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Ma vérité !
05/08/2021 19:07
« Quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier, elle met plus de temps mais finit toujours par y arriver » Laberthonière
Bonjour mes amies et amis. Ah l’escalier ! Depuis toute petite j’en rêvais. Mon escalier en marbre que j’ai descendu tant et tant de fois, d’un pas alerte, sereine. Mon escalier, ma vérité ! L’aboutissement de toute une vie. La fière ne voulait pas le balafrer d’une rampe ou d’un garde-corps. Pour quoi faire ? Il est si majestueux ainsi. La suite, celle et ceux qui m’ont lue, la connaisse.
Cela s’est passé il y a 5 ans. Une chute qui aurait pu être mortelle ou me laisser des séquelles irréversibles. J’ai refusé le handicap en me battant comme une lionne. Ténacité et espoir font bon ménage.
Pourquoi est-ce que je vous raconte tout ça ? À cause du vaccin. Toutes ces guerres intestines entre les vaccinés et les non vaccinés. Qui a tort ? Qui a raison ? Et s’ils avaient tort et raison en même temps ? Les familles qui se déchirent, les amis qui se tournent le dos. Je ne suis pas très à l’aise avec ce nouveau monde qui ne me ressemble guère. Une certaine idée de la liberté en prend un sacré coup à mes yeux ! Car toute logique n’est pas faite que de certitudes.
Je me suis réveillée il y a quelques jours à 3h du matin, mon heure fatidique. Impossible de me rendormir. Que fait-on dans ce cas-là ? On se revisite, une petite voix prend toute sa place. Je ferme les yeux et je refuse de l’écouter. C’est du passé, dépassé ! La petite voix insiste « le passé doit guider ton présent »… Soudain l’image de mon ange (mon chirurgien) me disant « vous êtes une miraculée, ne tombez plus, je ne pourrais plus rien pour vous ». Bien sûr à présent mon bel escalier en marbre a une rampe et un garde-corps en fer forgé de toute beauté. Donc je pourrais éviter l’accident. Au fond de moi je sais que je suis de mauvaise foi. On peut tomber de tant de façons ! Ma fierté reprend le dessus. Je suis en bonne santé, je ne risque rien si je fais attention. En es-tu bien sûr insiste ma petite voix intérieure ? Je sais que je prends des risques en allant dédicacer. Je sais surtout que je ne vais bientôt plus pouvoir vivre de ma passion, ni accepter les invitations à déjeuner de mes amis proches/lecteurs, des moments fusionnels. Ni aller à la médiathèque, sans lecture je suis perdue.
Je m’endors sur toutes ces assertions. Dans la matinée, mal réveillée, la sonnerie intempestive du téléphone me fait sursauter. Nicole, une lectrice, devenue une amie sincère, je lui avais rédigé sa biographie, tapée sur le clavier d'une seule main pendant ma rééducation. Elle me raconte qu’elle a eu la Covid, qu’un an après, elle en garde encore des séquelles douloureuses. Je n’ose pas lui dire que je ne suis pas vaccinée, que je ne supporte pas qu’on se mêle de ma vie, qu’on me donne des ordres. Elle a compris ma gêne « Annette, je ne te souhaite pas ce que je viens de vivre. Je me suis faite vaccinée après coup… Ne fais pas la même erreur, je veux continuer à te lire ». Là j’ai réalisé que je n’arrivais plus à écrire depuis bientôt un an. J’ai ouvert mon ordinateur, cliqué sur le livre que j’ai commencé il y a dix ans et que je n’arrivais pas à terminer. En me relisant, je me suis dit « la vie n’est pas un éternel recommencement… Pas cette fois ». Le lendemain, j’ai descendu mon escalier sereinement pour aller recevoir ma première injection. J’ai envoyé un SMS à Nicole pour la remercier.
J’ai beaucoup hésité avant de vous raconter tout cela, mais si ça peut aider à y voir un peu plus clair.
J’ai une pensée très émue et affectueuse pour mes amies, dont Sylvie, qui ne peuvent se faire vacciner pour raison de santé. Prenez bien soin de vous.
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Éric auteur et blogueur "Les 8plumes"
15/02/2015 15:10
Après un temps de retrait propice à la réflexion, et pour évacuer la tristesse qui m'étreint à m'annihiler, je reprends mon chemin d'écriture.
Je le dois à Éric Vernassière qui m'a fait l'honneur de chroniquer "La clé de l'embrouille" avec toute sa générosité et sa dextérité.
Le lecteur est sur une rive. L'auteur est sur l'autre rive; celle qui est la moins confortable, celle qui nous fait douter mais qui nous fait nous remettre en question pour mieux nous jeter à l'eau. Parce qu'écrire c'est nager en eaux troubles, prendre des bouillons de souvenirs et les recracher pêle-mêle pour s'en libérer.
Écrire c'est la vie.
Quand Éric a commencé à chroniquer mes premiers romans, nous ne nous connaissions pas. Mais sa sensibilité, son amour des livres nous ont rapprochés au point de donner au mot "amitié" tout son sens.
En même temps, Éric est un auteur et qui mieux qu'un auteur pour analyser et exposer son ressenti avec ses mots et ses émotions connaissant la somme de travail, de guerres intérieures nécessaires pour mener à bien un récit. Merci Éric. Je serai toujours là pour toi aussi (en toute humilité et amitié).
3 plumes attribuées à "La clé de l'embrouille" par Éric Vernassière auteur et chroniqueur littéraire "les 8Plumes" de l'EXPRESS
"... Annette, pour son septième opus, s’est essayée au roman policier, au roman noir, au polar, et le résultat s’affiche avec forts honneurs avec une constance d’écriture méritoire dans le déroulement de l’intrigue, la présence de personnages attachants, inquiétants, complexes, nécessaires en ce genre où le fait de ne pas tout cerner ménage le suspense et en glissant des messages sociétaux bien sentis, implorant un refus de l’incommunicabilité mais aussi la volonté de compassion ou de concorde, thèmes de prédilection de l’auteure toujours à la recherche de la transmission bienfaisante, sans jugement, comme de la prise de hauteur...
... En lisant Annette, en ce livre différent et très personnel, je me suis invité à une introspection sur les histoires de vie de ses personnages, ce que l’on appelle le story telling aux USA, et que l’on retrouve avec méthode et attachement dans toutes les séries bien ficelés allant de Castle à Boomtown où l’histoire policière ne s’arrête pas à des faits difficiles mais s’emboîte bien avec les fêlures des protagonistes...
Et j’ai surtout eu grand plaisir à lire un livre documenté, bien agencé, délicieusement optimiste malgré les rebonds ambiants pas toujours reluisants et qui m’invite grandement à l’inspiration…"
Pour lire l'intégralité de la chronique :
http://blogs.lexpress.fr/les-8-plumes/2015/02/06/la-cle-de-lembrouille-par-annette-lellouche/
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"Retourne de là où tu viens"
11/05/2013 13:59
Ce matin, en ouvrant ma boite mail, j'ai reçu une chronique d'un lecteur Fabien - auteur romans fantastiques et chroniqueur - rencontré au premier salon du livre du Beausset et qui m'a acheté mon roman sur un coup de coeur. Lorsque par retour je l'en ai remercié, voici ce qu'il me répond :
Ne me remerciez pas, c'est plutôt à moi de vous remercier pour cette agréable lecture. Certes cet ouvrage ne s'inscrit pas dans mes lectures habituelles mais j'avoue avoir été conquis. Chacune de mes chroniques est rédigée avec passion et franchise. Comme je dis toujours la critique est facile même constructive mais il faut aussi savoir reconnaître la qualité d'un ouvrage...
Je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin, car trop heureuse de vous faire partager la chronique de Fabien :
Il est de ces ouvrages qui vous touchent droit au coeur pour des raisons qu'il nous est parfois difficile voire impossible à expliquer ce qui aura été le cas pour cet ouvrage. Parfois guidé par une impulsion lors de l'acquisition de nouveaux ouvrages, « Retourne de là où tu viens » détient une histoire un peu plus particulière... C'est au détour du premier salon littéraire de la ville du Beausset (Var) qu'il m'a été donné le plaisir de faire la connaissance d'Annette Lellouche. Auteur de divers ouvrages, mais aussi directrice des éditions A5 que je vous invite à découvrir. Alchimie d'une rencontre entre auteurs, je me suis donc décidé à repartir avec cet ouvrage que je m'apprête à vous faire découvrir. Ce roman nous amène donc dans le quotidien de Francette dite Francky, au travers d'un concours littéraire. Personnage marqué par un parcours tumultueux, déterminé à percer dans le domaine littéraire. Mais ce monde va s'écrouler pas à pas à cause d'un mail des plus haineux expédié par un certain gemepoète. Prêt à tout pour briser les rêves de notre brave Francette, ce dernier n'aura de cesse de la tourmenter. Entre hésitation et détermination, parviendra t-elle à atteindre cet objectif auquel elle aspire tant? A vous de le découvrir... Parlons peu mais parlons bien. Une heureuse découverte au travers de cet ouvrage qui m'envoyait en terre inconnue dans un registre qui n'est pas habituellement dans mes lectures quotidiennes. Le vocabulaire employé par l'auteur s'avère riche et recherché, en parfaite adéquation avec l'ouvrage. Au fil des pages, on immerge dans le roman tout en s'attachant à ses protagonistes. La quête de Francette se dévoile peu à peu et les masques du club des douze (le club d'écrivains dont elle fait partie) tombent pour nous offrir un final magistral. Au travers de cet oeuvre, et de cette histoire poignante, l'auteur nous dénonce aussi le comportement cruel que nous pouvons avoir envers nos semblables dès qu'ils sont d'une autre nationalité avec autant de grâce qu'Oscar Wilde dénonçait la décadence du jeune Dorian Gray dans le roman du même titre. Bien des sujets qui portent à réflexion, au travers d'un ouvrage poignant qui ne vous laissera pas de marbre. Je ne peux donc que vous conseiller cet ouvrage qui à mes yeux à autant de mérite que bien des auteurs dont la plume nous fait rêver chaque jour. Pour terminer cette chronique, je tiens sincèrement à remercier Mme Annette Lellouche pour l'agréable moment passé au fil de cette lecture...
Pour en savoir plus sur Fabien et son site de chroniques littéraires : http://lueurs-mortes.fr
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Fleurs du jardin de Mia Chiara
30/04/2013 09:04
Ces jours-ci le temps, pas terrible ! Le ciel pleure toutes les larmes de son corps. Mais son chagrin n’est pas perdu pour tout le monde puisque nos jardins regorgent d’eau et nos arbres et fleurs vont resplendir cet été.
Ma boite mail aussi, ce matin, m’a inondée de larmes de bonheur.
Pleine de mots d’amitié. Tous vos souhaits m’ont touchée.
Jusque-là le nombre des années s’empilait sur mes solides épaules sans que j’en porte le poids. Quand on aime on ne compte pas n’est-ce pas ? Alors je ne veux plus compter que sur votre fidèle amitié et je vous envoie mon plus beau sourire de gratitude.
Un autre cadeau. Par le plus grand des hasards (le coquin il sait que je crois en lui) ce matin justement, en ce jour spécial, je reçois une chronique très gratifiante pour mon « Gustave ». Très joli cadeau que me fait Annie Forest-Abou Mansour :
Gustave AnnetteLellouche A5 Editions (2012)
Pépé Charles, un ancien cordonnier, a pour seul confident et pour unique ami Gustave, un vieux chêne, « mon meilleur ami c’est lui, mon chêne. Je l’ai d’ailleurs surnommé Gustave, du nom de mon aïeul qui l’a planté. ». Cet arbre contre lequel il s’adosse chaque jour, décrit avec le champ lexical de l’humain (« corps », « bras », « tête »), doté d’un nom, d’un passé, d’une vie, est perçu comme un être vivant avec lequel le vieillard communique. Gustave, témoin discret, silencieux, loyal : « Il ne parle pas, mais il m’écoute et c’est très important de pouvoir se confier à quelqu’un qui ne te trahira jamais », a toujours partagé les moments joyeux et tristes de l’existence du vieillard désormais « rongé de solitude ». Mais le jour de la fête du village, Simon, un garçonnet « venant juste de fêter ses huit ans », s’assied à côté du vieil homme qui se confie à lui tout en lui donnant une leçon de vie. L’ouvrage s’organise alors autour d’une situation traditionnelle dans l’histoire du roman : le face à face entre un sage et un novice, un vieillard et un jeune être, l’un à la fin de son existence, l’autre au début de la sienne. Le vieil homme raconte à l’enfant ses souvenirs « venus se fracasser dans sa tête comme la vague qui revient en force sur le bord d’une plage », sa rencontre avec Noëlle, tellement jolie, tellement souriante, « l’amour de sa vie », la mère de ses enfants, le bonheur fauché brutalement, (« quand le malheur décide de s’abattre sur quelqu’un, il ne prévient pas ; il est sournois, il fonce sur sa proie, jaloux de son bonheur »,) le présent douloureux : « Toutes ces rides que tu aperçois là sont arrivées d’un seul coup, comme pour mieux révéler mon triste sort ». Le vieillard délivre un message à l’enfant par la stratégie d’une complicité pleine d’une tendresse bourrue et d’une intense émotion. Il l’entraîne sur le chemin de la réflexion et de la vie en l’interpelant par des questions oratoires (« C’est comme le vent. Est-ce que tu le vois ? Non ! »), des impératifs (« Ecoute », « Observe la beauté majestueuse de la nature »). Gustave d’Annette Lellouche est une leçon de vie, de tolérance, dénonçant subtilement le racisme, cette « peur de l’autre, de l’inconnu », l’incompréhension entre les êtres, l’insuffisance de dialogue. Gustave, ouvrage attendrissant à l’écriture limpide et poétique, « La végétation exubérante vibre au son des cigales l’été, grelotte sous le vent violent du mistral trois jours durant puis tout s’apaise et le ciel bleu, paré de son majestueux soleil, fait pâlir d’envie tous les promeneurs venus d’ailleurs », est piqueté d’humour, « sa démarche (au chat) féline lui donne un air légèrement snob », et d’émotion. Solidement construit, ce roman sur la nostalgie d’un passé qui semble à jamais perdu est semé de discrets indices annonciateurs de la fin. La logique de la narration est celle du souvenir rythmée par le leitmotiv récurrent « au pied du chêne » qui constitue l’arbre en véritable héros de l’histoire. Les illustrations en noir et blanc réalisées par l’écrivain « à main levée » mettent en scène la narration, petits clins d’œil humoristiques et enfantins, créant tout à la fois une illusion de réel et de jeu. Gustave peut en effet être lu par des enfants. Il s’appuie sur des concepts exprimés de façon concrète à la faveur, entre autres, de la personnification de l’arbre, de l’humanisation du chat, mais c’est aussi un apologue philosophique destiné aux adultes, leur enseignant que la vie belle, fragile et éphémère doit être savourée avec humilité dans ses moindres instants et qu’il faut garder confiance en elle.
(Par Annie Forest-Abou Mansour
http://lecritoiredesmuses.hautetfort.com/)
Encore merci pour cette belle route parsemée de pépites amicales.
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L'ange Cathy
03/04/2013 14:51
Décidément le printemps s'efface devant le temps frisquet et capricieux. On se croirait presque à Noël quand la météo est clémente et qu'on se dépêche de déjeuner dehors sous un ciel radieux.
Et pourquoi je vous parle de Noël ? Parce qu'un ange appelé Cathy a déposé un joli paquet cadeau de Noël dans son blog. Elle parle avec son coeur, sa sincérité et sa gentillesse naturelle de mon roman "retourne de là où tu viens".
Elle n'en dit pas trop long, pas trop sucré, juste assez dosé pour mettre mon coeur et mon esprit en joie.
Souvenez-vous je vous parlais de Cathy dans l'article de Jappeloup, ou dans un article plus ancien. Je la connais virtuellement et pourtant j'ai l'impression de l'avoir toujours eue pour amie.
Dans les blogs de VIP j'ai rencontré de si bonnes personnes, que même si parfois j'ai le sentiment de passer trop de temps à lire les blogs des blogs, je me fais plaisir, j'apprends plein de choses et je me sens bien au chaud quand le découragement se fait sentir. Merci à vous blogueuses, blogueurs de VIP-blog.
Voici ce qu'écrit Cathy :
Annette,
Passion, sensibilité, spontanéité, tels sont les mots pour qualifier ton livre, dont la lecture m'a régalée. J'ai apprécié la justesse de tes mots, la limpidité de ton style.
Avec toi, j'ai partagé, ton enfance à Tunis, ton exil vers la France... l'accomplissement de ton rêve d'écriture, jusqu'à ton désarroi causé par ce fameux gempoete...
Au fil des lignes, j'ai appris à connaître cette Annette, rencontrée sur VIP, via nos univers. Continue, laisse épanouir ce don merveilleux qui t'habite.
Merci.
Cathy
Si vous désirez en savoir plus sur Cathy : cathy7302.vip-blog.com ; son blog est une mine de renseignements pour notre bien-être. N'hésitez pas à aller dans tous les sites des vip-blog, il y en a pour tous les goûts. Parfois les commentaires sont orageux, mais toujours francs et directs. Parfois ils sont encourageants, et réconciliants avec la vie difficile dans notre société. Vous ne serez pas déçus de la promenade au fil de l'amitié et du plaisir de nous lire.
Nous vous attendons avec impatience et marquez votre empreinte en laissant un commentaire. C'est vrai qu'il n'est pas très facile de laisser un commentaire sur VIP, mais il faut s'inscrire et vous ne risquez absolument rien, sinon de vous distraire et de nous accompagner. MERCI !
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