J'ose l'avouer je suis, non plus tôt j'étais une anti, anti réseaux sociaux. Les Facebook, twitter et autres n'étaient pas du tout de mon resort.
Puis un jour, un ami auteur m'invite à le rejoindre dans un groupe de discussions. Tout d'abord j'ai opposé un refus net. Pas question de perdre ne serait-ce qu'une heure à "blablater", ni à me chatouiller le nombril. Circulez je n'ai rien à dire ! Ou tout du moins j'ai mon roman à terminer.
Quelque temps plus tard, une autre invitation parvient dans ma boite mails. Toujours du même ami auteur. Là pour ne pas paraitre grossière, j'ai accepté tout en me promettant de pratiquer la politique de l'autruche, à savoir ne jamais y aller. Seulement voilà, de jour en jour je recevais des solicitations diverses. Une fois, pour rire, j'ai donné mon avis. On m'a répondu, j'ai re répondu. Je me suis prise au jeu et j'ai mordu à l'hameçon. J'ai mordu "grave" dans le langage des jeunes. C'était devenu une drogue. Je travaillais sur mon livre mais avec un oeil rivé sur ma boite mails au cas où. Et hop je sautais sur la discussion qui démarrait, en délaissant le reste.
Un matin j'ai reçu un mail d'un certain Jean qui me conseillait de lâcher prise. "Vous êtes encore jeune et jolie pour vous contenter d'amis virtuels" m'a-t-il écrit. J'ai été piquée au vif. Et tout en le remerciant j'ai mis la pédale douce. Ce qui a motivé un autre mail d'une personne fort charmante qui s'inquiétait de mon silence. Puis tout doucement nous avons sympathisé. Puis tout doucement nous nous sommes trouvés des points communs. Elle a acheté mes livres, les a beaucoup appréciés. Je suis allée sur son site et j'ai adoré son exposition "la laisse de mer". D'autres sont venus se joindre à nos conversations. Des hommes, des femmes, tous artistes, tous avec de véritables esprits créatifs. Des passionnés. Et l'un d'eux lança l'idée géniale de créer une fresque géante avec peintures, poésies, des mots à l'infini. Une histoire folle est en train de se mettre en route. Elle prend forme et bientôt, très bientôt nous allons nous retrouver pour exposer notre fresque. Nous en profiterons pour faire connaissance. Du virtuel au réel.
Une belle chaîne d'amitié pointe le bout de son nez. Elle disparaitra peut-être aussi vite qu'elle a pris naissance mais elle laissera en chacun de nous une trace indélébile. Pour le moment nous savourons ce véritable conte de fées.
Les réseaux sociaux, oui ! mais attention point trop n'en faut !