Aujourd’hui, il pleut toutes les larmes du ciel. Aucun répit ! Cela me fait penser à Paul Verlaine « il pleut sur ma ville… ».
J’ai démarré ma journée en allumant ma boite à confidences, à secrets, à musique, à chansons, à l’amitié… Tous ces messages que mes amies et amis m’envoient. Ils alimentent mon esprit toujours avide de savoir, de comprendre et d’aimer. Surtout d’aimer comme de respirer.
Ainsi Melanie a posté une citation qui accroche mon attention, comme une vague réminiscence du passé… « il n’est pas besoin de boire toute l’eau de la mer pour savoir qu’elle est salée ». Ce n’est pas faux ! Mais encore ? Parfois une goutte suffit pour changer le cours d’une vie. L'amer remonte à la surface et l'instinct reste le plus fort.
Puis Melanie ajoute une sagesse populaire où il est question de trains. Et les trains c'est encore pire. Les trains sont sensés nous mener à bon port, parfois ils déraillent, parfois ils arrivent en retard... Ou TROP tard... Un coup d’arrêt qu’on n’oublie jamais, avec les regrets qui nous annihilent.
Parfois on descend du train en marche… et la vie s’arrête là. Toutes les horloges ont figé leurs aiguilles et le coeur ses battements.
À contrario, d’autres fois on s’agrippe au siège du train dans un compartiment vide. Le paysage défile paisiblement sous nos yeux. Quelques mammifères broutent nonchalamment. Apaisés on se promet qu’on va y arriver, qu’on va changer le cours des choses… Chaque tour de roue nous conforte dans cette promesse. Ce sont ces trains que je préfère !