« Lorsqu’on ouvre le cœur humain à une passion, les autres y pénètrent » Louis Philippe Comte de Ségur.
Le monde change. Les temps changent. Les choses changent. TOUT change. Le Covid et ses multiples variants ont changé la donne. Nous sommes en crise, en guerre. Et alors ?
Alors, ma séance de dédicace de samedi n’a ressemblé en rien aux autres, même lieu, même date et pourtant, ambiance différente, regards différents parfois indifférents ou vides. J’ai redoublé de sourire et d’écoute empathique. C’est ma nature.
À mon arrivée, d’un regard circulaire je me suis sentie noyée dans les grands étalages de cadeaux, des coffrets, des gadgets bien souvent. À ma droite une haute pile de livres d’un auteur connu à la publicité fracassante. Et il y avait MA table installée avec une affiche annonçant ma venue, avec sa jolie nappe rouge (toréador prends garde…) avec mes livres éparpillés dessus, merci à Alexandra et à son équipe. Je savais, d’instinct, que j’avais ma carte à jouer. Ma carte ? Ma passion des livres, de mes livres écrits avec tant de passion. Tout au long de la journée c’est la réflexion que l’on me faisait « vous en parlez avec tant de passion qu’on ne peut résister ». L’émotion était palpable au moment de la dédicace.
Nonobstant, ce qui m’a le plus interpellée c’est la fréquentation des lieux. En grande partie masculine. De nombreux jeunes hommes venus faire leurs cadeaux de Noël. Beaucoup m’ont fait l’immense plaisir de choisir mes livres pour les dédicacer à leur maman ou à leur épouse. D’autres, dont l’un avait déjà choisi ses livres avec sur le dessus celui de Christian Jacq (moi à côté je ne faisais pas le poids…), ont eu envie de découvrir l’auteure, là devant eux… Des taties, des mamies ont offert généreusement mes Gracieuse et Panache. Un grand merci à toutes et à tous.
Pour être complètement honnête, j’ai dédicacé un peu moins que les années précédentes à même date, même lieu. L’explication ? Beaucoup étaient venus faire du repérage et attendent de voir si Noël réunira les familles. La crainte de nouvelles restrictions.
On dit que les mauvaises nouvelles ont des ailes, et ce covid déploie largement ses ailes…
Moi je reste confiante. La meilleure preuve c’est que je reviendrai le dimanche 19 décembre pour ma dernière dédicace 2021 qui sera je n’en doute pas, la meilleure de l’année. Optimisme quand tu me tiens !