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Entrez dans ma danse

VIP-Blog de ninanet
  • 950 articles publiés
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  • Créé le : 10/08/2010 10:49
    Modifié : 17/07/2025 08:36

    Fille (70 ans)
    Origine : saint raphaël
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    [ cinéma ] [ peinture ] [ littérature ] [ polar ] [ poésie ] [ roman jeunesse ] [ critiques ] [ mes humeurs ] [ Zinzolin ]

    10/11/2023 15:29



    Bonjour mes amies et amis, petits et grands

    « Un seul mot, usé, mais qui brille comme une vieille pièce de monnaie : MERCI » de Pablo Neruda

    MERCI de m’accorder un peu de votre temps si vous êtes dans les parages.

    À vos agendas ! J’ai grand plaisir de vous annoncer mes trois dernières dates de dédicaces de l’année 2023.

    Dédicaces de Noël pour petits et grands, de 9h à 17h :

    -       Samedi 11/11 à l’Espace Culturel de l’Hyper U Les Arcs (Var)

    -       Samedi 16/12 à l’Espace Culturel du Centre Leclerc Cogolin (Var)  

    -       Samedi 23/12 à l’Espace Culturel du Centre Leclerc Montauroux (Var).

    MERCI ET  À DEMAIN.






    La petite fille aux pieds nus.

    08/11/2023 14:11

    La petite fille aux pieds nus.


    « Le roman est l’histoire éternelle du cœur humain. L’histoire vous parle des autres, le roman vous parle de vous » Alphonse Karr

    Depuis le 7 octobre 2023, je ne dors plus de la même façon, ne ris plus autant qu’avant cette date fatidique, mes larmes perlent sur le bord de mes cils mais personne ne les voit. Les souvenirs oubliés dans le tréfonds de mon cœur somnolent, attendant le moment pour réapparaitre sournoisement. Ils se bousculent me disant « tu te souviens » ? Non je ne veux pas me souvenir ! Nonbstant je me souviens ! Un gros soupir s’exhale de ma poitrine comprimée. L’histoire vous parlera de moi mais n’est-ce pas de vous qu’il va s’agir ?

    Tous les jours apportent son lot d’horreurs, de bêtises humaines, de haine. Le danger est qu’on s’y habitue. Ah bon ? Encore ? Décidément ! Ça va durer longtemps, mais encore ???

    Les médias nous abreuvent de propos parfois insipides juste pour faire monter une mayonnaise sans œufs… Eh oui le paradoxe aujourd’hui c’est que tout le monde a son avis sur tout ! Mais la réalité est là avec des preuves intangibles. Chaque jour plus difficiles à entendre, à comprendre… Peut-être plus tard, mais il sera trop tard…  

    Pendant ce temps des vies sont sacrifiées. Des vies sont déshumanisées. Des vies sont utilisées comme des cibles dans un champ de tir.

    Je cherche du regard mon radio-réveil silencieux sur ma table de nuit et je m’aperçois que je n’ai dormi qu’une heure. J’ai le cœur serré sans trop savoir pourquoi, puis brusquement resurgissent les informations de la veille. Les ai-je vécues ou rêvées ? Comment faire le tri dans ma déchetterie. La vie est un éternel recommencement. Oui j’ai grandi dans la peur du méchant. Oui il ne fallait pas accepter un bonbon et suivre un inconnu… Oui j’ai entendu les grands chuchoter les mots tels que tuer, poing américain, couteau, voler, sadisme, enterrement… Je n’y comprenais rien seul mon instinct murmurait « l’heure était grave ».

    Les portes de mes souvenirs qui claquent les unes après les autres, ne se referment plus. Elles grincent dans un petit oscillement pour me forcer à témoigner…

    Ma plume abandonnée ces temps derniers va reprendre du service. Je me le promets.

    Soyez vigilants, prudents mais attentifs.  Je vous laisse mon roman n’attendra plus.






    05/11/2023 19:05



    Bonjour mes amies et amis.

    « La vie n'est pas ce que l'on a vécu, mais ce dont on se souvient et comment on s'en souvient. » Gabriel Garcia Marquez

    Une journée de dédicaces de plus à mettre dans mon escarcelle de souvenirs. Pour plus tard… Pour me revisiter lorsque je n’aurais plus la force ni les moyens de me déplacer. Sauf que cette journée n’y fera pas long feu, elle aura glissé des mailles du filet et je ne la retiendrai pas. Il faisait froid, humide… j’étais frigorifiée, face à la porte qui n’avait de cesse de me narguer en s’ouvrant et en se refermant. Qui a dit que la vie d’auteure est facile ?

    Hier durant ma séance de dédicaces, l’euphorie des précédentes est tombée… J'ai dédicacé modérément. Le temps n’étant pas de la partie, l’ambiance dans le magasin était pesante. Les sourires aussi absents que les apparitions du soleil.

    Je remercie les personnes qui m’ont écoutée et ont choisi mes livres avec beaucoup de plaisir. Des couples qui sont repartis avec « Lettre à pépé Charles comme une évidence. Les mamans de Loélia, Lily et titi (Tiffany) avec les « Gracieuse et Panache… ».

    Dans chaque séance de dédicace il y a le moment étincelle.

    Une lectrice est passée sans me voir, a fait le tour des livres. Puis arrivée à ma hauteur me regarde enfin et je lui fais remarquer que j’étais là pour dédicacer mes livres et si elle pouvait avoir un coup de cœur… Aucune réponse mais une écoute. À chaque présentation d’un titre, aucun murmure, aucun sourire, aucun intérêt visible pour mes livres. Au moment où je m’attendais à ce qu’elle me tourne le dos, elle prend « La Miraculée », le feuillette avec un très large sourire aux lèvres et me dit « La Miraculée » m’intéresse. J’adore lire et j’ai une très belle bibliothèque, « La Miraculée » y a toute sa place.

    J'étais émue, une année de ma vie mise à l'honneur dans sa bibliothèque. Un grand merci pour ce cadeau.

    Et comme un bonheur ne vient jamais tout seul, en rentrant hier soir sous la pluie, le vent et le brouillard, je jette un rapide coup d’œil sur mes posts et je découvre celui de Géraldine Spatazza : « Pépé Charles est formidable, il m’a transportée ». Rien de tel pour faire retomber la fatigue et l’angoisse du retour. Bonne soirée.






    03/11/2023 15:04



    « La sensibilité ne s’acquiert pas, elle est une richesse que seule l’âme authentique possède » A.Schlaumich

    Bonjour mes amies et amis, petits et grands,

    Depuis hier, une image vue à la télévision, nous montrant Éric Naulleau en larmes après un témoignage poignant d’un vieux monsieur à propos de deux parents tués dans les pires conditions et de leur bébé brûlé vif dans un four, tourne en boucle dans ma tête. Cela se passe de nos jours dans un kibboutz. La barbarie ne connaît pas de limites. Honte à elle et à ceux qui la pratiquent.

    Je connais Éric Naulleau pour l’avoir côtoyé au Salon du livre à Monaco. On s’ennuyait un peu tous les deux en fin d'après-midi et nos échanges étaient simples et chaleureux. Nous nous sommes quittés sur une belle accolade et une photo de nous deux.

    J’ai également appris que Elie Chouraqui a publié une tribune et lancé un appel à tous ses amis artistes, enfin que Philippe Torreton a à son tour lancé un cri « Je suis juif ».

    Pourquoi faut-il toujours s’identifier au mal passé (je suis Charlie) pour expliquer le mal présent (je suis juif) ?

    Il y a quelque temps je vous avais raconté l’histoire de mon grand-père qui avait adopté un petit gamin affamé, l’avait surnommé « Shalom » parce qu’il était épris de paix. Mon papa Henri, l’exilé, qui avait trouvé une terre pour y être enterré après l’avoir cultivée et qui voulait y vivre sans problèmes. Mon grand-père mon héros.

    J’ai une autre histoire tout aussi jolie à vous raconter. Elle est authentique au mot près.

    Mes parents, à Tunis, travaillaient très dur sur leurs machines à coudre. Ma mère le soir ne pouvait plus bouger son bras tant l’épaule lui faisait mal à force d’activer le volant d’une machine à coudre mécanique, j’entends encore ses grognements quand l'aiguille se cassait parce qu'elle se dépêchait pour terminer la confection de sa pile de caleçons en popeline blanche (ça ne s'oublie pas) avant de nous préparer le diner. Tous les jours après l'école je l'aidais, en apprenant mes leçons, un livre sur mes genoux. Je sais ça fait un peu Cosette... mais j'ai été très heureuse à cette époque, pauvre mais si proche de ma mère.

    Le dimanche c’était jour de grande lessive. Une femme musulmane, plus toute jeune, venait régulièrement lui prêter main forte. Elle avait 5 enfants et peinait à les nourrir, son mari était parti elle ne savait où. C’était coutumier à l’époque là-bas. Chaque fois qu’elle arrivait, elle commençait par embrasser la main de ma mère. Et la bénissait pour son grand cœur. Il faut savoir que nous avions à peine de quoi manger… Et ces deux femmes qui abattaient un travail colossal en chantant en choeur « Habak Naar, ya habibi" , de Abdel Halim El Hafez) faisaient plaisir à voir. J’écoute cette chanson toujours et encore. Une belle chanson d’amour qui disait « je t’aime le feu, mon amour le feu ». De là vient peut-être mon esprit romanesque, j’étais gamine.

    Puis cette femme repartait avec tout ce que ma mère pouvait lui donner, nos vêtements usés mais rapiécés par ma mère, un quignon de pain, un morceau de viande ou une piécette quand c’était possible.

    Quand je m’en étonnais, ma mère me disait « Donne, le Bon Dieu te le rendra au centuple ». Cette maxime a toujours été suivie d’effet. La générosité paye toujours. 






    Les deux amis

    03/11/2023 11:35

    Les deux amis


    Bonjour mes amies et amis, petits et grands.

    « La plus haute forme d’espérance est le désespoir surmonté » Bernanos

    Pour une fois je serai brève. Par les temps qui courent et tous les drames que la vie nous annonce tous les jours sans ménagement, la tristesse m’estourbit.

    J’ai une pensée chaleureuse pour mes amis qui sont dans la détresse à cause de la tempête Cioran. Elle a sévi toute cette nuit en provoquant bien des dégâts.

    Le temps qui passe vous aidera à surmonter ces mauvais moments. Les beaux jours reviendront. Juste un peu de patience.
    Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Et l’espoir fait vivre dirait ma mère.

    Mes deux amis volettent et viennent s’abriter dans mon jardin. Ils se joignent à moi pour vous souhaitent le meilleur.

    Je vous embrasse de toute mon empathie et de mes encouragements. Annette.

     





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