Bonjour mes amies et amis.
Je vous avais habitués à une chronique chaque semaine suite à mes séances de dédicaces.
Le mois de juin a été bien silencieux. Je me suis abstenue non par choix mais par nécessité.
Et enfin, le 1er juillet me propulse dans un bel Espace Culturel à Les Arcs.
9h tapant, me voilà devant ma table nappée de rouge en train de disposer mes livres. À l’accueil une belle affiche, avec ma photo et celle de mon dernier roman, annonçant ma dédicace, une autre avait pris place sur un présentoir à ma droite. On ne pouvait pas me rater.
Tout de suite je mets un bémol à mon enthousiasme ! En face de moi, tout le hall est investi par des grands bacs de soldes, des bacs immenses. Remises allant de 30% à 50%. Hou là là ! Me suis-je dit, pour ma reprise, je me retrouve dans une galère !!! Les visiteurs viennent pour les soldes ! Vont-ils même seulement s’arrêter devant ma table ?
J’appréhendais plutôt le stress des visiteurs suite aux événements des nuits d’émeute. Mais là c’est plutôt le porte-monnaie qui fera de la résistance à la vue de mes livres, les soldes auront tout préempté. Alors je gamberge. Comment lutter contre cet adversaire ? Ma petite voix interne me susurre « fixe-toi un objectif et à toi d’y parvenir » ! Ben voyons !!!
Aussi, à mon grand étonnement, je n’ai eu nul besoin d’artifices, ni de stratagèmes pour convaincre. Je suis restée moi-même pour que ma journée se passe tout en harmonie. Harmonie des mots, des échanges. L’empathie est présente. Puis suivent les confidences, les soupirs, les yeux rougis, les émotions, tout y était ! J’en avais autant besoin que ces lectrices que je comprenais, écoutais, conseillais. Je n’ai pas joué la psy, ne me dit-on pas depuis toujours que j’ai une grande capacité d’écoute et là je l’ai mise à l’épreuve !
Cerise sur le gâteau un annonceur, se promenant dans les rayons, n’avait de cesse d’annoncer ma dédicace, sauf que bizarrement à chaque fois qu’il s’approchait de ma table j’étais très occupée. Alors il repartait en disant « Annette Lellouche est très occupée par ses lectrices ». Ça détendait bien l’ambiance.
Mes lectrices : Martine de l’Indre a ouvert le bal des dédicaces avec Lettre à pépé Charles - Viviane de Moselle l’a suivie de près - maman Rima et Amel venues acheter un livre pour le professeur de la gamine, d’un coup de cœur ont choisi « Lettre à pépé Charles, Peggy idem, Sylvia un bras en écharpe après un long échange est partie mais elle est revenue très vite « je prends les 2 me dit-elle ». J’avais perdu le fil, quels deux ? La Miraculée et Lettre… Ouah, là j’étais vraiment touchée, les deux livres sur ma vie ! Et nous voilà reparties pour un long échange, ses petites-filles l’attendaient patiemment… Martine ne pouvant choisir a fait le même choix que Sylvia, Catherine de Vidauban, professeur a choisi bien sûr « lettre… » - Christelle avec sa fibre patriotique a également choisi « Lettre à pépé Charles pour se faire du bien », Toni et Élise voulaient devenir pâtissiers partis avec Gracieuse tome 6, Érika pour son tonton Léo de Les Arcs avec « À l’assaut du bonheur »… À 15h j’envoyais un SOS à mon époux pour qu’il m’apporte des « Lettre à Pépé Charles », stock tombé à zéro. Le pauvre, il m’accompagne, retourne à la maison et revient le soir me chercher. Là je l’ai mis à contribution pour qu’il vienne bien plus tôt me récupérer et m’attendre jusqu’à la fin de la journée, mais jamais il ne rechigne, tellement fier ! Sans ses encouragements, je ne sais pas si…
Un grand merci à toutes et à tous. Nous reverrons-nous ? Je le souhaite tellement !
Merci au Directeur du Magasin venu me saluer et me revoir plus tard pour me demander si tout allait bien. Merci à Pauline. Enfin merci à l’animateur qui proposait une dégustation de café au milieu des soldes et qui à mon arrivée m’a apporté un café : « ça me ferait très plaisir que vous acceptiez ». Et moi donc !!!
Objectif atteint mais non dépassé. J’aurais pu, mais le plus important étant de prendre mon temps, de rester à l’écoute et de bien faire. Comprenne qui peut !