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Partie...
07/02/2016 10:50
Les dimanches se suivent et ne se ressemblent pas. Aujourd'hui il pleut dans mon cœur pour un dernier adieu, mais ne restera dans ma tête que du soleil pour mon amour pieux.
Par ce dimanche gris et pluvieux,
par ce dimanche en dernier adieu,
nous étions réunis, les cœurs en berne
dans ce ciel grave, gris et terne
Ils étaient là
moi pas, papa.
J'étais partie, chez nous, avec toi
en écho, dans tes mots et ta voix.
Partie dans mon enfance
où je te faisais confiance
Dans mes beaux souvenirs
dans mes profonds soupirs.
Dans mes rages lorsque tu te détournais
dans mes pleurs lorsque je te revenais
dans mes pudeurs lorsque je te racontais
dans nos pensées que personne n'entendait.
Partie me consoler dans tes bras
qui ne m'ont hélas jamais serrée,
à ton regard ils avaient délégué
ton amour, ton langage de papa.
Le vent souffle, le ciel est très bas,
Est-ce toi qui appuies fort dessus
pour nous dire que tu es toujours là
Bizarre, tu le sais que je l'ai toujours su.
Il me faut repartir et seul ici te laisser
dans ta demeure de marbre ambré
d'où tu ne pourras jamais t'échapper
Mais partout avec moi je t'emmènerai
Te ferai partager mes joies, mes peines
mes secrets, mes dérives, mes haines,
mes peurs, mes doutes, mes soupirs
et me ressourcerai à nos souvenirs
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Et de deux !
26/01/2016 08:48
Un bonheur ne venant pas tout seul, après les 3 plumes de l'Express, voici la chronique du Var Matin de Saint Raphaël.
Mon aventure littéraire a commencé là, à St Raphaël en 2010. Après quelques moments orageux, agressifs dans une école d'écrivains, s'ensuivit beaucoup de satisfaction puisque "retourne de là où tu viens", livre qui raconte ce vécu, est travaillé dans une classe de 3ème dans un collège du Var avec à la clé, pur bonheur, une rencontre pédagogique, explication de texte et dialogues, avec les 29 collégiens. Aujourd'hui "Gracieuse et Panache sont amis", un petit conte, on va dire une petite fable... est lu(e) dans une classe de CP à Draguignan.
L'autodidacte que je suis savoure sa victoire sur les méchants, mais je vous préviens, je n'ai pas fini d'écrire et encore d'écrire. Une passion qui ne peut qu'aller crescendo grâce à tous ceux qui me font confiance et que je remercie.
Bonne lecture.
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3 Plumes à L'Express
24/01/2016 18:21
En ce dimanche ensoleillé et plutôt doux pour un mois de janvier, j'ai envie de me poser, de positiver, d'oublier toutes les menaces de guerre, toutes les célébrités disparues, tous les accidents sportifs, tous les discours des bonimenteurs, les mea culpa, les promesses insipides... Changeons de sujets qui fâchent et abordons celui plus léger de la littérature, mes livres... ma passion. Je vous ai déjà dit à quel point j'aime écrire pour les enfants, j'aime apercevoir la petite flamme qui s'allume dans leurs yeux et les voir repartir fièrement avec un livre écrit pour eux. Ils en sont conscients que c'est pour eux et c'est ce qui me touche.
Un auteur écrit des histoires mûrement pensées dans sa tête. Mais pour en parler il faut de bons chroniqueurs. Aussi, j'ai envie de vous faire partager la chronique de Éric Vernassière des 8 Plumes de l'Express. Après lecture, il a accordé 3 plumes à "Gracieuse et Panache sont amis" mon roman premières lectures, illustré par mes soins. Merci infiniment Éric. Il nous donne son ressenti dans une chronique très encourageante pour que Gracieuse continue sur sa lancée :
http://blogs.lexpress.fr/les-8-plumes/2016/01/15/gracieuse-et-panache-sont-amis-dannette-lellouche/
Bonne semaine.
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Alors pourquoi ?
20/01/2016 18:17
Je venais juste de vous parler des célébrités admirables qui nous ont marqués et transportés, lorsque des mauvaises nouvelles sont tombées. Elles se suivent implacablement dans des tonalités divergentes.
Là, hélas le ton ne sera pas à la rêverie mais à la déchirure. Le froid a fait ses deux premières victimes. Deux oubliés de tous, je n'irais pas jusqu'à dire dans l'indifférence générale. Les bénévoles font beaucoup mais sûrement pas assez, faute de moyens.
La vie est parfois injuste, elle donne tout aux uns et rien à d'autres, à moins que ce ne soit ces autres qui ne veulent plus rien... en tournant le dos à la vie ?
C'est injustifiable, c'est abominable, c'est insupportable, c'est détestable, c'est une déchirure d'imaginer ces pauvres hères mourir sur un bout de bitume ou sous des cartons graisseux, claquant des dents, agonisants, seuls et sans espoir.
Alors je ne cesse de me questionner : Pourquoi ? Comment en arrive-t-on là ? Comment est-ce toléré à une époque où on mange trop, on jette des tonnes de nourriture, on gâte à outrance nos enfants de jouets, d'Iphone, de toutes les nouvelles technologies qui hélas n'auront pour but croissant que de les isoler à leur tour ? On va au cinéma, au théâtre, au concert, on fait les soldes dans la plus grande insouciance et pendant ce temps...
Alors Certains "sans abri", appellation contrôlée nouvelle ère, diront qu'ils ont choisi ce mode de vie, j'ai du mal à le croire. Veulent-ils en finir au plus vite ? Arrêter de souffrir un passé trop encombrant ? Ne plus déranger ? Ne plus subir ? Ne plus PENSER ? Se tuer à petits feux dans les bras glacials d'une nuit d'hiver meurtrier ?
Alors, pour moi, ils n'ont connu pour seul ami que le désespoir au bout de la nuit.
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Ils nous ont fait rêver !
20/01/2016 11:39
Pas même le temps d'y penser, de s'attrister qu'on passe rapidement et brutalement au suivant ! Oui je vous parle du temps passé avec des génies et qui ne sera plus.
Hier Michel Tournier auteur et prix Goncourt, avant hier, avant avant hier et aujourd'hui Ettore Scola cinéaste.
Tous les jours nous apprenons que le cœur d'une célébrité cesse de battre et de se battre.
Nous n'en sommes pas vraiment attristés car ils nous ont imprégné de leur joie de vivre. Ils nous ont tant apporté et nous ont laissé un tel héritage ! Alors rendons-leur hommage en continuant de rêver !
Michel Fournier a écrit pour la jeunesse, avec malice et délicatesse. Il s'est amusé des prix qu'il n'a pas eus mais que la rumeur faisait courir comme obtenus. Peu importe ! Il voulait être lu du plus grand nombre et préférait être publié en "livres poche".
Michel Fournier dira de la vieillesse "Dieu que la vieillesse est moche. Pas seulement pour le spectacle qu'elle inflige mais aussi pour les renoncements qu'elle impose" et son épitaphe "Je t'ai adorée, tu me l'as rendu au centuple, merci la vie". Un homme simple qui écrira jusqu'à son dernier souffle. Je ne sais si la légende, d'une lectrice qui lui téléphonera tous les soirs à 21h précise, est vraie mais moi, elle me fait rêver.
Ettore Scola, a réalisé tant de films, sublimé tant d'actrices et d'acteurs, fait rêvé tant de spectateurs qu'on peut le laisser partir, il sera toujours parmi nous. C'est un cas d'école. D'ailleurs école en italien c'est "scuola". "Scola" en sicilien (à vérifier)... Il fera tourner durant 40 ans et ses 40 films, les meilleurs, dans des scènes inoubliables comme celle culte de Sophia Loren et Marcello Mastroianni dans une "journée particulière". Il nous dépeindra l'Italie, ses périodes sombres et ses propres combats. Il renoncera à son dernier film avec Depardieu car il ne se retrouvait plus dans l'évolution du cinéma "il est fondamental d'avoir la liberté de choisir et de renoncer..." Il faut beaucoup de courage pour renoncer ou alors une certaine sagesse ou les deux... Le ministre italien de la culture lui fit un très bel éloge : "C'était un grand maître, un homme extraordinaire, resté jeune jusqu'au dernier jour de sa vie".
Et si c'est cela la recette de leur longévité et de leurs succès : Rester jeune !
PS : J'ai pioché dans toutes les vidéos, témoignages et autres, les citations retranscrites entre guillemets et en gras.
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