La neige a cédé la place à la pluie.
Les rivières sortent de leur lit
S’installe alors la désespérance
Et les durs moments d’errance
Tout abandonner derrière soi
Pour sauver sa peau, courir, fuir
Et laisser mourir ses souvenirs
Accumulés là, avec tant de joie
Les regards dans le vague à l’âme
Les lèvres crispées face au drame
Le cœur humilié par dame nature
Le corps tendu, l’espérance perdure
Chez eux, ils reviendront
Les manches retrousseront
Les larmes retiendront
ET les souvenirs retrouveront ?
Alors tout reconstruire,
Une nouvelle vie s’installe
Reste des traces sur les dalles
Pas indélébiles du souvenir !