Chaque séance de dédicaces ne ressemble ni à la précédente ni à ce que sera la suivante. Écrire, publier, partager ce sont des moments privilégiés qu'un auteur aspire à vivre. J'avoue qu'en arrivant sur les lieux, devant ma table, en m'installant, je suis un peu angoissée. Ce n'est pas le trac. Ce n'est pas le doute. Ce n'est pas l’ego… Non ! C’est ma fenêtre sur rue ! C’est ma respiration ! Et elle se libère dès les premiers bonjours, les premiers sourires…
C’est ma liberté incontrôlée et incontrôlable. C’est ma passion qui s’exprime sans tricherie, sans calcul.
Si forte est l'envie de susciter l'envie de chaque personne qui m'écoutera pour me découvrir un peu plus, pour deviner tous les messages que j’essaie de faire passer dans mes écrits !
Mes livres sont ma cour de récréation, ma surprise-partie, mes émotions, ma vérité.
Par cet article, je voudrais remercier encore et encore, toutes celles et ceux qui m’accompagnent, moi la parfaite inconnue d’il y a quelques années seulement.
Lorsque le découragement me ceinture, parce que ça arrive et c’est normal, la vie d’auteure n’est pas de tout repos, je vous relis, vous mes amies et amis, tous vos messages, vos clins d’œil. Je relis les lettres reçues (j’en ai reçu une aujourd’hui, c’est elle qui a suscité cet article), les cartes postales punaisées sur un mur de mon bureau. Bientôt il me faudra trouver un autre bout de mur. Qu’à cela ne tienne, mon cœur n’a pas de limite…
Ce n’est pas un hasard si un jour on se lance dans cette jungle des mots, dans cette multitude de facettes qu’est notre vie… C’est juste que l’heure a sonné et il ne faut surtout pas rater le coche. "C’est ça qui est moche" chante Adamo.
Mes livres comblent mes manques et c’est magique.
Alors si le cœur vous en dit, si vous avez du temps et n’habitez pas trop loin de Sainte Maxime, venez rencontrer au Lions Club les 6 et 7/11/21, de très nombreux auteurs, dont moi. Mon premier roman (récit-témoignage) y a été mis à l’honneur. Il a été offert au lauréat du concours de poésie des collégiens du Collège Bertie Albrecht. Il s’appelle Yannick. Peut-être le reverrais-je ? Quel beau souvenir. Merci.
