J'aime parler de ce que j'aime. J'aime partager pour faire rêver. J'aime positiver dans ce monde complexe où les informations foisonnent sans laisser du temps à la réflexion.
J'aime la vie, je l'ai respectée, souvent avec impatience et révolte mais toujours avec Espoir. Un ange passe et embrase l'étoile qui me guide.
Mon premier recueil de nouvelles (épuisé) a pris naissance lors d'une croisière "les nuits blanches à St Petersburg"... Vous comprendrez pourquoi "Gustave" en parle... et pourquoi Olga, une lectrice Russe rencontrée en dédicace, l'a emporté là-bas avec beaucoup d'émotion.
Au fil de mon destin, au hasard de mes voyages, de mes rencontres, des pages noircies avec frénésie ont donné naissance à sept romans en cinq ans.
Ils ont rejoint de nombreuses bibliothèques privées et municipales.
Ils ont franchi les frontières. Ils ont soudé des amitiés, ont fait pleurer, rire et réfléchir. Mes histoires "fragments - sens de vie" m'ont grandie, me délestant du lourd bagage porté depuis toujours.
Une thérapie ? Non ! Une délivrance aux forceps à chaque fois renouvelée suivie du bonheur éprouvé par les magnifiques retours et les témoignages de personnes inconnues qui se sont reconnues dans l'authenticité de mes personnages.
Cinq ans et sept romans... aujourd'hui le questionnement.
Non l'inspiration ne m'a pas quittée. Oui bien sûr je continuerai, mais alors que se passe-t-il ?
Pour comprendre, il faut juste ajouter un zéro au chiffre cinq des années d'écriture et là vous apprendrez que c'est ma vie de femme qui a commencé il y a cinquante ans.
Ai-je été une bonne épouse, une bonne mère, une bonne grand-mère ?
Quoi de plus simple pour répondre à ces questions que de reprendre la mer sans l'amer, la plume avec lâcher de mots sans les maux... Non ce n'est pas une fuite en avant. Je vous l'ai dit plus haut, je n'ai plus de bagages. Je n'ai plus qu'un souhait : accepter ma vie au jour le jour, lui sourire et lui dire merci, elle seule m'a comprise.
Je pars chante Dalida "je pars avec la joie au coeur, laissant ici tous mes soucis"... Parce que des soucis qui n'en a pas, que serait la vie sans soucis ? Une vie d'ennui ?
Alors oui, je pars pour une croisière sur la Méditerranée. Est-ce le hasard si le départ se fera de Marseille où j'ai rencontré celui qui m'a accompagnée, supportée, consolée, aimée... sans doute plus que je n'ai su le faire moi-même, depuis cinquante ans ?
L'énigme de "La clé de l'embrouille" se passe à Marseille. Une évidence non ?