple de lecteurs rencontrés à ma première séance de dédicace à Bormes il y a 5 ans), après quelques péripéties pour mon installation, me voici en place. Je savais d’instinct que ce serait ou tout bon ou tout mauvais, avec cette Covid… La main qui me serre la gorge est omniprésente mais se desserre tout aussitôt.

    Je ne vais pas comme à l’accoutumée, vous narrer en long et en large toutes mes rencontres, mes dédicaces, tous nos échanges en coup de cœur…

    Je voudrais juste tout d’abord remercier Dominique, l’organisateur de ce salon. Un sans faute ! Très belle communication au sein de l’association et en externe. Un plateau repas nous a été distribué ainsi qu’une bouteille d’eau.

    Merci à la journaliste qui s’est déplacée pour nous.

    Merci à Monsieur le Maire François Arizzi sans qui ce salon n’aurait pas eu lieu et qui est venu à notre rencontre avec quelques élus. J’ai eu l’immense honneur de l’avoir à mes côtés lors de la prise de la photo traditionnelle de l’ouverture du salon.

    Et enfin et surtout, merci aux Borméens, venus en nombre nous « déplumer » allègrement de nos livres, le sourire aux lèvres et la curiosité de découvrir nos plumes...

    Merci à Jacqueline et son époux, amis de mes amis borméens, fidèles lecteurs.

    Beaucoup de touristes également :Manon de Lille, Claude de Montreuil-sous-Bois, un Américain du Michigan où mon petit-fils termine ses hautes études (hasard des rencontres).

    Merci à Julie, Ugo, Éloïse, Ezio, Céline, Maël, Françou, Filipa, Justine, Caroline et d’autres dont hélas je n’ai pas eu le temps de noter le prénom, aux parents dont les enfants sans hésiter choisissaient « Gracieuse et Panache » après avoir fait le tour du salon ; mon plus beau cadeau est de les voir revenir, le sourire aux lèvres pointant du doigt « Gracieuse… »

    Dans un article précédent je vous écrivais que je ne pourrais plus vivre sans ces étincelles de bonheur… Ma vérité, mes livres. Alors je continue, quoiqu’il m’en coûte, retour à la maison à 00h45.

    Merci à mon chauffeur, mon fidèle amoureux, mon fan de la première heure ; Knock out il n’a pas demandé son reste.

    Hasta Luego. À l’année prochaine si Dieu le veut… Si vous le voulez bien. MERCI.






    Ma vérité !

    05/08/2021 19:07

    Ma vérité !


    «  Quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier, elle met plus de temps mais finit toujours par y arriver » Laberthonière

    Bonjour mes amies et amis. Ah l’escalier ! Depuis toute petite j’en rêvais. Mon escalier en marbre que j’ai descendu tant et tant de fois, d’un pas alerte, sereine. Mon escalier, ma vérité ! L’aboutissement de toute une vie. La fière ne voulait pas le balafrer d’une rampe ou d’un garde-corps. Pour quoi faire ? Il est si majestueux ainsi. La suite, celle et ceux qui m’ont lue, la connaisse.

    Cela s’est passé il y a 5 ans. Une chute qui aurait pu être mortelle ou me laisser des séquelles irréversibles. J’ai refusé le handicap en me battant comme une lionne. Ténacité et espoir font bon ménage.      

    Pourquoi est-ce que je vous raconte tout ça ? À cause du vaccin. Toutes ces guerres intestines entre les vaccinés et les non vaccinés. Qui a tort ? Qui a raison ? Et s’ils avaient tort et raison en même temps ? Les familles qui se déchirent, les amis qui se tournent le dos. Je ne suis pas très à l’aise avec ce nouveau monde qui ne me ressemble guère. Une certaine idée de la liberté en prend un sacré coup à mes yeux ! Car toute logique n’est pas faite que de certitudes.

    Je me suis réveillée il y a quelques jours à 3h du matin, mon heure fatidique. Impossible de me rendormir. Que fait-on dans ce cas-là ? On se revisite, une petite voix prend toute sa place. Je ferme les yeux et je refuse de l’écouter. C’est du passé, dépassé ! La petite voix insiste « le passé doit guider ton présent »… Soudain l’image de mon ange (mon chirurgien) me disant « vous êtes une miraculée, ne tombez plus, je ne pourrais plus rien pour vous ». Bien sûr à présent mon bel escalier en marbre a une rampe et un garde-corps en fer forgé de toute beauté. Donc je pourrais éviter l’accident. Au fond de moi je sais que je suis de mauvaise foi. On peut tomber de tant de façons ! Ma fierté reprend le dessus. Je suis en bonne santé, je ne risque rien si je fais attention. En es-tu bien sûr insiste ma petite voix intérieure ? Je sais que je prends des risques en allant dédicacer. Je sais surtout que je ne vais bientôt plus pouvoir vivre de ma passion, ni accepter les invitations à déjeuner de mes amis proches/lecteurs, des moments fusionnels. Ni aller à la médiathèque, sans lecture je suis perdue.

    Je m’endors sur toutes ces assertions. Dans la matinée, mal réveillée, la sonnerie intempestive du téléphone me fait sursauter. Nicole, une lectrice, devenue une amie sincère, je lui avais rédigé sa biographie, tapée sur le clavier d'une seule main pendant ma rééducation. Elle me raconte qu’elle a eu la Covid, qu’un an après, elle en garde encore des séquelles douloureuses. Je n’ose pas lui dire que je ne suis pas vaccinée, que je ne supporte pas qu’on se mêle de ma vie, qu’on me donne des ordres. Elle a compris ma gêne « Annette, je ne te souhaite pas ce que je viens de vivre. Je me suis faite vaccinée après coup… Ne fais pas la même erreur, je veux continuer à te lire ». Là j’ai réalisé que je n’arrivais plus à écrire depuis bientôt un an. J’ai ouvert mon ordinateur, cliqué sur le livre que j’ai commencé il y a dix ans et que je n’arrivais pas à terminer. En me relisant, je me suis dit « la vie n’est pas un éternel recommencement… Pas cette fois ». Le lendemain, j’ai descendu mon escalier sereinement pour aller recevoir ma première injection. J’ai envoyé un SMS à Nicole pour la remercier.

     J’ai beaucoup hésité avant de vous raconter tout cela, mais si ça peut aider à y voir un peu plus clair.

    J’ai une pensée très émue et affectueuse pour mes amies, dont Sylvie, qui ne peuvent se faire vacciner pour raison de santé. Prenez bien soin de vous.






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