Bonjour mes amies et amis.
« Par les temps qui courent, il faut savoir saisir le moindre instant de bonheur et l’apprécier ; évitons de trop réfléchir, ça ne sert à rien. » Stefan Sweig.
Un petit retour sur la journée dédicaces à La Crau, commune qui s’étend sur 37,9kms et compte 18.706 habitants au dernier recensement de 2021. Nous étions 50 auteurs ! La salle est vraiment excentrée. Je craignais le pire tout en restant confiante. Aucune journée de dédicaces ne ressemble à une autre.
Tout d’abord je remercie Dominique, le Président de l’Association Plumes d’Azur pour l’organisation de ce salon : sans prétention, sans présence d’aucun élu, amicale et réussie.
Merci pour l’accueil du matin avec un café même pour nos compagnons, le petit lunch du midi offert (avec dessert, vin et café) qui est arrivé à point nommé ; belle surprise appréciable, conviviale, tous rassemblés à l’entrée du salon pour « nous » raconter en déjeunant. La simplicité, ce que j’aime !
Les hasards du calendrier ont fait que ce dimanche à La Crau, il y avait le marché le matin, le Forum des Associations prévu le dimanche précédent mais annulé cause de mauvaise météo, concours de boules, de quoi bien occuper les Crauroises et les Craurois.
Donc vous l’avez compris, peu de monde le matin. Ça aussi j’aime, car on peut mieux converser avec nos lectrices et lecteurs.
Le hasard, encore lui, a fait que ne voyant arriver aucun visiteur, je décide d’aller aux toilettes, et en sortant j’aperçois une maman et son adolescent qui arrivent à ma hauteur pour entrer dans la salle. Je leur souris et leur dis tout de go "vous êtes nos deux premiers visiteurs, je vous souhaite la bienvenue" . "Merci c’est très gentil m’a répondu la maman". Et moi je retourne à ma table. Dix minutes plus tard les revoilà, ils m’ont cherchée et sont repartis avec « Lettre à pépé Charles » pour Mathieu. Un sourire, un mot gentil, spontané et hop ma journée a démarré. Hélène toute souriante m’écoute et ravie, repart avec « Lettre… » et « À l’assaut du bonheur ». Nous avons eu du mal à nous quitter et avons pris la photo ». Un petit coup de pouce à Hélène Guennov, elle est correctrice de romans, n’hésitez pas à faire appel à ses services.
J’adore quand je rencontre des infirmières et que je peux tout à loisir leur parler de « La Miraculée ». Ça été un tel choc douloureux pour moi, avec tout de même une si belle victoire, que la fierté me gagne quand j’en parle à des personnes qui maitrisent le sujet. Annie infirmière, eh oui, même prénom que moi (à la maison j’ai toujours été Annie) a tout de suite flashé sur « La Miraculée », pour moi ce n’était pas une surprise, je savais… et bien sûr "Lettre… » Cette saga provençale ne laisse personne indifférent. Louis (d’or) il se reconnaitra, un auteur m’a entendue présenter mes livres et avant de partir a voulu « Voulez-vous danser ? ». Ça m’a fait plaisir car notre première approche le matin n’a pas été des plus cordiales ??? Sans rancune ! Louna a voulu « Gracieuse et Panache-un rosier pour maman ». Céline « Lettre… ». Cécile « À l’assaut du bonheur ».
L’après-midi débutée par une petite sieste à la collégiale, petit à petit, la salle s'est remplie. Les Crausoires et Craurois sont venus en nombre et en toute gentillesse. Les échanges allaient bon train, les dédicaces aussi. Tout le monde connaissait tout le monde, la France que j’aime.
Je dois vous parler d’Hugo et de sa maman. Une super belle rencontre. Hugo espère que "Lettre..." lui donne envie de lire.
Merci à toutes et tous, même si je ne nomme pas tout le monde, vous avez laissé une jolie trace en moi. La fin de la journée dédicace est vite arrivée. Toute la journée je m’entendais dire « je fais le tour et je reviens ». D’habitude on n’y croit pas trop. Là OUI ! Les Craurois sont de parole. Mon chauffeur s’impatientait, on s’en va… J’étais donc en train de ranger mes affaires quand Cécile est revenue me faire dédicacer pour sa fille « Gracieuse… » et sa maman Clara lui a emboité le pas pour « La Miraculée ». Ce qui s’appelle terminer en beauté !
Je ne vous apprendrai rien en vous disant qu’un auteur écrit dans la solitude. Aller vers son lectorat, faire des rencontres, c’est une belle bouffée d’oxygène.
Encore merci pour cette belle journée. À l’année prochaine.