Plus personne pour venir à l’aide de personne… Car j’ai le sentiment que dans la rue, on devient personne. Ni vu, ni connu… Alors que la racaille est connue impunément ! Quand elle ne se transforme pas en victime !
Que t’arrive-t-il ma chère France ? Ta générosité t’a-t-elle trahie ?
En avril 2015, j’avais écrit cette poésie et hélas elle est toujours d’actualité !
Ma France je t'ai rêvée
dans le ventre de ma mère.
Dans mes bras je t'ai serrée
le jour où j'ai foulé ta terre.
Ma France je t'ai rêvée
un bout de ton sol est ma maison
Mon jardin n'est qu'amour et passion
Ma France toujours je t'aimerai.
La barbarie a semé sa haine
A mis Paris à feu et à sang
Elle a tué tes enfants innocents
sans discernement et sans gêne.
Ma France dans ma tête un grand désarroi
Ma France dans mon corps un grand froid
Ma France dans mes yeux un regard sévère
Ma France dans ma bouche un goût amer.
Ma France je t'ai rêvée
Pour le meilleur et pour le pire.
Aujourd'hui j'ai perdu mon sourire
Mais jamais je ne t'abandonnerai.
Ma France regarde tes enfants.
D'un seul cri ils vont se relever
D'un élan ils vont se rassembler
Personne ne les réduira à néant.
Ma France je n'ai que mes mots puérils
à t'offrir, dans cette guerre stérile.
Mais les mots sont autant de fleurs
pour sécher larmes et rancœurs.
Ne cédons en rien !
N'oublions rien !
N'abandonnons rien !
Ils ne seront pas morts pour rien !