|
[ cinéma ] [ peinture ] [ littérature ] [ polar ] [ poésie ] [ roman jeunesse ] [ critiques ] [ mes humeurs ] [ Zinzolin ]
|
|
|
|
Ma trilogie provençale volée
12/03/2017 14:47
« Bien mal acquis ne profite jamais »
J'apprends ce jour que ma trilogie provençale "Gustave", "Lettre à pépé Charles" et "Charles et Aurélien" est mise en ligne, à mon insu, gratuitement, sur un site étranger. C'est une tendre romance familiale, elle ne mérite pas d'être VOLÉE mais SE MÉRITE. Je suis partagée entre un sentiment de révolte pour ce détournement, mes heures et mes heures de travail, de peinture et d'écriture, récupéré au simple effort d'un clic et un sentiment de fierté. Si ma trilogie n'avait pas été de si belle qualité, l'aurait-on usurpée ? Il parait que ces bandits des temps modernes le font pour gagner de l'argent en plaçant des publicités sur leur site, chaque clic leur rapporte sonnant et trébuchant. Donc mes livres doivent bien plaire pour que cet acte méprisant soit "payant", non ? Ah l'ego des auteurs !!!
Nonobstant, comme on peut rien faire contre ces voyous, trop compliqué, nous dit-on, je présente toutes mes excuses à mes lecteurs qui ont payé pour me lire et aux futurs lecteurs qui voudront payer pour me découvrir.
| |
|
|
|
|
|
|
|
Le regard de l'Amitié
11/03/2017 10:25
« Qui sait tout souffrir peut tout oser » de Vauvenargues
Voilà plusieurs mois qu’avec mon amie Claire nous ne sommes plus allées au cinéma.
Elle a attendu patiemment que je termine ma rééducation en hôpital de jour pour me solliciter quotidiennement. Elle voulait que je reprenne une vie normale et moi j’avais peur de la salle plongée dans le noir où je devrais rester deux heures assise. J’avais la hantise que mon bras ne se mette à faire des caprices et comment aurais-je pu y remédier sans faire de bruit et sans gêner personne et encore moins ma douce amie Claire ?
Finalement elle se fit persuasive et rendez-vous fut pris, nous irons voir le film « Patients » l’histoire vraie de Grand Corps Malade, le rappeur, auteur et aujourd'hui réalisateur. Elle savait que j’en avais envie mais elle, allait-elle l’apprécier ?
Juste avant de sortir j’ai précipitamment glané quelques rares fleurs de mon jardin d’hiver mais si odoriférantes et pour la remercier de tant de gentillesse et d’amitié, je les lui ai offertes.
Juste avant de franchir les portes coulissantes du cinéma elle m’a regardée et m’a dit « j’aurais dû apporter du champagne » tant elle était heureuse de nous voir enfin là toutes les deux ; et moi donc !
Comme je m’en doutais, elle n’a pas aimé « Patients » un tableau trop caricatural de la jeunesse cabossée des banlieues. Et quand on écoute les informations et qu’on voit toute cette jeunesse vouée à elle-même, prête à faire toutes les bêtises possibles, on n’a pas trop envie de revoir cela sur les écrans de cinéma. Moi j’ai aimé parce que je suis concernée par l’Accident, celui qui fait basculer en quelques secondes une vie bienheureuse et qu’il faut des mois et des mois pour se redresser. C’est un film d’espoir pour tous les accidentés de la vie. On peut y arriver, juste qu’il faut de la patience, du courage, de l’humilité et j’en sais quelque chose. Ne jamais baisser les bras (paradoxe puisque le mien rechigne à monter) et surtout s’entourer de belles personnes pour voir la vie en couleurs.
Ce matin mon amie Claire m’a envoyé la photo du bouquet de fleurs harmonieusement assemblées dans un pot et son adorable mari a passé un temps fou pour mémoriser ce lien d’amitié. Je le partage avec vous.
| |
|
|
|
|
|
|
|
Une page se tourne (2)
26/02/2017 10:30
Le bouquet de fleurs offert aux femmes par un patient, le jour de mon départ de l'hôpital de jour. Le bouquet de l'Amitié.
| |
|
|
|
|
|
|
|
Une page se tourne !
26/02/2017 10:26
Ce matin, en ce beau dimanche ensoleillé, j’ai envie de partager avec vous une page de bonheur. Celle de ma liberté retrouvée, pas de ma guérison hélas, une nouvelle page s’ouvrira pour cela.
Vendredi, une page de ma vie s’est tournée en apothéose ! Une ambiance inimaginable dans un tel lieu ! Dans cet hôpital de jour, les va et vient sont constants. On sympathise puis avec émotion on se souhaite bonne chance et la porte coulissante de l’Accueil, à chaque fois, se referme sur une parenthèse amicale.
Ce vendredi, Il y avait beaucoup de départs, dont le mien, et à tous les étages c’était la fête. Sans s’être concertés, (pour être tout à fait honnête j’avais promis un gâteau confectionné avec mes deux mains et le moment était venu) nous avions apportés des gâteaux (photo du mien), des chocolats et des friandises, des viennoiseries et un patient a apporté des bouquets de fleurs pour les femmes (photo ci-dessus) ! J’avais le bras en feu mais le cœur en allégresse.
Quel élan de générosité et de joie de vivre alors que la souffrance et le handicap sont omniprésents !
Par moments, en me tordant le cou, je me surprenais à regarder toute cette agitation à en oublier que j’étais couchée sur le ventre à me faire triturer mes cervicales, mon bras et sa cicatrice. La souffrance devenait imperceptible grâce aux éclats de rire, que de confidences échangées… sans pour autant interrompre nos exercices qui sont tout sauf une sinécure.
Pour finir, les embrassades, les échanges de N° de tél. au moment du départ.
Belle leçon d’humilité, de sagesse et de courage.
Je ne vous oublierai jamais, vous m’avez tant apporté !
| |
|
|
|
|
|
|
|
Sa liberté
19/02/2017 13:34
« Ça ne s’apprend jamais trop tôt, la liberté » de Hervé Bazin
Après de vilains jours, le cœur en bravade
Sourire aux lèvres en sa jolie promenade
La mer frissonnante sous les caresses
D’un ciel bleu et d’un soleil en ivresse,
Elle avance d’un pas buissonnier
Longeant les restaurants, les cafés.
Elle avait oublié sa ville et ses murmures,
Sa plage, ses oiseaux aux fières allures
Son esprit vagabonde, libéré,
son cœur d’émotion s’estourbit
Ses yeux par le bonheur avéré
Retiennent l’eau au bord des cils
Un vent léger sur son passage
L’enveloppe d’une douce mélodie
Un air de violon lui revient ici
Comme le plus subtil des messages
Vivre au présent, fuir le passé
Ressortir sa palette de couleurs
Pour jeter dans l’oubli sa peur
Et d’un pas de deux, se libérer.
| |
|
|
|
|