Oh ! Toi le temps qui m’échappe
Tu cours, tu cours et je te suis, moi !
Je sursaute quand à ma porte tu frappes
Pour me rappeler, « ton Petit ! Souviens-toi »
Un rapide coup d’œil sur l’éphéméride,
Dans mon miroir pour compter mes rides,
Dans mon cœur pour revivre ce soleil
En ce jour de ta naissance. Oh merveille !
Le temps court, court.
Déjà vingt-cinq ans !
De tes premiers sourires
Je garde de tendres souvenirs.
De tes premiers pleurs
Je revis mes premières peurs.
Dis, te souviens-tu lorsque dans mes bras
Tu venais te blottir, trottinant à petits pas ?
Dis, te souviens-tu de nos belles escapades
Je te chantais, des gens heureux, la ballade ?
Qu’il est loin ce temps de tes premiers « mamie »
Entre nous, seule notre complicité existait.
Tu me disais « je veux toi » et je fondais
Qu’il était merveilleux ce temps, mon Petit.
Tu fus mes premiers émois de jeune mamie
Mes Bonheurs, ma tendresse infinie.
Aujourd’hui pas de place à la nostalgie,
Longue vie et félicité à toi, mon Petit.