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L'écriture, quelle aventure !
28/08/2018 14:07
« N'oublions pas que les petites émotions sont les grands capitaines de nos vies et qu'à celles-là nous y obéissons sans le savoir.” de Vincent Van Gogh
Après la nocturne de Bormes les Mimosas, un peu de calme et de repos bien mérités.
Ma plume, elle, trépigne et gratte, gratte la page blanche qui se noircit rapidement. Le Tome 2 de « Un soir d’été en Sardaigne » prend vie. L’histoire est plus que jamais d’actualité... Une actualité brûlante. Il me faut faire encore plus attention à ce que je vais écrire.
Puis reçues ce matin mes petites émotions du jour, comme une belle musique qui donne envie de danser.
« Je n'ai pas pu résister, j'ai lu " Un soir d'été en Sardaigne" j'ai beaucoup aimé. J'aime beaucoup votre style .j'ai passé un très bon moment. Ce n'est pas facile d'aborder le sujet de l'amour dit "interdit". Vous abordez à travers ce roman divertissant le problème des homosexuels qui ne sont pas toujours bien dans leur peau. C'est vrai c'est complexe et surtout il faut être tolérant et ne pas juger. Votre livre est plein d'espoir et j'attends la suite !!!
Je ne sais pas écrire comme vous, je vous dis ce que je ressens. » L’Autre Annie
« Peu de temps pour lire mais je me suis plongée dans « Un soir d’été en Sardaigne » et je le dévore. On reconnaît tout de suite ton style. Quelle originalité, quelle efficacité dans l’écriture ! Merci. » Tatiana (Professeur de français. Deux de mes romans ont été étudiés dans sa classe de 3ème.)
« La Miraculée » est un roman que j’ai aimé (dsl, c’est un passage de ta vie que toi tu n’as pas aimé !) en fait, il y a le parcours de l’héroïne et de son malheur comme dit ma femme ; <<il y a une analyse juste de la situation, des rapports humains>> et il y a un parcours, une épopée, personnelle soit, mais une épopée où l’héroïne se bat comme pour sortir d’un mauvais labyrinthe. Il y a de l’anticipation, mais au rythme d’une histoire ordinaire, juste avec les bonnes doses ». Jean-François (à qui je viens de dédicacer mon dernier exemplaire du Tome 1 de « Un soir d’été en Sardaigne ». Je le rééditerai avec le tome 2. Juste un peu de patience.)
L’écriture, quelle aventure ! On ne sait pas où on va, mais on sait qu’on n’aurait jamais pu s’en passer.
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De la Littérature à l'Amitié
26/08/2018 05:00
"L'art lave notre âme de la poussière du quotidien" de Pablo Picasso
Jamais deux sans trois, tout d’abord prévu le 9/8 puis le 23/8, la nocturne du salon du livre à Bormes les Mimosas a bien eu lieu le 24/8.
Date assez tardive mais comment lutter contre la nature qui a ses prérogatives et qui cette année n’a eu aucune pitié pour nous « pôvres » auteurs en nous infligeant d’abord les pluies torrentielles le 9/8 et le 24/8 le mistral (gagnant ? pas vraiment) qui a insufflé beaucoup d’énergie à nos livres puisqu’ils se soulevaient et allaient faire un vol plané en s’écrasant au sol. C’était du reste assez drôle (si on peut en rire) de voir les auteurs s’arc-bouter pour essayer d’empêcher les livres de s’évader en les retenant de leurs deux bras, presque allongés sur la table. Sans parler des marque-pages transformés en papillon multicolores flirtant avec les lumières de la ville. Ce n’est pourtant pas mentir de dire que dans le Sud il fait toujours très beau. De tout le mois de juillet et d’août, il a fait un temps magnifique, même caniculaire et là, coup sur coup les deux plaies des dédicaces nocturnes du Sud se sont invités à notre fête.
Nous pensions que cette date tardive avait sifflé le départ des touristes, beaucoup étaient déjà partis certes mais il en restait encore suffisamment pour faire notre bonheur. Par contre et ça c’est du vrai bonheur les Borméens, les Lavandourains et les inconditionnels de ce salon étaient là pour nous accueillir avec soulagement. Ils nous attendent d’une année sur l’autre, avaient craint que nous ne serions pas présents cette année et donc juste avant que le vent nous souffle dans la tête vers 21h, qu’il mette la pagaille dans nos histoires d’amour, nos policiers et nos livres d’enfants, nous avions fait le plein de dédicaces depuis 17h. Non mais !
Pour ma part, j’avais également fait le plein d’Amitié avant le salon puisque j’étais invitée pour le goûter chez « L’Autre Annie » (ne me demandez pas pourquoi « l’Autre Annie, c’est notre complicité). Un gros gâteau à la confiture d’abricots, un bon réconfort pour mon mari après ses deux heures au volant, et des boissons nous attendaient patiemment pour sceller notre Amitié amorcée au salon de l’an dernier, ponctuée tout au long de l’année par des échanges mails et appels téléphoniques. Des tas de points communs nous lient. Nous avons pu ainsi faire plus ample connaissance, conversant sur sa terrasse, une vue à couper le souffle sur les hauteurs de Bormes. Annie et son mari sont venus sur mon stand pour m’acheter les deux derniers livres pas encore lus et m’ont même recommandée à leurs amis qui sont passés me voir.
Le lendemain, Annie m’a envoyé un mail pour me remercier. Elle m’écrit « nous avons beaucoup de chance de vous connaître ». Mais c’est moi qui suis très fière de cette Amitié !
Un grand merci à Véronique et à son mari photographe ainsi qu’aux deux autres Véronique de la soirée, à Valérie qui attend le tome 2 de « Un soir d’été en Sardaigne », à Claude et Colette et surtout à la petite Lou repartie avec « Gracieuse… » toute réjouie. Je ne peux citer tout le monde, alors un grand merci général.
De la littérature à l’Amitié, il n’y a qu’un pas à franchir, ni la pluie, ni le vent n’ont rien pu empêcher. Non mais !
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Noël estival
13/08/2018 05:28
"Dans chaque enfant il y a un artiste, le problème est de savoir comment rester un artiste en grandissant" de Pablo Picasso.
Après Bormes les Mimosas, salon annulé et reporté au vendredi 24/8,
Samedi 11/8 « L’enfant en fête » à Valdeblore était mon dernier salon de l’été.
En fait ce n’était pas un salon comme les années précédentes, c’était une journée festive pour les enfants accompagnés de leurs parents et grands-parents. Un fenêtre sur l’imaginaire. « Noël estival ».
C’était Noël aussi pour moi, car l’an dernier, août 2017 suite à mon accident j’avais brillé par mon absence et l’année précédente août 2016 j’avais eu un accueil formidable.
J’ai retrouvé le même accueil chaleureux, café et madeleines (rien de tel pour se remettre de la route montagneuse, la Vallée de la Tinée, tout en lacets). Le bonheur de revoir mes lectrices qui avaient téléphoné pour demander si j’allais venir cette année. Comme ce n’était pas à proprement parlé un salon avec foule, j’’ai eu le temps de bavarder avec Geneviève et Sylvia qui étaient là à l’ouverture pour me faire dédicacer mes nouveautés puis avec Anne-Marie qui s’est assise près de moi, qui m’a confié tant de belles choses de sa vie et qui est repartie avec un exemplaire de chacun de mes livres, avec la promesse de nous revoir, elle habite St Raphaël six mois de l’année. Ben a choisi « La clé de l’embrouille » pour son épouse qui aime lire les romans policiers ; il s'est penché vers moi et discrètement m'a dit « ma femme m’a donné trois beaux enfants, alors c’est normal que je pense à elle ». Touchant ! Des grands-parents ont offerts des « Gracieuse »… Corinne également m’a acheté pour la bibliothèque toutes mes nouveautés, ainsi qu’aux autres auteures (nous étions exclusivement 5 femmes auteures de livres jeunesse). Valdeblore est un petit village perché à 1050m d’altitude, d’un millier d’habitants mais c’est un village où la culture prend toute sa place.
Trois grandes tables étaient dressées pour laisser s’exprimer en toute liberté la créativité des enfants, peinture sur bois, sur porcelaine, trois animatrices les encadraient. Ensuite vint le moment du conte. Une conteuse, un musicien et une danseuse nous ont fait pénétrer dans un monde magique. J’ai été particulièrement émue car cela me ramenait à quelques décennies en arrière, des veillées dans un camp de scouts avec des chants et des contes autour d’un feu de bois… On garde toujours en soi son âme d’enfant pour nourrir ses rêves.
À midi repas très amical pris tous ensemble, encore un sans faute pour Corinne, franche rigolade. L’après-midi ce sont les enfants qui sont montés sur scène pour de jolis contes.
Toute ma gratitude à Corinne et à l’équipe d’artistes bénévoles qui ont fait de cette journée un voyage chez « Alice au pays des merveilles »… À l’année prochaine.
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Succès d'estime !
01/08/2018 14:10
« Si vous ne lisez que ce que tout le monde lit, vous ne pouvez penser que ce que tout le monde pense » de Haruki Murakami
C’est exactement ce que j’ai dit à Frédéric, enfin presque ça ! Lors de notre rencontre en dédicace à l’Espace Culturel du Centre Leclerc de Montauroux, le lundi 23/7, en s’approchant de ma table il me dit « je ne lis pas ce genre de romans » et me montre un livre qu’il avait déjà en mains de Christian Jacq. Pour faire court, il est reparti avec « La clé de l’embrouille » et sa femme avec « Gustave ». Ils m’ont promis de revenir le lundi suivant, si tous deux avaient aimé mes livres (nous avions eu le temps de bavarder et donc je leur avais annoncé ma dédicace du 30/7). Lundi 30/7, à l’ouverture, Frédéric était déjà là, très pressé car il devait partir en excursion pour la journée. Vous avez deviné, il est reparti avec « Un soir d’été en Sardaigne » pour lui et la suite de « Gustave » « Lettre à pépé Charles » pour sa femme, me promettant de lire « La Miraculée » la prochaine fois. Toute la matinée s’est déroulée ainsi, des retrouvailles de lectrices du lundi précédent… Le rêve !
Je vous avais parlé de Léa, elle est également revenue avec sa maman. Nous voici en photo.
Je vous avais parlé de mon devoir de vacances. C’est à la demande d’une petite fille qui recherche un livre « introuvable ». Qu’à cela ne tienne ! Je lui ai présenté une ébauche de livre, je m’étais appliquée toute la semaine, qui l’a enchantée. C’est un projet d’édition que je ferai juste après le tome 2 de « Un soir d’été en Sardaigne ». Encore une promesse à tenir !
En attendant samedi 4/8 je dédicacerai à Cultura de Sorgues de 10h à 18h.
Le rêve doit perdurer, je vous attends nombreux. Merci.
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Dédicace à Cogolin
29/07/2018 17:12
"Rien ne sert de courir, il faut partir à temps".
Demain, lundi 30/7, dédicace à l’espace culturel du Centre Leclerc à Montauroux de 9h30 à 18h. J’ai hâte d’y être car je dois rendre mon devoir de vacances. Quoi, qu’est-ce ? Chut ! Vous saurez tout demain.
Hier ma séance de dédicaces à l’Espace Culturel du Centre Leclerc à Cogolin s’est déroulée comme d’habitude.
Comme d’habitude, un accueil très chaleureux de Nicole et de toute son équipe. Rire, embrassade. Cela faisait plus d’un an que je n’y étais pas venue mais on aurait dit qu’on s’était quitté la veille.
Comme d’habitude, période de vacances oblige, plus le chassé croisé des départs et des retours et de surcroit sur la route de St Tropez, pour parcourir les 40 kms, Saint Raphaël/Cogolin, nous avons mis une heure le matin et deux heures le soir. Cool !
Par contre grand changement, ma table était installée à l’extérieur de l’Espace Culturel, juste à l’entrée. C’était une bonne idée, car je profitais aussi bien des clients qui entraient à l’Espace Culturel, ne serait-ce que pour acheter le Var matin, qu’à ceux qui n’y venaient pas mais étaient obligés de passer devant pour aller au magasin Leclerc. On ne pouvait pas me rater. Et ma dédicace était annoncée une semaine à l’avance ; deux grandes affiches étaient placardées face aux caisses du magasin Leclerc. Près de ma table un grand chevalet avec une grande affiche annonçant la dédicace. Je n’avais plus qu’à !
Dur dur tout de même. Tout d’abord la chaleur sous la verrière, les gens un peu hagards, un peu distants, un peu fatigués. Comme d’habitude, les premières dédicaces sont tombées très vite, de10h à midi. Un grand merci à la maman de Sarah qui avait vu la grande affiche en début de semaine et qui est revenue pour me faire dédicacer trois livres, 2 pour Sarah et un pour elle. Adorable maman, vraiment ! Quelques lectrices ont fait également le déplacement pour mes nouveautés. Puis ce fut le calme plat… jusqu’à 17h. J’étais en train de me dire « j’aurais pu tout aussi bien rentrer chez moi à midi ». Surtout j’appréhendais le retour qui ne pouvait que s’annoncer chargé sur la route des plages ! Et là, une cliente de l’Espace Culturel en quittant la caisse, me voit, fronce les sourcils pour lire mon nom et déclare « je ne vous connais pas » en s’éloignant. Je n’ai pas eu le temps de réagir, mais cela a eu pour effet d’énerver un monsieur qui passait. Il lui dit « Achète-lui un livre, tu la connaîtras comme ça » ! Elle l’a regardé, m’a regardée, interloquée. Elle est revenue sur ses pas et me demande « qu’est-ce que vous écrivez » ? Finalement elle est repartie avec deux livres, très contente de les emporter avec elle le lendemain en croisière. Elle a ouvert le bal de la dernière heure et du coup j’ai dépassé mes objectifs. À quoi ça tient parfois ? Ne jamais désespérer, ne jamais perdre espoir, se faire confiance. Encore un petit miracle, n’est-ce pas Alain Trémiseau ?
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