Il ne se passe pas une semaine sans qu'on n'apprenne qu'un tel ou un tel "plagie" telle ou telle oeuvre.
Moi ce qui m'épate c'est la niaiserie des uns qui s'imaginent recopier impunément des paragraphes entiers et l'immense culture des autres qui en lisant un livre se disent "tiens j'ai déjà vu ça quelque part" et hop, sortir du chapeau (je voulais dire du cerveau internet) l'objet du délit. Il faut quand même en avoir dans le ciboulot !
Moi ce qui m'épate c'est l'aplomb avec lequel les tricheurs, parce qu'il faut appeler un chat un chat, donnent leur version : intertextualité pour l'un, auteur-lecteur pour un autre jusqu'à l'erreur d'un stagiaire... pour un troisième ! Quelle chance il a celui-ci d'avoir quelqu'un pour faire ses recherches.
Moi ce qui m'épate c'est qu'ils signent et persistent, jouent les donneurs de leçons ou parfois les persécutés.
Moi ce qui m'épate c'est qu'ils vont vendre des tonnes de papier grâce à ces mini scandales. En même temps, il n'y a pas mort d'homme, il y a juste un peu de paresse. L'écriture est un tel stress !
Moi ce qui m'épate c'est que mon troisième livre est terminé, qu'il a un très joli titre : "Un soir d'été en Sardaigne", que je l'ai écrit toute seule, des jours et des jours d'angoisse, des nuits sans sommeil, des remises en question, des doutes, et le grand vide quand il fut achevé, et moi abandonnée de tous mes personnages.
Il ne m'appartient plus, il est à vous et çA M'ÉPATE : Une toute petite oeuvre, pour une toute petite bonne femme et qui vous envoie ses plus grands mercis pour la confiance que vous lui témoignez.
Sortie du livre prévue courant novembre en prévision des cadeaux de fin d'année pour les amoureux du livre écrit à deux mains... sur le clavier!
Annette Lellouche