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03/07/2015 15:06
Par cette chaleur où rester devant son écran pour écrire est une gageure, j'ai le plaisir de décrocher de mon huitième roman en cours, pour vous faire partager la chronique de Jacques Brachet d' Evasionmag.com concernant mon policier "La clé de l'embrouille". Je l'en remercie bien vivement au passage.
Annette LELLOUCHE : La clé de l’embrouille (a5éditions)
"Annette Lellouche nous a habitués à des romans qui naviguent entre suspense et humour.
Pour ce nouvel opus, elle a un peu mis de côté l’humour pour mieux s’aventurer dans une histoire assez rocambolesque mais qui va nous tenir en haleine jusqu’à la dernière page...
... "C’est une histoire très compliquée qui, à chaque chapitre rebondit pour mieux nous surprendre en apprenant un nouveau fait, un nouveau mystère.
Ca n’est pas pour rien que ce roman s’appelle « La clé de l’embrouille » et Annette Lellouche sait à merveille nous embrouiller...
... L’on sent qu’elle jouit de ces situations qui sortent de son imagination plus que fertile, dans un style très fluide car elle a un belle plume, et sait s’en servir pour… nous embrouiller à souhait !
Dur dur de quitter ce roman avant la fin...
Pour lire l'intégralité de la chronique : http://evasionmag.com
Je voudrais juste ajouter que le début et la fin de l'histoire ne sont pas issus de mon imagination, mais du vécu d'une personne de mon entourage. Eh oui ! Dame Nature distribue les cartes à son gré...
Pour commander votre livre de l'été et partir dans une embrouille que vous ne serez pas prêts d'oublier... envoi sous 48h en port franco : http://a5editions.fr
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La première fois...
22/06/2015 18:51
Il y a toujours une première fois.
La première fois des premiers pas, la première fois des premières chutes, la première fois des premières révoltes, la première fois d'un regard amoureux, la première fois d'un rejet, la première fois tout au long de notre existence... jusqu'à la prochaine fois.
En ce dimanche de fête des pères, je dédicaçais pour la multitude de premières fois mais l'émotion n'était pas la même, pas au rendez-vous.
À Cucuron, petit village du Lubéron, la fête était à la fête. La fête de l'Eau, des Artistes, de la Musique. Ce n'était pas ma première fois à Cucuron. L'accueil est toujours aussi chaleureux, respectueux des auteurs, ma valise vidée de mes livres est remplie de cadeaux des organisateurs, un sans faute qui mérite des applaudissements et de vifs remerciements à Odile et Philippe.
Le décor était bien là, immuable, inconditionnel, fidèle à ma mémoire avec ses ocres, ses lavoirs, ses champs de lavande, ses vignes et bien sûr ses bécasses des bois, éperviers ou roitelets. Ses amoureux de la région, ses habitants vieillissants et sa jeunesse qui reprend le flambeau, ses myriades de touristes venus de toutes parts, Allemagne, Hollande, Angleterre... pour s'émerveiller soit pour la première fois soit pour redécouvrir encore et encore cette douceur de vivre.
Mon coeur n'était pas à la fête malgré les belles et très nombreuses dédicaces, les beaux sourires, les encouragements et les félicitations qui se succédaient.
Une première fois pour un aussi beau palmarès.
Cependant, toute la tristesse du ciel pourtant très ensoleillé ennuageait mon plaisir.
En d'autres premières fois j'aurais été comblée, portée aux nues mais là "un seul être vous manque et la terre est dépeuplée".
Pour la première fois de toute mon existence, TU n'es plus là pour te souhaiter "bonne fête papa".
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Le passé...
19/06/2015 18:25
Plus qu'un sujet du bac, le débat est lancé avec cette interrogation :
"Suis-je ce que mon passé a fait de moi" ?
Le passé est-il plus puissant que le présent ou le futur ? Nous domine-t-il de tout son poids telle une forteresse gardant jalousement les secrets, les non-dits, les craintes, les joies et les peines ? Nous façonne-t-il magistralement pour un devenir insoupçonné ? Nous rattrape-t-il quand on veut le fuir désespérément ?
Mon passé, qu'as-tu fait de moi ? Ai-je été un jouet entre tes mains ? Ou ai-je voulu t'échapper pour aimer, être aimée. Prouver, toujours prouver... Douter, toujours douter... Mais encore... Résister pour exister...
Mon passé, chef incontesté de mon destin. Chef des armées, de toutes les luttes et de toutes les adversités.
Mon passé, toutes les portes et fenêtres de la forteresse claquent. Je suis en plein courant d'air et j'aime ça !
Mon passé, avec toi dimanche à Cucuron. La preuve par l'absolu.
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Salon du livre à Cagnes-sur-Mer
14/06/2015 21:39
"Le courage et la joie sont deux facteurs vitaux". de Anne Franck
Salon du livre à Cagnes-sur-Mer. Deuxième édition.
Ce salon a moins bien démarré que l'an dernier où pas même installée je dédicaçais déjà et j'avais fini en tête des dédicaces dans la journée.
D'une année sur l'autre, le paysage change. Je parle, vous l'avez compris, du paysage littéraire. Nous appréhendions les orages, nous avons eu du soleil. Nous étions donc très motivés mais sans visiteurs, les auteurs se trouvent bien démunis...
Je ne triche jamais et je ne vous dirai pas que c'était un magnifique salon.
Je peux souligner qu'à midi je n'avais pas dédicacé un seul livre. Cela ne m'était jamais arrivé depuis le début, même lorsque je présentais timidement mon premier recueil de nouvelles et de poésies que je réédite très prochainement.
Sauvés par le gong, le maire, l'apéritif, les gens sont arrivés peu à peu. Quelques dédicaces ont suivi. Notamment une petite-fille Annie qui voulait "Lettre à pépé Charles" pour l'offrir à son papa. Je l'ai embrassée sachant qu'elle me porterait chance... Elle s'appelle Annie cela ne s'invente pas ! Puis le calme plat à l'instar d'un chanteur très latino, glamour, qui a joué de sa voix pour nous animer pendant qu'on mastiquait nos jambons beurre, pizzas ou petits biscuits, faire danser, eh oui ... mettre de l'ambiance quoi.
Jusqu'à 16h ! Serge l'Australien s'est approché de mes livres et m'a expliqué dans un français honorable qu'il n'achèterait pas de livres car il ne lit pas en français et sa femme encore moins. Qu'à cela ne tienne ! Il m'en faut plus pour me désarmer ! Je lui ai présenté ma trilogie provençale, mon sucre d'orge, mon cheval de bataille, mon "Gustave" l'arbre génial, magique, l'ami de tous et j'ai répondu avec un grand sourire dans les yeux (oui ...) - Prenez "Lettre à pépé Charles" et vous ferez d'énormes progrès - Il a éclaté de rire et bien sûr me l'a fait dédicacer "à Serge l'Australien". Et sa femme a voulu nous prendre en photo pour la montrer aux enfants en rentrant... La preuve par l'image... Serge m'a même proposé, s'il arrivait à me lire, de me traduire en anglais ! YES ! Et c'était parti, très peu de monde, mais des visiteurs qui finalement se sont laissés séduire par nos présentations, comme Laura (prononcez LAORA) une très jolie Italienne qui parlait un français impeccable avec moi et s'adressait à ses deux garçons en italien (que je parle et donc cela a créé un lien). Elle a flashé sur la trilogie car elle m'a avoué être venue à Cagnes-sur-Mer pour adopter un chat mais elle est allergique et n'a pu le prendre, donc le hasard m'a conduite directement à vous, je vais adopter votre chat (personnage important de la trilogie) a-t-elle conclu, heureuse de repartir avec mes livres.
Mon score in fine a été tout aussi honorable que le français de mes nouveaux lecteurs Australiens, Italiens et même deux Allemandes qui sont parties avec "retourne de là où tu viens" et "La clé de l'embrouille" me disant que les histoires du Sud de la France les intéressent.
Rien ne sert de courir ... il faut partir à point et surtout ne jamais baisser les bras en gardant sa confiance.
Voilà dimanche prochain, je vous donne rendez-vous à Cucuron au salon de la "Fête de l'Eau", des Arts et des Lettres, repris en main par Odile et Philippe. Cucuron dans le Lubéron, est un des beaux plus villages que je connaisse dans l'arrière pays. Vraiment il vaut le détour ! Venez nombreux pour que la fête continue !
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Ce qui me gêne...
11/06/2015 21:48
"Ce qui me bouleverse, ce n'est pas que tu m'aies menti, c'est que désormais, je ne pourrai plus te croire" de Nietzsche
Ce qui me gêne dans cette histoire, c'est le mensonge orchestré, applaudi et instrumenté, c'est pour la bonne cause ! Encore un droit dans ses bottes !
Ce qui me gêne dans cette histoire, c'est la naïveté d'un premier ministre qui s'imagine plus malin que les autres et qui après nous prend pour des andouilles... Et c'est lui qui doit prendre les bonnes décisions pour le pays ????
Ce qui me gêne dans cette histoire, Mr Vals vous êtes Français et j'aurais accepté que vous alliez au bout du monde pour une finale des bleus mais pour le Barça, vous auriez dû demander aux Espagnols de vous défrayer du déplacement, pour l'honneur que fait un premier ministre Français se déplaçant pour cette équipe, en plein congrès PS qui plus est.
Ce qui me gêne dans cette histoire, savez-vous que vous avez créé une jurisprudence contraire à la morale ? En effet un jeune pris dans un supermarché en train de voler, promet de rembourser un quart du prix, il avait faim de nouilles comme vous de foot, on le relâchera. C'est normal. Un automobiliste qui roulait trop vite pour aller à un RDV d'affaires un W.E. en emmenant sa secrétaire, faudra juste qu'il explique que c'était pour sauver sa société. Il s'excusera publiquement, et négociera son amende ou le nombre de points retirés puisque c'était pour le travail, pour ne pas mettre des employés au chômage. De qui se moque-t-on ?
Ce qui me gêne dans cette histoire : La justice française est-elle la même pour tout le monde qu'on soit dans le bocal des agités burlesques ou dans le bocal des sans dents ?
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