Bonjour mes amies et amis, petits et grands.
« Il y a quelques rencontres dans la vie où la vérité et la simplicité sont le meilleur manège du monde » Jean de La Bruyère
En toute simplicité, je voudrais vous embarquer dans mon manège à moi…
Ce samedi, en séance de dédicace à Cogolin, j’ai rencontré énormément de personnes, déjà vues et qui sont revenues à ma rencontre et de nouveaux visages qui me… dévisageaient !
Il faut que je vous dise pour celles et ceux qui ne m’ont jamais rencontrée en réel, que je suis bavarde avec mon sourire accroché à mes lèvres, mes yeux toujours brillants d’émotion, de passion. Pardon, mais je le suis même à l’écrit !
Je ne vous apprendrai rien en vous disant qu’écrire est un acte solitaire, troublant, voire angoissant lorsque le mot FIN est apposé sur la dernière page. L’éternelle petite voix insidieuse revient : qui va te lire, qui va aimer ou ne pas aimer, qui va continuer à te suivre parce que l’amitié naitra de nos échanges ??? Et ainsi de suite…
Cela fait treize ans que je sillonne les routes pour me rendre en salon du livre ou en librairie mais à chaque fois c’est l’incertitude. Pourquoi me lirait-on moi qui ne suis pas connue alors qu’il y a tant d’auteurs autour de moi hyper médiatisés ???
Ceci dit : j’ai un rituel : j’arrive à l’ouverture, je m’installe vite fait, sourire compris et j’attends.
Ce samedi, l’attente fut longue et désolante. 9h-11h niet !!! L’angoisse monta d’un cran. Vais-je faire « Fanny » ? Ce serait une première !
Eh non ! Vers 11h Gislaine s’est arrêtée face à ma table et m’a dit : Il faut beaucoup de courage pour être à votre place, je l’ai vécu. Elle est repartie avec « Lettre à pépé Charles » et « Un soir d’été en Sardaigne ». Pour la remercier après m’être appliquée à dédicacer, je lui ai dit « je démarre avec vous, vous allez me porter chance »… Gislaine, si vous me lisez, vous m’avez porté chance.
Merci à Elfride de Hollande qui parle un peu le français mais qui aime lire le français, à Noé un adorable petit garçon qui s’était emparé des tomes 6/7 de Gracieuse et Panache » sans vouloir les lâcher, à Rose, à Amal qui avait lu le tome 5 de Gracieuse et Panache » et voulait le tome 6, à Gaëlle, à Coline de Bourgogne, à Lucas et Carolina deux jumeaux de 3 ans… maman sera la lectrice, à Rose qui m’avait déjà lue « À l’assaut du bonheur » et qui est repartie avec « Lettre à pépé Charles », à Charline pour Maman Valérie, la fête des mamans… et quelques autres mamans qui seront gâtées.
J’ai laissé le meilleur pour la fin. Ma rencontre avec une maman et sa fille, une jeune femme. Elles se sont arrêtées fixant des yeux « La Miraculée ».
On dit qu’il n’y a pas de hasard, qu’est-ce alors que cette rencontre ? J’ai donc présenté « La Miraculée ». Un silence assourdissant recueillait mes propos. La maman regardait très émue sa fille qui me scrutait des yeux, un sourire timide et crispé aux lèvres. La maman me dit alors sur un ton confidentiel, ma fille est très malade. Je passe sur notre échange où j’ai totalement oublié que j’étais en dédicace, me transformant en écoute compatissante, en conseils, en messagère d’espoir. Je leur ai donné mes coordonnées leur faisant promettre de me téléphoner pour discuter plus tranquillement. Je suis certaine que « La Miraculée » fera un miracle pour cette jeune fille ; il y avait un fluide qui passait d’elle à moi, moi la cartésienne ! Je le souhaite tellement !
Je voudrais remercier toutes les personnes qui, chariot de courses stoppé devant ma table de livres, m’ont écoutée, m’ont encouragée, suivi d’une dédicace ou pas, faute de moyens.
L’important est de ne pas laisser indifférent.