Bonjour mes amies et amis.
" Nous aurons le destin que nous aurons mérité ". Albert Einstein
Aujourd'hui séquence cinéma "Anatomie d'une chute". Film vu sur Canal Plus.
Ce film, à plus d'un titre, m'a interpellée, interrogée, secouée ; m'a fait me balader dans mon passé ancien et récent. Prise de conscience totale... Cela m'a rappelé la célèbre tirade du commissaire Bourrel "Mais bon sang, c'est sûr"... Et moi j'ajouterais "comment n'y ai-je pas pensé avant ?".
Si je devais résumer ce film en une phrase, j'écrirais : "Comment la jalousie peut rendre fou".
Le pitch : Une auteure à succès dont le mari veut essayer d'écrire à son tour sans y arriver malgré plusieurs tentatives et leur petit garçon qui devient mal-voyant dans un accident à cause de la vie très prenante de ses parents. Prétextant d'être très pris par son écriture, le père en charge d'aller récupérer son fils à l'école, délègue cette mission à la baby sitter. Et c'est le drame accidentel. Le film se passe dans un chalet à Grenoble, dans un cadre très enneigé.
Le petit garçon accompagné de son chien (pour mal voyant) part se promener et au retour il voit son père au sol au pied de la maison. Il ne respire plus... L'enquête commence. D'où l'anatomie de cette chute. Était-elle volontaire = suicide ou accidentelle ou encore criminelle ? Le reste je vous laisse le découvrir. La chute du film est assez inattendue.
Bizarrement, il est des films comme des personnages qui vous collent à la peau. Là c'est l'auteure (moi en toute modestie) qui se revisite et qui se souvient d'une phrase dite par une proche "qu'as-tu encore à prouver en écrivant des livres ? Tu as déjà tout réussi dans ta vie"!. Qui peut dire "j'ai tout réussi dans ma vie" ? Pas moi ! Je me souviens aussi d'une fois où une personne encore plus proche me demande un service juste pour m'empêcher d'aller en dédicace et elle me cingle d'une phrase d'un ton méprisant "tu préfères tes livres à tes...". Nonobstant, ma plus grande fierté (encore une fois en toute humilité) c'est la dernière phrase de mon père dite à ma jeune sœur, juste avant de nous quitter, "ma plus grande fierté c'est ma fille ainée, elle a réussi pour nous tous". Si je puis encore me permettre une autre raison de fierté : mes livres, ma joie de vivre d'auteure, a suscité plusieurs vocations autour de moi. À chaque fois que je lis ces auteurs en devenir, je suis submergée par une émotion d'une force indicible.
Réussir à réaliser ses rêves n'est pas de tout repos. J'ai attendu mon tour. Tant que je pourrais je continuerais. Bises et bonne séance de cinéma.