"Je dis que l'avenir c'est du désir, pas de la peur" de Patrice Chéreau
En me réveillant au petit matin, j'ai tout de suite ouvert mes volets pour m'imprégner du paysage paisible qui s'offrait à moi. J'ai plongé mon regard et mon cœur dans ce bleu azuréen immaculé. Dans ce vert profond des arbres qui bruissaient de leur chanson mélodieuse en toute complicité. Des oiseaux libres et heureux voletaient dans un ballet gracieux. S'il m'arrive régulièrement de me poser la question "quel jour sommes-nous" en ce doux matin, je ne me suis pas demandé quelle date nous étions. Je le savais. Forcément ! Forcément ? Non tout naturellement !
Il y a quelques années de cela, naissait une étoile qui longtemps a brillé dans mes jours et mes nuits. Parfois elle s'est ternie mais toujours je l'ai admirée avec mes yeux émerveillés. L'ai-je trop admirée qu'elle a fini par m'aveugler ? Non je ne le crois pas.
Il est des sentiments qui ne s'expliquent pas, ne se partagent pas, ne se commandent pas. Ils se vivent. Point !
En ce petit matin, mille souhaits de bonheur portés par tous ces petits oiseaux, mes compagnons du quotidien, aux natifs du 7 mai.