Il n'y a pas si longtemps, sur mon blog, j'avais rédigé un article intitulé "la chance de vivre" sur la violence à l'école. Le fait divers se passait dans un collège sans aucune connotation religieuse.
J'avais parlé de deux gamines qui en avaient attaqué une autre (ma petite nièce) dans une ville paisible au nord ouest, à coup de batte de base-ball, sans motif. Les parents des agresseuses n'avaient pas jugé bon d'intervenir. Le directeur du collège avait conseillé aux parents de la petite victime de lui apprendre à se défendre, plutôt que de chercher à sauver sa peau en changeant de collège.
Avant-hier la tuerie devant et dans une école émeut le monde entier. Monsieur le directeur : "Cette pauvre enfant rattrapée, attrapée par les cheveux et exécutée à bout touchant, quelle chance a-t-elle eu de s'en sortir, face à la détermination aveugle et barbare de la bête immonde ?
Et cette mère du tueur qui refuse d'intervenir car elle n'a aucune prise sur son fils ? Comment expliquer cela ? La peur, l'aval ou tout simplement l'incompétence ?
Je persiste et je signe quand je dis qu'il faut commencer à enseigner l'amour de son prochain dés la maternelle, l'éducation civique à enseigner avant toute chose et surtout parents, prenez-vous en mains. Oubliez les salles de gym, les pilules pour maigrir, les foutaises du paraitre et toutes les futilités qui vous font oublier l'essentiel : ce pourquoi on met des enfants au monde. Donnez tout votre temps à vos enfants pour en faire des hommes et des femmes dignes de ce nom.
CAR ce tueur n'était pas un homme. C'était une bête. "C'était" CAR même abattu il le sera comme une bête. CAR même s'il se suicide il le fera comme une bête traquée.
Battons-nous pour un monde meilleur. Chaque vie sauvée mérite qu'on se mobilise.