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La-petite-valise-cabine
08/07/2025 10:41
Lettre d’une bergère à son berger (d’une amie à son ami). Alain tu te reconnaitras bien sûr.
En te lisant ce matin, ton histoire de valise m’a plongée dans le passé.
Dans un placard j'ai beaucoup de valises, du temps où l'on voyageait non stop.
Toutes inutilisables, on les entasse, mais on les garde précieusement. Difficile de s’en défaire !
Et là il y a moins d'un mois je me suis acheté une petite-valise-cabine (sur ordre de l'avionneur low cost) avec des dimensions bien strictes. Euréka ! Elle file sur des roulettes, pour les personnes âgées c’est un plus !
Nonobstant, bien difficile de tout y ranger, alors il a fallu faire des choix...
N’est-ce pas un peu cela la Vie ?. Faire des choix pour continuer son chemin.
Si ma petite valise-cabine pouvait t’expliquer déjà qu’elle ne doit son existence que grâce à un événement heureux. Elle te raconterait ce merveilleux moment passé au mariage de mon petit-fils Alecsandre... tous les "mamie par-ci, mamie par-là, mamie tout va bien ? mamie tu ne manques de rien ?????". Mes oreilles en raisonnent encore ! Logique te répondrait ma petite-valise-cabine, Retour sur investissement. Ce petit devenu grand…
Mais la petite-valise-cabine a plus d’un tour dans son coffre. Elle me remémore l’histoire entendue petite fille « chacun sur son dos a une gourde qui goutte »
Je te vois froncer les sourcils. Ben oui ! Du temps où les gens n’avaient pas l’eau courante, tous les jours un porteur d’eau avec sa grosse gourde en peau de chèvre sur le dos, déambulait dans les rues en criant « de l’eau pour la soif ». Sauf que souvent sa gourde fuyait, gouttait… Et ma mère d’ajouter « on porte tous une gourde sur son dos qui fuit ». J’ai mis longtemps à comprendre ce qu’elle voulait dire…
Cette histoire de valise et de gourde m’a donné soif. Bien amicalement. Bises cher Alain.
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02/03/2025 16:08
Bonjour mes amies et amis. Les grands et surtout les petits.
« Les visages rieurs ne signifient pas qu’il y a absence de chagrin mais qu’ils ont la capacité d’y faire face » William Shakespeare
Je souhaite une très belle journée à toutes les grands-mères. Pourquoi TOUTES ? Même à celles que je ne connais pas ? Tout tristement je répondrai : certaines ne recevront aucun souhait. La journée se passera comme les autres, en silence. Le téléphone restera muet, la sonnette de la porte également... Ont-elles démérité ? Peut-être d’avoir trop aimé ???
Je n'ai jamais eu de grande-mère et je m'étais juré que je serai la grand-mère la plus aimante au monde. Le ciel m'a offert quatre petits-enfants. Ce fut un bonheur total.
J'avais deux petites-voisines qui n'en avaient pas non plus et qui venaient passer cette journée avec mes petits-enfants. C'était la fête, les cris, les éclats de rire, les crêpes au chocolat... et à la fin de la journée je me suis entendu dire par leur maman : "vous êtes des grands-Parents en or". J'en ai rougi de bonheur.
Le temps a passé, les petits sont partis loin, très loin, emportant avec eux les bruits, les rires et les bisous que je distribuais sans compter.
L'or a rouillé, les crêpes ont séché... Les larmes d'émotion avec.
Soyez heureux mes petits-enfants. Mamie Clown.
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11/02/2025 16:35
Aujourd’hui, il pleut toutes les larmes du ciel. Aucun répit ! Cela me fait penser à Paul Verlaine « il pleut sur ma ville… ».
J’ai démarré ma journée en allumant ma boite à confidences, à secrets, à musique, à chansons, à l’amitié… Tous ces messages que mes amies et amis m’envoient. Ils alimentent mon esprit toujours avide de savoir, de comprendre et d’aimer. Surtout d’aimer comme de respirer.
Ainsi Melanie a posté une citation qui accroche mon attention, comme une vague réminiscence du passé… « il n’est pas besoin de boire toute l’eau de la mer pour savoir qu’elle est salée ». Ce n’est pas faux ! Mais encore ? Parfois une goutte suffit pour changer le cours d’une vie. L'amer remonte à la surface et l'instinct reste le plus fort.
Puis Melanie ajoute une sagesse populaire où il est question de trains. Et les trains c'est encore pire. Les trains sont sensés nous mener à bon port, parfois ils déraillent, parfois ils arrivent en retard... Ou TROP tard... Un coup d’arrêt qu’on n’oublie jamais, avec les regrets qui nous annihilent.
Parfois on descend du train en marche… et la vie s’arrête là. Toutes les horloges ont figé leurs aiguilles et le coeur ses battements.
À contrario, d’autres fois on s’agrippe au siège du train dans un compartiment vide. Le paysage défile paisiblement sous nos yeux. Quelques mammifères broutent nonchalamment. Apaisés on se promet qu’on va y arriver, qu’on va changer le cours des choses… Chaque tour de roue nous conforte dans cette promesse. Ce sont ces trains que je préfère !
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Mes amies, les fleurs.
10/02/2025 14:04
Derrière
errière l’obscurité, la lumière » Talmud
Hier matin, comme tous les dimanches matin où aucune obligation ne m’a attirée dehors, je me suis « savatée » sur les réseaux. Et j’ai répondu par-ci, par-là suivant mon ou mes humeurs… J’aime les « j’aime » de mes ami(e)s pouce bleu levé, davantage les coeurs rouges et les échanges amicaux, gourmands en partage de belles recettes. J’adore cuisiner. Sans occulter le jardinage, c’est la panacée pour moi. Au fait, connaissez-vous Panacée ? C’est l’une des filles d’Asclépios, le Dieu de la médecine (mythologie grecque). Son nom signifie littéralement « tous les remèdes ». Merci Google… Mes mains dans la terre, l’eau qui arrose le plant et le souhait qu’il prenne… et j’oublie tout ! Même si Jacques Brel nous chante qu’on n’oublie rien de rien, on s’habitue, c’est tout ! Pas forcément oublier, mais relativiser. et je m’y emploie pour colmater les brèches.
En fond sonore j’écoute des chansons me baignant une peu en mode nostalgie. Charles Aznavour nous chante « on ne peut garder sans cesse sa jeunesse. »…Le suit de près comme en écho, Françoise Hardy « Ma jeunesse fout l’camp ».
Puis je me surprends à lire ce texte : Avec l’âge… et bla bla bla… Avec l’âge et bla bla bla…
Je ne sais pas ce que ça veut dire « avec l’âge… » Quel âge ai-je ? Je fouille dans ma tête et mes souvenirs. Une petite voix en sourdine me chuchote : « Tu étais vieille et responsable à vingt ans. Encore plus vieille mère et grand-mère, et encore plus vieille à la retraite. Tu n’étais pas une femme libérée (dit la chanson). Le poids des ans t’a pesé sur les épaules ». Là je m’insurge. C’est faux ! Lorsque j’étais jeune, mon seul but était d’aimer et d’être aimée. Alors oui je n’étais pas libre ! Maintenant je suis libre d’oublier mon âge et ses obligations. J’aime qui m’aime. Je m’éloigne de qui me manque de respect. Sans un mot, sans un regret, sans me retourner, sans état d’âme. C’est mon bras qui m’en empêche. Il m’a appris à faire le tri dans ma déchetterie, en gratitude de lui avoir redonné son autonomie. Il m’a appris qu’il faut s’aimer soi-même d’abord. Qu’il me fallait relever le défi d’être plus forte que l’adversité. Et j’y suis arrivée. Alors quel âge ai-je ? Quelle importance tant que mon cerveau fonctionne, que mes doigts courent sur le clavier de l’ordinateur, tant que le soleil me réchauffe de ses rayons… Tant que ma vie a un sens, car je suis sortie de mes zones d’ombres pour la lumière… Comprenne qui peut !
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Jean qui rit, Jean qui pleure...
01/02/2025 13:48
Bonjour mes amies et amis.
« Acquérir l’habitude de lire, c’est se construire un refuge contre presque toutes les misères de vie ». William Somerset Maugham
Les jours se suivent et se ressemblent… Janvier, hier, a tiré sa révérence sans pour autant déguerpir.
Février a pris sa place mais pas avec suffisamment de conviction puisqu’il fait toujours aussi maussade… Jean qui rit, Jean qui pleure… Se succèdent dans un ballet non orchestré les nuages, la pluie, le vent, un rayon de soleil bien pâlot… C’est notre lot en ce 1er février. Le temps est doux, lot de consolation.
Demain ? Il fera de nouveau jour.
Passez tout de même un bon week-end… Un livre pourrait faire l’affaire… Si, si je vous assure, quand le temps capricieux se joue de nous… Jouons-nous de lui en nous réfugiant dans un livre.
Je lis depuis l’âge de quatre ans et ma passion pour les livres n’a jamais faibli. Ce sont mes fidèles compagnons quand ça va mal et quand ça va bien… Mon refuge.
Bises.
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