Ce matin le ciel était triste et pleurnicheur. La terre, abreuvée à saturation par l'alternance de neige, de grêle et de pluie, est en overdose. Le printemps n'en fait qu'à sa guise et lundi de Pâques les enfants seront déguisés en schtroumpfs ou en scaphandriers pour aller dénicher les chocolats de Pâques cachés dans le jardin. Déjà de mauvaise humeur d’avoir perdu une heure de sommeil, transis et détrempés, ils récupèreront cloches, poules ou œufs si habilement décorés en habits d’eau.
"Gustave" n'en a que faire ! Par tous les temps il continue son chemin de séducteur. Il s'impose et se pose chez tous avec empathie. Il est vrai que la première de couverture est chantante, fleurant bon la Provence du temps où on lisait à haute voix en famille les jolis contes que les enfants écoutaient avec des étoiles dans les yeux, la quatrième de couverture tentante comme le sucre d’orge dont on qualifie l’histoire, et en toute modestie, mes illustrations intérieures à la peinture acrylique candides et simplissimes donnant envie d’aller se promener en compagnie de Pépé Charles. Donc me direz-vous tous les ingrédients sont réunis pour en faire un bon livre. Je le pense puisque les retours sont remplis de louanges.
Mais je dirai "pas que". Il faut le coup de pouce magique d’une marraine.
Car « Gustave » a séduit Alexandra, sûrement qu’il a fait un très bon choix.
Alexandra d’un coup de mail, ce matin, a effacé la morosité ambiante. Elle n’a plus de « Gustave » en stock m’écrit-elle pour la troisième fois en très peu de temps. Tout de suite mon capitaine avais-je envie de lui répondre. Bravant la pluie, oubliant le grincement des essuie-glace, mon paquet de « Gustave » sagement installé sur le siège passager, je file la rejoindre à l’Espace Culturel du Centre Leclerc à Montauroux.
Accueil souriant et hyper chaleureux. Alexandra, la nouvelle responsable de l’Espace Culturel du Centre Leclerc, est d’un dynamisme, d’une rigueur et d’un professionnalisme qui forcent mon admiration. En voilà une qui aime et respecte les auteurs. Et je le dis comme je le ressens, sans démagogie et en toute sincérité. Juste pour l’anecdote, l’Espace Culturel du Centre Leclerc de Montauroux est hélas très mal placé car excentré de l’hyper-marché Leclerc, mais Alexandra, avec son équipe, sait pallier à cet inconvénient puisque ça marche et même fort !
« Gustave » sera mis à l’honneur sur un présentoir m’a promis Alexandra. Mille fois merci pour lui, Alexandra.
Bises à l’arrivée, bises au départ, et devinez, en quittant Alexandra le soleil pointait timidement le bout de son nez. Véridique ! Et là il fait plein soleil. Sacré Gustave !