Hier, c’est toujours avec autant de plaisir que je suis allée dédicacer mes romans pour la troisième année consécutive à la fête du livre de Gréasque. Je ne l’ai pas annoncée sur mon blog, n’étant pas tout à fait certaine de pouvoir m’y rendre, mais la volonté a été la plus forte. Je tiens toujours parole.
Accueil invariablement chaleureux à l’instar du temps qui cette année était maussade. Nathalie l’organisatrice est l’amie des quarante auteurs réunis là pour présenter leurs ouvrages. Aidée d’une équipe performante, souriante et généreuse, nous sommes, dés notre arrivée, tout de suite mis à l’aise. Cafés et madeleines nous attendaient. Puis l’apéritif et un bon repas à midi.
L’installation s’est faite sans protocole, ni tête d’affiche préférentielle. Le thème cette année étant « la Provence » l’accent chantonnait tout azimut, s’il n’y avait eu dame pluie, cette invitée dont on se serait bien passé, on croirait entendre les cigales.
À ma gauche, il y avait un instituteur de Gréasque à la retraite depuis le mois de novembre et qui présentait son premier livre. Alors là franchement, même s’il nous volait un peu la vedette, c’était un pur bonheur de voir tous les enfants qui l’ont eu comme instituteur l’embrasser et repartir avec son livre dédicacé. Les parents lui ont fait une véritable ovation et plusieurs mamans m’ont dit que sans cet instituteur leurs enfants ne liraient pas. Heureusement pour nous, car en passant nous étions aussi à l’honneur. Un grand merci et de grosses bises à Eva, Emma, Sophie et toutes celles dont j’ai oublié le prénom.
À ma droite il y avait Paul Lamour. Son nom lui sied à ravir. Un amour de poète et à chaque fois que nous nous retrouvons en dédicace, il me garde une place à côté de lui car je l’encourage un peu. Sans parler de ses pots de miel dont son fils apiculteur nous régale.
Les enfants ont dansé avec enthousiasme et fierté devant leurs parents attentifs et heureux. Quitte à me répéter, c’est la France que j’aime par-dessus tout.
Pas celle des menteurs, pas celles des sexistes, pas celles des tricheurs, non celles de ces enfants qui demain seront notre relève. Et on peut en être fier.
Merci Nathalie, merci à toute l’équipe qui se sont démenées pour que cette journée soit une réussite et à tous les visiteurs sans qui la Fête du Livre n’aurait pas de légitimité.
À l’année prochaine.