« Être créatif est un moyen de donner sens à sa vie » Irvin Yalom
Extrait de : « Le problème Spinoza ».
- Je ne connaissais pas cet auteur, Irvin Yalom. Je ne connaissais pas grand chose non plus de Spinoza.
- Le premier est un psychothérapeute. Le second, un philosophe au destin solitaire qui inventa une éthique de la joie.
- Le premier est connu mondialement pour ses œuvres philosophiques et littéraires, et le second fut excommunié pour sa liberté de penser. Il dérangeait !
- Ce gros pavé de près de sept cents pages m’a appris plus de choses que tous les livres lus depuis mon plus jeune âge jusqu’à aujourd’hui.
- Ce livre pose des questions sur la Bible, sur tous ces « dictateurs de la pensée » qui trichent, mentent pour mieux nous asservir.
- L’action narrative se passe tantôt en avril 1656 pour Spinoza, tantôt en mai 1910 pour Rosenberg, le cerveau et le bras droit d’Hitler.
- Spinoza voulait libérer l’homme des croyances religieuses infondées et troublantes. Il désirait une religion juste et libérée de toute oppression.
- Rozenberg voulait anéantir le peuple juif, occultant sa propre judaïcité, sûr de son bienfondé pour libérer sa mère patrie l’Allemagne. Pire nazi que « le plus doux des nazis » - euphémisme !
- Nous sommes en 2013 et encore de nos jours des fondamentalistes, des intégristes de toutes religions, des terroristes, appelons-les comme on veut, essayent d’asservir le petit peuple. Les viols, les membres coupés, les lavages de cerveau et la terreur distillée en grand format, en pleine rue et quotidiennement, leur servent de machine de guerre.
Je commence ce jour, toujours du même auteur : « La méthode Schopenhauer ».
Où comment un psychologue, à la veille de sa mort annoncée par une maladie irréversible, se revisite en essayant de comprendre son plus grand échec de psychothérapeute.
Pour les amoureux de la philosophie, pour ceux qui, comme moi, n’ont jamais eu la chance de fréquenter les bancs des amphithéâtres pour étudier les philosophes, voici un auteur qui aborde les sujets de la VIE et les décortique avec une décontraction et une justesse profonde.
Les livres d'Irvin Yalom se lisent comme des romans … la philosophie en prime ! Aux néophytes comme moi, je vous le conseille.