"Rien ne sert de courir, il faut partir à temps".
Demain, lundi 30/7, dédicace à l’espace culturel du Centre Leclerc à Montauroux de 9h30 à 18h. J’ai hâte d’y être car je dois rendre mon devoir de vacances. Quoi, qu’est-ce ? Chut ! Vous saurez tout demain.
Hier ma séance de dédicaces à l’Espace Culturel du Centre Leclerc à Cogolin s’est déroulée comme d’habitude.
Comme d’habitude, un accueil très chaleureux de Nicole et de toute son équipe. Rire, embrassade. Cela faisait plus d’un an que je n’y étais pas venue mais on aurait dit qu’on s’était quitté la veille.
Comme d’habitude, période de vacances oblige, plus le chassé croisé des départs et des retours et de surcroit sur la route de St Tropez, pour parcourir les 40 kms, Saint Raphaël/Cogolin, nous avons mis une heure le matin et deux heures le soir. Cool !
Par contre grand changement, ma table était installée à l’extérieur de l’Espace Culturel, juste à l’entrée. C’était une bonne idée, car je profitais aussi bien des clients qui entraient à l’Espace Culturel, ne serait-ce que pour acheter le Var matin, qu’à ceux qui n’y venaient pas mais étaient obligés de passer devant pour aller au magasin Leclerc. On ne pouvait pas me rater. Et ma dédicace était annoncée une semaine à l’avance ; deux grandes affiches étaient placardées face aux caisses du magasin Leclerc. Près de ma table un grand chevalet avec une grande affiche annonçant la dédicace. Je n’avais plus qu’à !
Dur dur tout de même. Tout d’abord la chaleur sous la verrière, les gens un peu hagards, un peu distants, un peu fatigués. Comme d’habitude, les premières dédicaces sont tombées très vite, de10h à midi. Un grand merci à la maman de Sarah qui avait vu la grande affiche en début de semaine et qui est revenue pour me faire dédicacer trois livres, 2 pour Sarah et un pour elle. Adorable maman, vraiment ! Quelques lectrices ont fait également le déplacement pour mes nouveautés. Puis ce fut le calme plat… jusqu’à 17h. J’étais en train de me dire « j’aurais pu tout aussi bien rentrer chez moi à midi ». Surtout j’appréhendais le retour qui ne pouvait que s’annoncer chargé sur la route des plages ! Et là, une cliente de l’Espace Culturel en quittant la caisse, me voit, fronce les sourcils pour lire mon nom et déclare « je ne vous connais pas » en s’éloignant. Je n’ai pas eu le temps de réagir, mais cela a eu pour effet d’énerver un monsieur qui passait. Il lui dit « Achète-lui un livre, tu la connaîtras comme ça » ! Elle l’a regardé, m’a regardée, interloquée. Elle est revenue sur ses pas et me demande « qu’est-ce que vous écrivez » ? Finalement elle est repartie avec deux livres, très contente de les emporter avec elle le lendemain en croisière. Elle a ouvert le bal de la dernière heure et du coup j’ai dépassé mes objectifs. À quoi ça tient parfois ? Ne jamais désespérer, ne jamais perdre espoir, se faire confiance. Encore un petit miracle, n’est-ce pas Alain Trémiseau ?