"Le bonheur, c'est avoir une bonne santé et une mauvaise mémoire" de Ingrid Bergman
Je suis tout à fait d'accord avec Ingrid Bergman en occultant bien évidemment les malheurs qui viennent jalonner nos plages avec ce petit garçon, les têtes décapitées qu'on exhibe sur des portails, ces femmes battues à mort, violées et j'en passe et des meilleures. On ne peut y rester insensible. Ceux-là, il ne faut surtout pas les oublier.
Mais en y réfléchissant bien, est-ce que parce que nous sommes moins aptes au bonheur que tout cela arrive ?
Est-ce que parce que les gens sont devenus nombrilistes, égoïstes, geignards et pour beaucoup assistés, que la terre tourne à l'envers ?
Est-ce parce que le sentiment "je t'aime" n'existe plus que sur les réseaux sociaux, d'un simple clic qui n'engage rien ni personne, en pure hypocrisie ?
Lorsque j'étais très jeune, j'entendais toujours dire "pour vivre heureux, vivons cachés". Aujourd'hui non seulement personne ne veut se cacher, mais tout le monde veut prouver sa supériorité, son BLING BLING ... et très souvent avec l'argent des autres !
Ah ! Le bonheur, tu es simple comme un bonjour. Simple comme un regard posé sur une fleur, un oiseau, une bise donnée à qui en a besoin, un merci.
Le bonheur, c'est simple comme "un je t'aime" désintéressé et pour cela il faut juste effacer les ardoises !