« Écrire, ce n’est pas vivre. C’est peut-être survivre » de Blaise Cendrars
Un petit enfant se réveille ce matin en Chine « pourquoi il fait noir » s’inquiète-t-il ? Pourquoi la cruauté et la bestialité ont-elles fait de lui un aveugle ? Énucléé ! Mais pourquoi ? Comment est-ce possible ?
Des petits enfants gazés à l’arme chimique dans leur propre pays. Par qui ?
Peu importe les responsables, même s’ils sont retrouvés. Même s’ils sont condamnés le plus sévèrement possible, comme la peine de mort, qui rendra la vue à cet enfant, pauvre victime d’un monde cruel ? Qui effacera les séquelles dues aux armes chimiques et qui rendra la vie à ceux qui l’ont perdue ?
Chaque jour apporte son lot de misère avec son contingent de morts, de blessés, certains handicapés à vie. Quel gâchis !
Chaque jour on nous explique qu’il faudra créer une nouvelle loi pour ceci ou pour cela. Ce ne sont que des mots qui n’effaceront hélas jamais les actes barbares. Parce qu’ils sont animés par des fous et comment lutter contre les fous ?
Notre monde est fou, malade, asphyxié, anémié, amputé de toute logique car si on décime à la base, qui sera la jeunesse de demain ?
Laissons-les vivre !