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Mon Grand-père sage
04/02/2018 06:22
“Si j'étais immortel, j'inventerais la mort pour avoir du plaisir à vivre.”
de Jean Richepin (citation reçue ce matin, comme tous les matins, et celle-ci m’inspire particulièrement).
Je ne suis pas immortelle, la mort existe mais je ne l’aime pas. Je ne crois pas en avoir peur. On ne peut pas avoir peur de ce que l’on ne connaît pas. Je n’aime pas la mort parce que elle est apparentée aux pleurs, à la tristesse, au désarroi… Et moi j’aime rire, manger, chanter, danser. Un rayon de soleil me met en joie, une fleur sauvage qui émerge au ras du sol me fait mettre à plat ventre pour m’enivrer de son parfum. Un oiseau, sautillant de branche en branche en pépiant, me programme une belle journée. La jouissance de la Vie dans toute sa simplicité.
En prenant connaissance de cette citation, je remarque juste que je ne parle jamais de la mort, je ne la cite pas, elle ne fait pas partie de mon vocabulaire. À quoi bon ? Elle viendra me chercher à son (mon) heure.
Toute petite fille, mon grand-père m’en parla un jour, certainement suite à une de mes interrogations « il est écrit dans la Bible qu’on ne peut connaître la date de notre mort parce qu’on n’est pas capable de lire sur notre front ». Je lui répondis un brin audacieuse : « on peut se regarder dans une glace pour lire sur son front » et là, droit comme la justice, il me dit « Dans la vie ne triche jamais ! Accepte-la comme elle te vient et ta seule tâche sera de la rendre toujours meilleure ».
Je lui ai obéi à la lettre. Comment faire autrement ? Je l’adorais mon grand-père sage.
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La Saint Valentin
03/02/2018 06:54
À l'âge de 19 ans, mon premier cadeau de la St Valentin était un livre de Guy Des Cars, 53 ans après toujours le même amoureux, et en plus j'écris des histoires d'amour, c'est bon signe non ?
Temps d'hiver... temps sévère ! Il fait froid partout même quand il fait beau... La Saint Valentin approche à grands pas, un bon livre offert pour rêver sous la couette, pour sourire ou frissonner, collé à la cheminée... Un livre plein d'humour pour ne plus dire "je ne savais pas"... Quel que soit le titre, il arrivera chez sous 48h avec une dédicace personnalisée, un marque-page et en port offert.
Du vécu pour la plupart, de l'amour, du rire et des "Fragments Sens de Vie"... pour en savoir plus et commander : http://a5editions.fr - Bon W.E. et merci.
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La Vie, un éternel recommencement !
31/01/2018 10:49
« Etre créatif est un moyen de donner sens à sa vie » de Irvin Yalom. Extrait de « Le Problème Spinoza. À lire !
Voici ma petite poésie publiée en février 2013. Déjà cette année-là, que de neige, que de pluie !
La neige a cédé la place à la pluie.
Les rivières sortent de leur lit
S’installe alors la désespérance
Et les durs moments d’errance.
Tout abandonner derrière soi
Pour sauver sa peau, courir, fuir
Et laisser mourir ses souvenirs
Accumulés là, avec tant de joie !
Les regards dans le vague à l’âme
Les lèvres crispées face au drame
Le cœur humilié par dame nature
Le corps tendu, l’espérance perdure.
Chez eux, ils reviendront
Les manches retrousseront
Les larmes retiendront
ET les souvenirs retrouveront ?
Alors, tout reconstruire,
Une nouvelle vie s’installe
Reste des traces sur les dalles,
Pas indélébiles du souvenir !
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Un mystérieux sourire
22/01/2018 10:42
En promenade, un dimanche après-midi après que le vent, en gentleman s'est assoupi, pour nous laisser admirer ce que le ciel nous envoie... Tel un mystérieux sourire.
Le sourire ne dure qu’un temps
Est-ce dû au hasard du temps ?
Le ciel par le soleil envoie son sourire
Ainsi le ciel pose son reflet sur la mer
La mer frissonne, doux délire, humble sourire,
Qu’ont à voir le sourire, le hasard et la mer ?
Juste le beau temps que nous envoie le ciel !
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Chronique de "La Miraculée"
15/01/2018 18:59
Chronique par Annie Forest-Abou Mansour de l’Écritoire des Muses
http://lecritoiredesmuses.hautetfort.com/archive/2018/01/14/la-miraculee-6017492.html
« Le 4 octobre 2016, à trois heures du matin, l’ironie du sort emporte la narratrice de La Miraculée, Annette Lellouche, dans une envolée brutale et inattendue. Aspirée par le vide, elle dévale inexorablement les marches de son bel escalier de marbre qu’elle voulait libre de toute rampe : « J’ai eu l’étrange sentiment que le vide m’aspirait. Qu’il me disait ‘viens’ dans un murmure. Que j’étais programmée pour un vol plané. J’étais une marionnette dont on tirait les ficelles de façon anarchique ». Cet escalier « majestueux », « le prince des lieux » aurait pu devenir son hypogée. Miraculeusement vivante, elle est cependant grièvement blessée. Une « année parenthèse » cruelle, éprouvante, suspend alors sa vie, ses activités habituelles.
Une fois rétablie, Annette Lellouche témoigne de ce vécu physique et psychologique douloureux, revient sur ce passé proche dans un ouvrage à la dimension autobiographique ouvertement revendiqué. Du traumatisme naît l’écriture, « le récit-témoignage », le souci de partager une expérience à laquelle chacun peut se heurter un jour ou l’autre. Annette Lellouche raconte pour témoigner de cette épreuve, « de l’excellence de notre monde médical mais aussi de ses dérives », et également pour chasser un souvenir désagréable par le biais d’une parole exorciste, mettre un sens sur une expérience négative, voir la vie différemment, aller à l’essentiel (« Mon Accident fut le moment le plus propice pour me dessiller les yeux et regarder en face la réalité de la Vie ») en s’impliquant et en impliquant le lecteur. Des exergues en tête de chapitres mettent l’accent sur le caractère fragile et précieux de la vie que l’humain insouciant et inconscient de sait pas toujours savourer : « En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, d’être heureux » de Marc Aurèle ». Un accident, généralement absurde, est souvent l’élément catalyseur révélateur du caractère éphémère et magique de la vie.
Dans La Miraculée, Annette Lellouche n’est plus dans le pur littéraire comme dans ses précédents ouvrages. Le fait vécu a été tellement terrible, insupportable (« (…) je n’ai jamais eu aussi mal de toute ma vie. Tout mon corps gémit, brisé »), la rééducation tellement difficile, éprouvante, que l’ouvrage ne doit pas être dans l’ordre de l’esthétique. Il faut avant tout raconter, utiliser les mots du quotidien et dire simplement : l’intense douleur, les soins intensifs, l’empathie, la compréhension, l’efficacité des pompiers, la compétence des soignants, les dérives de certains, l’inefficacité de quelques kinésithérapeutes, le soutien chaleureux d’amis réels ou virtuels rencontrés sur les réseaux sociaux… Puis, progressivement, au fil des pages, l’humour colore les mots. La narratrice n’est plus engluée dans la douleur. Le recul s’impose dans un ouvrage, leçon de vie et de courage. Il faut toujours garder confiance, se battre pour sortir des ornières que l’existence ouvre parfois sous nos pas et déguster les éclats de bonheur qu’elle nous offre. L’optimisme de la battante qu’est Annette Lellouche triomphe comme elle-même a triomphé de son accident. »
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