Dans ce jardin inconnu
Tout petit fut venu
Il ne servait à rien de t’admirer
Pas plus que de te bichonner.
De place en place
Tu ne trouvais ton espace
D’année en année
De t’épanouir tu refusais.
Puis un jour de guerre lasse
D’une dernière chance fus menacé
Dans ce coin de terre, réapprivoisé
Tu pris ton essor, d’un sursaut d’orgueil tenace
Aujourd’hui crinière au vent
Couleurs resplendissantes
Tes palmes règnent allègrement
Sur la nature environnante.
L’amour n’est jamais vain
Prodigué avec passion
Jusqu’à l’ultime déraison
Pour d’heureux lendemains.