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Entrez dans ma danse

VIP-Blog de ninanet
  • 950 articles publiés
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  • Créé le : 10/08/2010 10:49
    Modifié : 17/07/2025 08:36

    Fille (70 ans)
    Origine : saint raphaël
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    [ cinéma ] [ peinture ] [ littérature ] [ polar ] [ poésie ] [ roman jeunesse ] [ critiques ] [ mes humeurs ] [ Zinzolin ]

    Le jeu des grands

    11/08/2019 15:40

    Le jeu des grands


    Et c’est parti pour cette quatrième course « Grand prix nocturne de Bormes ».

    Casaque Porte d’Or prend la tête, talonnée par Casaque Tendresse et son poulain. Tous trois galopent crinière au vent. Loin devant. Casaque Miraculée se traîne  et essaye de se relancer. Elle est vite rattrapée par Casque GPH. Casaque Suspense ferme la marche. Il n’aura aucune chance ce soir. Le cœur palpite, l’émotion est à son comble. Casaque Porte d’Or perd du terrain, dépassée par Casaque Tendresse et son poulain qui forment un tandem. Inséparables. Ils prennent une belle avance. Ils sont sur la ligne d’arrivée. Émotion garantie.

    En dédicace à Bormes les Mimosas, au moment de disposer mes romans sur la table, je m’arrêtai un instant sur la couverture de « Gracieuse et Panache au Haras » avec son beau cheval sur la couverture et un souvenir d’enfance est venu me percuter de plein fouet.

    Un après-midi dans un champ de courses. Un voisin s’y rendait toutes les semaines et en petite fille curieuse je ne cessais de lui poser des questions. Un jour il m’y emmena ; je découvris un monde d’hommes qui hurlaient, gesticulaient, s’énervaient ou parfois repartaient tête basse, les poings crispés sur un bout de papier. Mon voisin m’expliqua qu’il avait perdu de l’argent en misant sur les chevaux. Pourquoi lui demandais-je, naïve, tu voulais gagner un cheval ? Non, c’est un jeu de grands. Mais ça va s’arranger ajouta-t-il. Ce jour-là mon voisin avait dû perdre beaucoup d’argent car les murs résonnèrent toute la soirée de disputes avec sa femme. Le lendemain matin, celle-ci vint emprunter à ma mère quelques pièces pour nourrir sa famille. Je m’étais promis que je ne jouerais jamais aux jeux des grands. Durant toute la soirée magique à Bormes je n’ai pu m’empêcher de jouer aux courses avec mes livres. Et je gagnais à chaque fois. À chaque dédicace, à chaque sourire partagé, à chaque regard appuyé ou admiratif, je gagnais en confiance en moi. Au fond peu m’importait lequel de mes livres arriverait en tête sur la ligne d’arrivée, même si j’étais très émue de voir que « Lettre à pépé Charles » et Gustave » l’ont emporté. Ainsi la boucle est bouclée puisque c’est aussi un pan de mon enfance.

    Juste une petite anecdote à ce propos : j’étais en train de dédicacer « Lettre à pépé Charles » et « Gustave » à un garçon accompagné de ses parents, lorsqu’un autre garçon du même âge pointa du doigt les deux livres et cria « Ah Gustave et pépé Charles, je l’ai lu ». J’ai levé la tête et j’ai misé (gros, prenant un risque, sait-on jamais… toujours mes doutes) en lui demandant  « tu as aimé » ? Et il a répondu spontanément « Oh oui, c’est trop trop bien ».  Inutile de décrire les visages enchantés de l’autre garçon et de ses parents et mon soupir de plaisir !

    Le retour à une heure très tardive (deux heures pour parcourir 60 kms sur la route de St Tropez) fut empreint d’allégresse et surtout il n’y eut pas de disputes à la maison. J’ai joué au jeu des grands et j’ai gagné !

     






    La ballade des gens heureux

    01/08/2019 16:59

    La ballade des gens heureux


    « Je viens vous chanter la ballade des gens heureux » : un samedi en dédicace.

    Un jour, la lecture d'un article m'apprend qu’un écrivain célèbre refusait les séances de dédicace. Il estimait que ses livres se vendaient très bien sans lui. À mon humble avis, il rate une partie essentielle de la transmission de l’auteur au lecteur.

    Juillet s’est clôturé à coups de tonnerre, de batailles de grêle, de rafales de vent, le baromètre en chaleur et la terre qui craque sous les assauts du soleil. Un temps « de jamais vu » nous serine-ton aux informations…

    Et mes dédicaces durant ce premier semestre ? Quoi de neuf ? Jusqu’avant ce samedi 27/7/19, la routine. Et là c’était magique. Pourquoi ? Grâce à quoi ou à qui ? Il suffit d’un rien, d’un regard échangé, d’un sourire appuyé, d’une remarque parfois innocente mais pleine de sens… De tous ces livres hyper médiatisés, cintrés de bandeau rouge… prix de ceci, prix de cela… Ils sont là tout près de moi et me narguent. Je vois des lecteurs, tels des papillons attirés par la lumière, se précipiter sur les Levy, Musso, Vargas et tant d’autres achetés les yeux fermés. Moi, petite auteur, comment garder encore la foi ? Pourquoi choisirait-on tel ou tel de mes livres dont peu de gens ont entendu parler ? L’espace de quelques secondes, je me décourage. Vais-je sortir de ma valise mes livres ? Une toute petite voix me susurre « maintenant que tu es là, fonce et OSE ! C’est à chaque fois le même scénario. OSER ! Je reprends du poil de la bête, j’aime les défis. Aussi je m’applique pour mettre tous mes titres en valeur sur la table qui m’est désignée. Souvent je m’entends dire « ah c’est qui avez écrit… (Peut-être n’ai-je pas la tête de l’emploi, qui sait ?). Oui, oui c’est moi… (affirme-je la tête haute). Je ne vous connais pas… Pas grave je suis là pour faire connaissance (pardi !) Des sourires de circonstance ou sarcastiques cherchent à me déstabiliser. Je ne perds pas le nord… moi la fille du Sud ! J’offre en retour mon plus beau sourire, mes plus belles explications sur tel ou tel de mes écrits, animée de ma passion débordante et lorsque la joute se termine par « ok, pourquoi pas essayer celui-ci ? Il me parle ». Je suis fière d’avoir emporté la bataille « auteurs hyper médiatisés contre une auteure de l’ombre, et c’est moi qu’on a choisie ». Là ne s’arrête pas le travail d’un auteur. Il faut personnaliser la dédicace, écouter ce que le lecteur a envie de lui dire.

    Samedi une dame d’un certain âge m’a confié « je lis beaucoup mais ces derniers temps je tombe sur des livres avec trop de personnages et on s’y perd ». J’ai mémorisé ce conseil qu’elle me donnait mine de rien, sans même m’avoir jamais lue. Je lui ai répondu « j’y veillerai ». Puis elle me regarde et me demande, on dirait que ce livre n’attire pas les lecteurs, en désignant le tas intact de « La Miraculée ». Je lui réponds en toute bonne foi, que je n’en avais pas encore dédicacé ce matin. « Normal, m’a-t-elle ajouté, vous n’en parlez même pas, alors je vais lui donner sa chance ». Comment a-t-elle deviné que ce livre comptait tant pour moi, même si je n’en parle pas (plus) ? En parler c’est raviver ma souffrance d’une année… que je m’exhorte à oublier… Émotion garantie.

    Une gamine d’une dizaine d’années qui s’arrête devant « Gustave », me dévore des yeux et me demande si elle peut... Bien sûr ! Soudain elle crie « maman attends-moi ». La mère s’était éloignée mais la gamine continuait à lire la quatrième de couverture, puis lève les yeux et crie à nouveau « maman viens, j’ai besoin de toi »… Sa mère revient sur ses pas et me dit « ma fille ne résiste pas lorsqu’elle voit un auteur il faut qu’elle lui achète son livre. Je lui présente donc « Gustave » mais les yeux implorants de la gamine quémandaient plus. Elle voulait « Gustave » et la suite « Lettre à pépé Charles ». Ce qu’elle a obtenu aisément avec cette phrase de sa maman qui fait bien plaisir à tout auteur : « tant que c’est pour des livres, je cède »…

    Un garçonnet de neuf ans et son papa. Un tout autre registre. Ils sont silencieux et tournent autour de la grande table de livres d’auteurs hyper connus et hyper médiatisés. Ils les survolent du regard, rêveusement, sans y toucher. Ils arrivent à ma hauteur et je leur propose de présenter « Gustave » au fils. Le père est tout de suite séduit mais les yeux de l’enfant affichent le contraire. Grognon, il ne veut pas s’approcher de ma table, ne désirant pas me parler. Beau joueuse je dis au papa qu’il ne faut pas insister, qu’un livre doit être un coup de cœur, mais que je pouvais également lui présenter les livres pour adultes. Là, écoute quasi religieuse, regard doux et admiratif. Puis il propose à son fils, en parlant tout bas, de juste au moins feuilleter « Gustave », que la dame a écrit. Rien à faire. Le père choisit « À l’assaut du bonheur » et me demande très poliment une dédicace. L’enfant soudain s’anime, se dirige vers « Gustave » en prend un et me le tend : « moi aussi ». C’est tout ce qu’il a réussi à me dire. Son regard valait tous les discours.

    Une dame s’approche de ma table et visiblement aime la lecture. En posant ses yeux sur « À l’assaut du bonheur », son regard se brouille. Aucun son ne pouvait sortir de sa bouche. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait, puis les larmes ont coulé et j’ai compris que c’était un récent chagrin qui refaisait surface. Elle ne pouvait plus endiguer le flot de paroles qui la submergeait. D’autres personnes s’approchaient de ma table, je ne les voyais pas, seule cette femme qui avait besoin de partager son récent deuil m’importait. J’ai fait du mieux que j’ai pu pour lui apporter un peu de réconfort. J’espère que mon roman le fera également.

    J’arrête là mon bavardage de peur de lasser. Le bonheur ne serait pas total sans partage. Quelques pépites vécues dans une journée de rencontres… Une juste récompense.

    Voilà dix ans que je passe la plupart de mes week-ends en dédicace, de ville en ville, tel le troubadour des temps modernes où tout va si vite, où on ne prend pas le temps d’écouter son prochain, mais où un artiste peut apporter sa petite pierre de bonheur lorsque le besoin s’en fait ressentir.

    Alors on continue ?

    Je serai en dédicace au mois d’août :

    • Samedi 3/8, Espace Culturel du Ctre Leclerc à Montauroux 9h/18h
    • Jeudi 8/8, à Bormes les Mimosas, nocturne de 17h à 22H
    • Samedi 17/8 – Cultura de Sorgues de 10h à 18h

    Merci.

     






    Le bonheur en famille provençale (2)

    23/07/2019 15:42

    Le bonheur en famille provençale (2)


    Le retirage de la Trilogie : Gustave, Lettre à pépé Charles et  Charles et Aurélien est arrivé à bon port.

    Une bonne nouvelle « Lettre à pépé Charles » a été augmenté du tome 3 « Charles et Aurélien.  Ce qui porte le prix de la duologie à 25 € au lieu de 35 € la trilogie.

    Mes lectrices et lecteurs qui attendaient le retirage seront servis en premier mais il y en aura pour tout le monde.

    En cette saison brûlante de chaleur, la fraîcheur et la candeur de Simon, l’espièglerie de Pépé Charles et la ténacité de Berthe, dans cette belle histoire familiale au pied du Château des Tourrettes en Provence, vous feront passer un heureux moment.

    Bonne lecture estivale.

     






    Le bonheur en famille provençale

    23/07/2019 15:41

    Le bonheur en famille provençale


    Le retirage de la Trilogie : Gustave, Lettre à pépé Charles et  Charles et Aurélien est arrivé à bon port.

    Une bonne nouvelle « Lettre à pépé Charles » a été augmenté du tome 3 « Charles et Aurélien.  Ce qui porte le prix de la duologie à 25 € au lieu de 35 € la trilogie.

    Mes lectrices et lecteurs qui attendaient le retirage seront servis en premier mais il y en aura pour tout le monde.

    En cette saison brûlante de chaleur, la fraîcheur et la candeur de Simon, l’espièglerie de Pépé Charles et la ténacité de Berthe, dans cette belle histoire familiale au pied du Château des Tourrettes en Provence, vous feront passer un heureux moment.

    Bonne lecture estivale.

     






    Dédicaces de Juillet

    05/07/2019 15:21

    Dédicaces de Juillet


    « Il ne faut pas avoir peur du Bonheur. C’est seulement un bon moment à passer » Romain Gary

    La belle aventure de  « À l’assaut du bonheur » continue. Livre porte bonheur.

    Voici mes dates de dédicaces du mois de juillet :

     

    • 6 juillet de 9h30 à 18h à l’Espace Culturel du Centre Leclerc à Montauroux
    • 10 Juillet de 9h à 12h – 5ème édition de « Lire sur le sable » au Pradet
    • 13 juillet de 10h à 18h Cultura Puget-sur-Argens
    • 27 juillet de 10h à 18h Espace Culturel du Centre Leclerc à Cogolin
    • 28 juillet salon du livre à Callas

    MERCI.

     








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