Bonsoir mes amies et amis.
"Rien ne sert de courir, il faut partir à point" Jean de La Fontaine.
Un rapide retour (enfin rapide… je vais essayer) sur ma journée dédicace à Cogolin, ce samedi, veille de la fête des pères.
Comme à l’accoutumée accueil sympathique. Une grande affiche, ma table, un siège…
Un défilé permanent de gens poussant des chariots passe devant moi.
« Des bonjours, des gens pressés, des j’ai pas les moyens… ». Matinée donc très calme me concernant et très éprouvante.
J’avoue sincèrement que j’étais découragée et vers midi j’ai dit à mon époux « j’en ai marre on rentre ». Heureusement que mon mari me connaît bien. « Tu ne vas pas te dégonfler, pas toi ! Maintenant qu’on est là on reste » m’a-t-il dit péremptoire !
Puis l’après-midi j’ai été l’attraction numéro 1 du magasin.
Les dédicaces s’enchainaient, les longues discussions aussi. Un souffle de bonheur avait magnifié l’ambiance. J’étais dans mon élément au point que Madeleine s’est écriée « vous êtes merveilleuse ». « Ah bon et pourquoi ? » Parce que vous insufflez une énergie telle qu’on n’a pas envie de vous quitter ». Je me suis bien gardée de lui dire que si elle était passée le matin elle n’aurait peut-être pas dit la même chose. Mais ça m’a touchée.
Bernadette « Annette Lellouche je vous connais, je vous ai déjà lue : « La Miraculée » qu’elle a tellement aimé que le livre a fait le tour de la famille et des amis. Et « Lettre à pépé Charles » ah ce grand-père adorable... Du coup elle est repartie avec la saga « Un soir d’été en Sardaigne » et « à L’assaut du bonheur ».
Martine a pris les contes Gracieuse et Panache pour des enfants d’une amie…
Nicolas, un commercial en placements bancaires : « je vous ai observée depuis un moment, votre façon de communiquer est la meilleure, je vais vous prendre un livre que vous choisirez pour moi, je suis en vacances pour une semaine et j’ai vraiment envie de vous découvrir. D’autres émotions et échanges qui ont fait passer l’après-midi en coup de vent.
Vers 18h j’ai d’office remis dans ma valise les quelques livres qui me restaient et je n’ai pas transigé « on rentre, je suis crevée »…
Moralité il ne faut jamais se décourager, battre le fer quand il est chaud et quand on aime on ne compte pas.
Bises d’amitié.