En ce moment, beaucoup de gens ont renoncé à vivre. Ils ne s’ennuient pas, ils ne pleurent pas, ils se contentent d’attendre que le temps passe. Ils n’ont pas accepté les défis de la vie et elle ne les défie plus ». Paulo Coelho
Au hasard de ma promenade matinale sur les réseaux, cette citation m’envoie un clin d’œil.
La Vie est un choix perpétuel. « Si tu veux ça, tu risques de perdre ça ou au contraire si tu prends cette décision combien en souffriront… » ? Oui la peur de souffrir ou de faire souffrir statufie les sages. Mais les fous ? Les fous jettent leur Vie par-dessus les moulins.
Ne dit-on pas « il vaut mieux avoir des remords que des regrets ? ». Car les regrets sont terribles. Ils empêchent de vivre. Ils sont là à nous ressasser « si tu avais su… », « tu aurais dû… », « aujourd’hui c’est trop tard… » et recommencent les questionnements « pourquoi n’ai-je pas… ». On tourne en rond à en avoir le tournis, à en perdre la raison.
Alors on fantasme ! On brode avec des fils de toutes les couleurs, au point de croix. On tricote, une maille à l’endroit, une maille à l’envers… Lorsqu’une maille s’échappe, filant vers le bas dans une descente vertigineuse, on la remonte, empli d’espoir… Jusqu’au jour où décidé, on plie bagages pour un ailleurs meilleur.
Les années ont passé, pour le meilleur parfois pour le pire. Alors faut-il se poser ou se mettre en pause ? Le fou ne sait pas faire ça… Il continue, infatigable, insaisissable, insatiable…
« Va où le vent te mène, va où le vent te mènera » nous chante Angelo Bruardi (merci Google).
La folie est en dualité avec la tristesse. Notre cœur s’enlise. On le décroche et le jette dans le vide, il tourbillonne, frissonne mais jamais ne raisonne. La VIE le rattrape et le libère de ses démons. Il nous revient comme neuf… Prêt à s’emballer au moindre sourire.
Seulement UN rêve ne se réalisera jamais. Il est trop tard… mais il en reste tant d’autres à peaufiner, que notre bon vieux cœur risque d’imploser.
Soyons fous en cette fin d’année, dansons sur les flots de nos rêves, trinquons avec des verres pleins de bulles et que ça pétille !
Fasse que nous ne nous dirons plus « il est trop tard » car il n’est jamais tard pour bien faire. Cela était le conseil de ma mère, il y a longtemps, si longtemps que j’avais oublié. N’oublions rien, ne nous retournons pas, défions les mauvais augures, la vie est pleine de promesses et de sens.
Suivez-moi ! Plus on est de fous et plus on s’amuse.