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CHEF
17/07/2025 08:36
Les petites choses n’ont l’air de rien, mais elles donnent la paix. Dans chaque petite chose Il y a un ange. » Georges Bernanos
Et moi les anges, ça me connait !
Ces derniers temps, le moral était en baisse. L’ennui, la lassitude, la fatigue, la chaleur… Tous les ingrédients étaient réunis pour me stresser, me décourager, m’attrister. « Noir c’est noir… « chantait Johnny dans ma tête.
Quelques ami(e)s s’en sont inquiété(e)s. Puis le temps passe et on perd pied.
Ne pas savoir quoi faire de soi en se levant. Se coucher en se disant « ouf une journée terminée sans trop de casse ».
Et ce matin, en regardant la télévision, des plages, des gens heureux… Pourquoi pas moi me dis-je ? Et si je prenais mon premier bain de l’année ? J’aime bien tout ce qui est le premier ou la première fois. C’est comme démarrer une nouvelle page.
J’ai vite enfilé un maillot et hop direction la plage. Pas grand monde cette année pensai-je. Tant mieux ! 26° dans l’eau que demander de mieux ? Et je retrouve la sensation heureuse de l’eau salée sur ma peau, des mouvements de brasse pour me libérer de mes tensions.
Retour à la maison où un repas préparé avec amour me tendait les bras. Des crudités, du thon, des anchois, une sauce corsée et un melon en dessert. Le café et un petit chocolat « after eight » chocolat menthe, un tendre souvenir ce chocolat ! Un frisson me parcourt… C’était il y a si longtemps ! Les moments d’intense bonheur ne peuvent se gommer ou passer à la trappe. Oh non !
Une petite sieste et enfin je décide de voir un film, le premier qui me tombe sous la main : « LE CHEF ». Un pur bonheur.
Les ingrédients : la cuisine, ce couteau qui vous découpe un légume en quelques secondes avec une dextérité qui fait pâlir d’envie, l’amitié, la volonté, l’amour familial, « l’envie d’avoir envie » pour vivre pleinement ! Les décors sont époustouflants. L’Amérique dans toute sa splendeur avec ses excentricités et son côté cosmopolite. ET les réseaux sociaux qui jouent un rôle crucial dans ce parcours de vie d’un homme qui a tout perdu…mais a su rebondir. Le tout sur fond de musique cubaine. Me voilà quelques années en arrière. Notre voyage à Cuba, ces musiciens de Salsa dans toutes les rues, ces danseurs devant les bars.
Revenons au Chef. Il ne vivait que pour son métier, puis las de reproduire les mêmes menus qui remplissaient le restaurant et le porte-monnaie du patron, décide d’innover, de créer. Un jour un critique culinaire, dans une crise de jalousie et d’aigreur, rédige un article pour le démolir. Et là notre Chef découvre la puissance des réseaux grâce à son gamin. Père et fils vont s’unir … Non je ne vous raconterai pas tout. Deux heures de film moi j’aurais bien regardé quatre heures. Du reste, je le reverrai sûrement. Il me rappelle trop ma vie de mes débuts. Chut c’est une autre histoire.
Et voilà ma journée talonnée de « petites choses qui n’ont l’air de rien » mais qui m’ont apaisée, réconciliée avec la vie toute simple et c’est à ce prix que le bonheur a son importance. Parole de Miraculée.
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Mrs Harris
22/03/2024 11:17
« La vie ne vaut pas cher, mourir n’est pas grave. Le tout, c’est de vivre conformément à l’honneur et à l’idéal qu’on se fait « Bertie Albrecht.
Bonjour mes amies et amis.
Aujourd'hui ce sera séquence cinéma.
Aimez-vous aller au cinéma ? Aimez-vous voir un film et vous glisser dans la peau du personnage principal ? Aimez-vous les jolies histoires qui vous feront rêver et vous laisseront un air de déjà vu dans votre propre existence ? Un petit clin d’œil du Destin…
Alors suivez-moi. C’est par là… Tout droit dans un conte de Noël pour Adultes. Une romance rondement menée ! Installez-vous confortablement dans un fauteuil et laissez-vous embarquer par Mrs Harris, un personnage haut en couleur, pour qui rien n’est impossible !
Il s’agit du film vu sur Netflix : "Une robe pour Mrs Harris".
Le pitch : Une femme, gracieuse, souriante, aimable, volant toujours au secours des autres, plus très jeune mais encore assez dynamique pour affirmer sa personnalité. Nonobstant sa vie n’est pas facile. Un mari mort à la guerre, et pour survivre elle est femme de ménage chez des gens de la haute société. Un jour sa patronne qui ne lui paye pas son salaire parce que la vie est difficile, prétexte-t-elle, rentre chez elle avec une magnifique robe Dior.
À partir de ce moment-là, Mrs Harris ne vivra plus que pour porter une robe Dior… Elle, la petite femme de ménage ! La chance va lui sourire… la chance ou sa détermination de réaliser son rêve !!! Et nous voilà projetés dans le monde de la Haute Couture, les Ateliers, les essayages de magnifiques robes Dior, les défilés. Va-t-elle réaliser son rêve : porter une robe Dior ? Je n’en dirais pas plus.
C’est très émouvant, et en même temps très compliqué pour une petite femme de ménage de se frotter à ce monde luxueux. Le film est gai, pétillant tout comme Mrs Harris.
J’ai aimé tout particulièrement ce film parce que ma mère était une grande couturière. Elle réalisait de très belles robes de mariées, avec tout le trousseau de la mariée… Elle m’est apparue dans certaines scènes du film. J'ai revu ses gestes lorsqu'elle mettait des épingles serrées au bord de ses lèvres et en prenait une à une pour épingler une manche sur l'épaule de la robe, ou marquer la longueur de la jupe... Je me suis revue, petite fille, je restais dans un coin et je rêvais « moi aussi j’aurais la plus belle robe de mariée faite par ma mère ». Mon cœur soupire à cette évocation. Ce privilège m'a été refusé. Ma mère était fatiguée, plus envie de s'y remettre.
Je ne vais pas vous ennuyer avec tous les flashs qui me sont apparus dans ce film. Je pense que nous en avons toutes et tous en réserve…
"On n’oublie rien de rien, on s’habitue c’est tout". Jacques Brel.
Bonne séance de film. Vous me direz ? Bises
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Anatomie d'une chute
22/03/2024 11:07
Bonjour mes amies et amis.
" Nous aurons le destin que nous aurons mérité ". Albert Einstein
Aujourd'hui séquence cinéma "Anatomie d'une chute". Film vu sur Canal Plus.
Ce film, à plus d'un titre, m'a interpellée, interrogée, secouée ; m'a fait me balader dans mon passé ancien et récent. Prise de conscience totale... Cela m'a rappelé la célèbre tirade du commissaire Bourrel "Mais bon sang, c'est sûr"... Et moi j'ajouterais "comment n'y ai-je pas pensé avant ?".
Si je devais résumer ce film en une phrase, j'écrirais : "Comment la jalousie peut rendre fou".
Le pitch : Une auteure à succès dont le mari veut essayer d'écrire à son tour sans y arriver malgré plusieurs tentatives et leur petit garçon qui devient mal-voyant dans un accident à cause de la vie très prenante de ses parents. Prétextant d'être très pris par son écriture, le père en charge d'aller récupérer son fils à l'école, délègue cette mission à la baby sitter. Et c'est le drame accidentel. Le film se passe dans un chalet à Grenoble, dans un cadre très enneigé.
Le petit garçon accompagné de son chien (pour mal voyant) part se promener et au retour il voit son père au sol au pied de la maison. Il ne respire plus... L'enquête commence. D'où l'anatomie de cette chute. Était-elle volontaire = suicide ou accidentelle ou encore criminelle ? Le reste je vous laisse le découvrir. La chute du film est assez inattendue.
Bizarrement, il est des films comme des personnages qui vous collent à la peau. Là c'est l'auteure (moi en toute modestie) qui se revisite et qui se souvient d'une phrase dite par une proche "qu'as-tu encore à prouver en écrivant des livres ? Tu as déjà tout réussi dans ta vie"!. Qui peut dire "j'ai tout réussi dans ma vie" ? Pas moi ! Je me souviens aussi d'une fois où une personne encore plus proche me demande un service juste pour m'empêcher d'aller en dédicace et elle me cingle d'une phrase d'un ton méprisant "tu préfères tes livres à tes...". Nonobstant, ma plus grande fierté (encore une fois en toute humilité) c'est la dernière phrase de mon père dite à ma jeune sœur, juste avant de nous quitter, "ma plus grande fierté c'est ma fille ainée, elle a réussi pour nous tous". Si je puis encore me permettre une autre raison de fierté : mes livres, ma joie de vivre d'auteure, a suscité plusieurs vocations autour de moi. À chaque fois que je lis ces auteurs en devenir, je suis submergée par une émotion d'une force indicible.
Réussir à réaliser ses rêves n'est pas de tout repos. J'ai attendu mon tour. Tant que je pourrais je continuerais. Bises et bonne séance de cinéma.
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Transatlantique
11/12/2023 16:06
Bonjour Mes amies et amis.
Avant que mon amie Claire ne nous quitte pour l’autre monde, tous les lundis nous allions au cinéma. Et quand le film nous avait plu intensément, nous restions assises, laissant les spectateurs partir et toutes les deux, toutes seules dans la salle de cinéma, nous en parlions, rions ou séchions furtivement nos larmes puis nous réalisions que nos maris nous attendaient dehors et devaient s’inquiéter d’avoir vu la salle se vider sans nous. Nous pouffions de rire comme deux collégiennes et hop nous prétextions d’être allée aux toilettes…
Je n’ai plus jamais remis un pied dans une salle de cinéma. Sans toi, ma Claire, c’est impossible !
Je me contente donc de regarder des films à la télé, des séries, pas souvent, juste les fois où j’ai besoin de m’évader t’imaginant à mes côtés.
Je viens de regarder les sept épisodes de la série sur Netflix « Transatlantique ».
Au départ je me disais « encore un film sur la guerre 39/45 ». Oui et non ! Oui ça se passe en 1941 et on découvre une bande de jeunes activistes bien décidés à sauver le plus de vies humaines. C’est tiré de faits réels et la réalisatrice a voulu mettre la lumière sur des faits de cette époque restés inédits.
Si je devais mettre une note ce serait un 20/20. C’est triste, gai, farfelu, c’est réussi !
Si je devais faire un résumé du film ce serait « comme dans la vie, l’amour a aussi sa place dans la guerre ». Mais ce serait lui enlever sa moelle épinière. Parce que l’amour ce n’est pas forcément « je t’aime, moi non plus »… "mais je ne peux pas&hellip"; Surtout dans ces années-là ! Et c’est ainsi qu’on voit l’évolution des mœurs, la générosité, la détermination, la ruse, l’intelligence… Pour un monde meilleur.
Je ne vous en dirai pas plus, sinon je remplirai des pages et des pages.
Ma pudeur m’empêche de vous dire à quel point mon émotion était à son comble. Certaines phrases résonnent et je crois résonneront longtemps en moi. J’ai refoulé mes larmes…
Qui un jour n’a pas eu à choisir entre la Vie et la Vraie vie ?
Bon film si vous décidez de le voir et on pourrait en parler.
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Adieu l'ami
19/01/2021 10:07
Adieu l'ami.
L'acteur, réalisateur, celui qu'on surnommait le râleur, l'homme simple qui poussait ses coups de gueule sans tomber dans le vulgaire... Même quand il poussait ses "gueulantes" c'était pour remettre les choses à leur place. Eh oui Jean-Pierre Bacri nous a quittés. D'un cancer nous dit-on ! Ouf tant mieux ! je n'aurais pas aimé qu'on le mette dans la charrette des morts pour (ou par) la Covid. Il est mort quand même me souffle dans l'oreille ma mère car oui il faut mourir un jour ou l'autre et de quelque chose ! La dernière fois que je l'ai vu au cinéma c'est dans le film d'Olivier Nakache et Éric Toledano "Le sens de la fête". Son rôle d'organisateur d'un mariage où rien ne se passe comme il l'aurait souhaité. Génial. Et Tant d'autres en passant bien sûr par "Cuisines et dépendances. Un anti-héros (il ne se la racontait pas comme diraient les "djeuns"), pudique, bougon mais tellement humain ! Toute une génération d'acteurs est allée rejoindre le ciel étoilé de jour comme de nuit. Belle route, je ne vous oublierai jamais.
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