« L’écrivain est une sorte de voyant émerveillé » André Pieyre de Mandiargues
En ce début d’année, déjà une semaine s’est fracassée dans un emballement médiatique… Les guerres intestines, les chutes intempestives, les querelles de clocher, les inondations, la neige à l’autre bout du monde…
Les résolutions prises s’effritent. Tout va trop vite. Après les cadeaux de Noël, la galette des rois, les soldes, le blanc… Au secours nous allons nous retrouver à Pâques sans avoir pris le temps de souffler.
Doucement ! j’ai envie de dire… C'est certain que venant de moi cela peut paraître bizarre.
J’ai pris quelques résolutions, comme tout un chacun en ce début d’année, celles de vivre une année 2014 plus en adéquation avec mes envies tout en me libérant de l'emprise de mes livres. Ils se débrouillent bien tout seuls à présent. Mieux ils s'exportent avec insolence, Brésil, Hollande, Belgique, États Unis... Ainsi, première résolution, retrouver les salles obscures que j’avais désertées en cette année 2013… littérature oblige.
Donc l’occasion se présente avec la sortie du film de Fanny Ardant « Cadences obstinées ».
Que nenni ! Le film de Fanny Ardant n’est pas au programme à St Raphaël.
Comment est-ce possible, alors qu’à St Raphaël nous avons un magnifique complexe cinématographique avec sept salles, qu’on boude un film français tourné par une femme aussi courageuse que Fanny Ardant, car la morosité ambiante et les difficultés financières n’incitent pas vraiment à l’investissement ? Encore une histoire de gros sous me direz-vous. Et vous n’auriez sûrement pas tort.
Dommage !
Mais comme je veux tenir au moins une résolution de toutes celles prises pour cette année, (je suis exigeante, gourmande, empressée, obstinée, passionnée… enfin j’ai tous les défauts de la terre mais j’assume avec le sourire) j’irai voir un autre film avec Guillaume Gallienne que j’aime beaucoup : soit « YSL » soit « Les garçons et Guillaume, à table ».
Serais-je émerveillée ? À demain.