Bonjour mes amies et amis.
« La vie est une fleur, l’amour en est le miel » Victor Hugo.
J’ai hésité avant de poster ce court écrit de ce matin. J’ai cédé à la pression…
Levée avec la pluie tambourinant sur la toiture. Il faisait noir à 7h, triste et humide.
Beurk… Une envie furieuse de rester au lit mais voilà il y avait urgence, je ne vous dirai pas laquelle, puisque vous avez deviné.
Donc une fois debout, plus envie de retourner au lit. Toilette vite faite, café avalé d’une traite. Pas faim ce matin pourtant ma brioche réalisée hier m’attend. Non plus tard ! Je m’assois au volant de mon ordi et en route Nénette.
J’aime flâner sur les grands boulevards Facebookiens. Il y a tant de choses, tant de choses à voir et à lire, sans parler de boire et manger avec toutes ces recettes pour un Noël familial réussi, qu’on nous promet ! Quelques blagounettes me dérident, quelques conseils, quelques annonces m’invitent au rêve…
Oups ! Là je cligne des yeux. Un réputé médecin (je commence à avoir des doutes à son sujet) nous annonce dans une vidéo qu’il ne sait pas encore mais qu’il va falloir prévoir probablement une quatrième dose… Mais s’il ne sait pas, alors pourquoi il nous affole ?
Bof ! Je zappe ! Zemmour apparaît les bras levés au ciel. Ah non pas encore lui ! Je zappe. Le temps inexorablement passe et ne m’apporte pas de soutien moral. Il pleut toujours !
Alors voilà je préfère vous inviter dans mon univers fleuri. Je jette un œil dehors, temps toujours aussi fou furieux. Mais j’aperçois mon bougainvillier qui doit remercier Dame Nature en buvant toute l’eau qui tombe de là-haut. Sa première année sans fleurir et là hop des fleurs d’un beau rouge ! Mes rosiers ont triste mine. Il faut expliquer que des jardiniers peu scrupuleux les ont trucidés. Seule une rose, une miraculée, mon amie la rose, a survécu et posée là sur mon bureau me revigore. Elle sent si bon si vous saviez !
Les amaryllis connaissez-vous ? Moi non, jusqu’à ce jour où j’ai découvert à la jardinerie un pot avec une tige verte gonflée à son extrémité, fièrement se hisser vers le soleil. Puis deux tiges, puis une toute petite troisième. Des fleurs aux pétales délicats ornent l’élégante tige. Ce joli bouquet trône sur mon escalier. Je l’amadoue après ce que j’y ai vécu par sa faute… Enfin par ma faute…
Les fleurs, c’est tout un pan de ma vie.
C’est ma résistance et ma résilience.
Aimer les fleurs c’est croire aux promesses de la nature.
J’ai souri très jeune aux fleurs. En mon fort intérieur, je leur ai fait une promesse.
Promesse tenue !
« Un enfant qui sourit, c’est une fleur qui s’ouvre » Dimitri Vallat